30/08/2006
Que de portes, que de portes !!!
Nous vivons dans un petit appartement parisien, ceux qui vivent à Paris connaissent. Les pièces sont petites, biscornues, les cheminées servent à poser les livres et les papiers en souffrance, enfin pour les cheminées, ça marche comme ça chez moi.
Hier, nous attaquions le couloir, c'est pas le château de Barbe bleue, pourtant nous venons de peindre la 7ème et dernière porte de ce fichu couloir !
Madame de., l'homme et votre servante avons décidé de faire une pause de 2 jours.
Madame de. ira jouer à la nounou, l'homme ira râler auprès de l'administration de l'hôpital, qui lui envoie des commandements de payer, c'est désagréable non ? Pour une maladie prise à 100% par la Sécurité Sociale, qui commence à avoir un côté plus sécuritaire que social !
Et moi, et moi, et moi, je m'attaquerai à ma pile énorme de repassage devant un DVD.
Elle est pas belle la vie ?
Le futur bébé, celui qui occupe toute la place, mesure 7 cm, c'est pas la taille qui compte !!!
17:55 | Lien permanent | Commentaires (23)
29/08/2006
Ca commence comme ça
Il était une fois dans un immeuble parisien du 17ème arrondissement, un ours et une jolie jeune fille, ils ne se connaissaient pas, tous les copains de l'ours se mettaient à la fenêtre pour regarder passer la jolie jeune fille.
La jolie jeune fille et l'ours sont devenus amis, puis secrètement, plus qu'amis.
L'ours et la jolie jeune fille, comme dans les contes de fées, un jour se sont mariés.
Ce matin, la jolie jeune femme a passé sa première échographie.
Ceux qui ont parié qu'une heure bleue, un peu fanée, allait être grand mère ont gagné.
Heure-bleue et l'homme attendent avec impatience cette naissance, fille ou garçon, nous prenons tout.
Même des jumeaux !
18:10 | Lien permanent | Commentaires (38)
28/08/2006
Un sentiment de culpabilité
Hier soir, l'homme a cherché sa convocation pour son rendez-vous avec le chirurgien, depuis le scanner du mois de juillet la pression est retombée, elle ne se fera sentir qu'à l'approche du prochain scanner, fin Octobre sans doute.
Nous étions persuadés qu'il avait rendez-vous à 10h30, manque de chance, c'est 9h30 et l'homme sait combien il m'est difficile de me mettre en route le matin, en plus il pleut, je campe et le soir je m'endors sur des catalogues (la peinture à l'eau est moins nocive, oui ou non ?).
Ce matin, il est parti seul à son rendez-vous , le chirurgien va le garder 5 mn, il lui fera une prise de sang, lui annoncera la date du prochain scanner et le sentiment d'insécurité ne pointera son nez qu'au mois d'octobre, c'est long et court à la fois.
Le sentiment de culpabilité qui me fait tapoter sur mon clavier, ce n'est pas la visite au chirurgien, c'est l'attente qu'il va subir seul, la dernière fois, le chirurgien avait 2 heures de retard, il arrive dans les hôpitaux, surtout les jours de pluie, que des accidents de la route retiennent les chirurgiens au bloc et que les patients (que ce terme est bien choisi) attendent fort longtemps le retour de celui qui tient en main votre vie.
Alors, ce matin, au lieu de chercher ma cafetière et de nettoyer le cuit-vapeur qui a pris la poussière, j'attends le retour de l'homme, un appel téléphonique avec une voix joyeuse.
De tout façon, peut importe l'heure du prochain scanner, j'attendrai l'homme dans les sous-sols de l'hôpital.
09:30 | Lien permanent | Commentaires (24)
27/08/2006
Je suis la petite employée même pas payée !
L'homme et madame de ont commencé les tâches nobles, le passage du rouleau et du pinceau.
Pendant ce temps là, la petite employée allergique, celle qui ne sert à rien, celle dont les bronches menacent de faire grève ce matin sert d'esclave pas forcèment docile.
Je suis la responsable de la nourriture, en fait de trucs extrêment caloriques que je vais chercher à la boulangerie, je suis celle qui nettoie les placards posés dans le couloir, celle qui ne peut même pas proposer un café, la cafetière est dans la salle de bains et le café, pour l'instant manque à l'appel.
Je suis celle qui rassure Balagan qui n'aime pas le changement et passe sa vie sur mon lit.
Celle qui essaie de récupérer le carrelage, carrelage que nous avons découvert en supprimant des couches de linoléum posé par les locataires précédents.
J'ai l'impression que ma cuisine qui devait être blanche sera bleue et blanche au final. Nous ne sommes que locataires, les carreaux resteront en place et le carrelage récuré fera l'affaire.
Si nous avions su que nous nous lancions dans les 12 travaux d'Hercule aurions nous commencé ?
Sans doute, j'en étais arrivée au stade du rejet et comme il est extrêment difficile de se loger sur Paris, que je ne retournerai à Bruxelles que si je ne peux faire autrement, je décape les sols et prévoit une visite ensuite chez le dermato pour soigner les conséquences de cet abus de produits !
10:30 | Lien permanent | Commentaires (22)
25/08/2006
Là sans être là...
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A peine revenus, sous une pluie battante, nous avons décidé de repeindre l'appartement. Du travail, encore du travail, toujours du travail. Mais pas une seconde d'ennui !
A peine la cuisine débarrassée de ses meubles, qu'un carreau soit descendu tuant net une partie des plantes de la restauratrice ! Le carreau neuf est avec un miroir, récupéré chez la grand mère, jamais installé (nous attendions la remise en état des lieux).
Depuis hier matin, nous campons, heureux du mouvement, je crois que j'aimerai les vacances le jour (qui n'arrivera jamais) où j'irai chez moi.
La cuisine était jaune et bleu, un vilain jaune et un bleu encore plus horrible, il est prévu que l'ensemble sera blanc.
Donc, je suis là mais occupée, très occupée, toussant, crachant, jouant les arpètes, les esclaves "dociles" pour Madame de., heureuse d'être occupée, et l'homme, heureux de faire des pauses !
Je passerai lorsque la réfection m'en laissera le temps.
Je ne vous oublie pas, je peins !
20:45 | Lien permanent | Commentaires (23)