03/10/2006
HB fait son cinéma
09:50 | Lien permanent | Commentaires (6)
02/10/2006
La dernière séance
Il ne faut jamais se fier à ses lectures, même celles des blogs.
J'ai lu partout qu'il fallait absolument aller au Musée Maillol voir l'exposition consacrée à la dernière séance de photos de Marilyn, elle est morte avant que le numéro de Vogue, commanditaire de ces photos, ne soit sorti.
Je ne vais pas revenir sur l'extrême fragilité de Marilyn, le talent du photographe, la cicatrice à peine voilée, elle est belle, elle est maquillée comme d'habitude, faux cils, fard, seul son corps est, paraît-il, sans maquillage.
Suivant les photos, presque toutes connues, elle apparait, mince ou non, la taille, fine ou épaisse, elle est attendrissante, elle à 36 ans, elle va mourir au mois d'Août 1962.
Que serait devenue Marilyn si elle n'était pas morte en pleine gloire et dans des circonstances mystérieuses ? Une vieille dame, grosse et bouffie par l'alcool et les médicaments ? On aurait annoncé sa mort entre deux hausses du pétrole et une élection...
Je suis sortie un peu frustrée de cette exposition et, dans le reste du Musée, les collections permanentes m'ont laissée de glace, à part quelques dessins de Matisse.
Le retour a été joyeux, j'ai fait du lèche-vitrine, j'ai regardé des chaussures affreuses à 1000€ la paire, des chaussures qui auraient comblé l'auteur du "Journal d'une femme de chambre", j'ai vu des petites horreurs exposées sans prix, honte du vendeur ?
10:38 | Lien permanent | Commentaires (26)
01/10/2006
Ma première visite au Supermarché
L'homme est au travail, j'en ai assez de diner au restaurant, je dois me lancer et aller au Supermarché, pas difficile, j'habite à deux pas de Dizengof. Ce centre tourne comme un escargot, au début, je ne me retrouvais pas toujours à l'endroit convoité mais le supermarché était au sous-sol et même pour moi, il était facile de lire "Supercoop".
Contrôle habituel des sacs et c'est parti, le caddy qui a des roues grinçantes, c'est pour moi, les fruits et légumes à l'entrée, l'avantage des supermarchés israéliens, c'est que rien ne change jamais de place, pendant 4 années, j'ai trouvé les fruits et les légumes à l'entrée, et la viande au fond du magasin.
Avec le temps, j'ai compris que Sarah, une des caissières, parlait français et je suis passée de préférence à sa caisse pour m'y retrouver dans les promotions.
Mais le premier soir, seule dans ce magasin, je ne connaissais personne, l'homme avait bien un cousin à Haïfa, il a choisi le moment de notre arrivée pour divorcer et repartir en France, les légumes avaient une drôle de tête, je ne les connaissais pas tous, j'ai quitté Israël sans les connaitre tous, ils n'étaient pas calibrés, ils n'étaient pas beaux mais ils étaient délicieux, les tomates avaient le goût de tomate, les petites asperges vertes étaient délicieuses, c'était plutôt facile de faire un choix mais pour le reste...
Le café, pas de problème, en hébreu ou en français c'est café, c'est pratiquement pareil pour le chocolat, j'ai même trouvé l'équivalent de la ricoré, le 'houmous avec des pignons et de la tomate pelée un peu piquante, je connaissais déjà, mais pour le reste...
Pour des raisons d'hygiène et de chaleur, on trouve énormément de produits congelés en Israël, d'énormes paquets de viande de couleurs diverses et hachée, c'est quoi ? Je suis sûre d'une chose, pas de porc, mais pour le reste...
Au début, je me suis rabattue sur le saumon fumé, pas fumé, en darne, pas en darne même aujourd'hui encore, je n'aime plus vraiment le saumon.
Un jour, je vous parlerai du "fromage" !
09:45 | Lien permanent | Commentaires (18)
30/09/2006
Les poules sur King George
Lulu, qui lisait mon ancien blog, savait que le moment le plus important de ma matinée à l'Oulpan était ma pause café. Au début, nous allions tous en courant vers un petit baraquement boire une tasse d'eau chaude baptisée café.
L'habitude venant, la pause s'est allongée et nous avons traversé pour boire un vrai café à l'Expresso bar, à l'ombre des ficus. La dernière fois que j'ai vu une amie israélienne à Paris, elle m'a dit que l'Expresso bar était en travaux, je ne sais donc pas s'il existe encore.
La petite baraque à café, elle, voyait ses clients se disperser, un matin, j'ai eu la surprise de voir un petit enclos avec une chèvre et des poussins, le propriétaire voulait faire revenir sa clientèle, attirer les enfants ? Je ne sais pas, mais un chèvre et des poussins à côté du siège du Likoud, c'est étrange !
Un matin, le café était fermé, la chèvre était partie mais les poussins qui avaient bien grandi, avaient été abandonnés ! Pendant une bonne année, lorsque je traversais Gan Meïr pour rejoindre King George, il m'arrivait de croiser des poules ou un coq.
Imaginez un Parisien traversant un jardin parisien, du côté de la Rue de Rivoli et rencontrant des poules et un coq en liberté, vous ne pouvez pas le croire.
Tel Aviv, c'est ça, la modernité à l'américaine et la nonchalance du Moyen Orient, le plus surprenant dans cette histoire, c'est que les chats errants du coin n'ont même pas essayé de bouffer les poussins.
09:45 | Lien permanent | Commentaires (15)
29/09/2006
L'Oulpan
Quelques soirs a diner chez Mi ve Mi (qui est qui) restaurant qui a disparu depuis longtemps et que j'aimais beaucoup et l'homme a reparlé de l'Oulpan, je me devais d'apprendre l'hébreu, le fait que je ne me sente pas très motivée n'avait aucune importance.
J'avais de la chance, si on peut dire, l'Oulpan à côté de chez moi, un petit jardin pelé à traverser et j'arrivais à l'école, de 8 h du matin (un supplice pour moi) à 13 h, j'apprendrais l'hébreu, j'avais droit à une récréation d'un quart d'heure et c'est tout !
Dire que je n'avais pas envie de me trouver là est un euphèmisme, il était trop tôt, j'avais envie de m'imprégner de la ville et d'apprendre, peut être un jour. Je suis tombée sur la meilleure prof de l'Oulpan, elle parlait hébreu, anglais, français, russe (toutes les profs à l'Oulpan parlent le russe) italien et j'en oublie mais le but du jeu était "le tout hébreu".
L'Oulpan, comme beaucoup de choses en israêl, est financé en partie par les américains, ma classe était composée essentiellement d'américains, ils parlaient déja hébreu, ils restaient entre eux, et c'était bien ma chance, pas de français.
J'ai appris : "Ani gara be Tel Aviv" (j'habite Tel Aviv)et d'autres choses encore, qui me reviennent maintenant que je n'en ai plus besoin, mais sur le moment l'alphef, beth, je faisais un rejet.
J'avais chaud, pas de clim à l'Oulpan, je devinais de travers lorsqu'on la prof montrait un "Rofe" un docteur, je croyais qu'elle parlait d'un malade, l'hébreu et moi, un immense malentendu.
la lune de miel était en train de tourner mal...
10:20 | Lien permanent | Commentaires (21)