27/09/2021
La promenade.
Que diable Frédéric Bazille est-il en train de dire à Camille ?
Cette toile de Monet, dite « Les promeneurs » me pousse à me demander pourquoi Camille se détourne.
Et Frédéric Bazille ? Pourquoi semble-t-il faire des efforts pour être convaincant ?
Vous vous demandez ce qu’il dit et je me demande où il veut en venir mais lundi nous en saurons peut-être plus…
- Frédéric, vous savez combien je vous suis reconnaissante, vous avez sauvé mon mari, il peint à nouveau sans relâche et ses toiles commencent à vendre.
- Camille, c'est votre mari mais je suis votre ami à tous deux,vous savez que sa peinture est gaie mais son âme tourmentée.
- Mon ami, je connais le caractère pointilleux de Monet, son obsession pour le détail, heureusement qu'il profite du soleil et du jardin, ses mains le font souffrir.
- Vous n'êtes pas sans connaître le sentiment que j'éprouve pour vous, sentiment que je m'efforce de combattre sans relâche.
- Brisons là, mon cher Frédéric, Monet a besoin de moi, abandonnez cette idée et promenons nous simplement...
- Camille, n'oubliez jamais, je vous chéris tous les deux !
09:36 | Lien permanent | Commentaires (5)
24/09/2021
Hier à Paris.
Hier, nous sommes partis joyeux pour des courses lointaines...
Un restaurant vietnamien, rue du Maine près de la gare Montparnasse.
Comme toujours, les plats en étaient délicieux et l'équipe de jeunes gens y est fort sympathique.
Il faisait chaud, aussi en sortant, nous sommes allés faire un tour au cimetière du Montparnasse.
Pas pour les tombes des célébrités même si nous avons croisé celles de MM Poiret, Serrault, et de l'autre côté de l'allée, celles de Noiret et Ionesco qui n'avait pas de chaise à proximité.
Nous avons surtout profité de la fraîcheur apportée par les arbres.
Puis, une fois sorti du cimetière, nous avons marché jusqu'à l'Eglise de Saint Germain des Prés où il n'y a plus d'après depuis longtemps...
Malgré le temps qui passe, la rue de Rennes ne change pas vraiment qui ressemble comme deux gouttes d'eau à une autre rue commerçante de Paris avec ses chaînes de magasins franchisés.
Ce fut une agréable promennade qui finit par le retour dans un 95 bondé comme avant la pandémie.
Mais c'était bien...
09:38 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : paris, restaurant vietnamien, cimetière du montparnasse
20/09/2021
Solitude
Cette toile de Nigel Van Wieck qu’on dirait tirée du cerveau de Hopper me paraît traduire plus que de la peine.
D’après vous ?
Que nous dit cette toile ?
On le saura lundi j’espère…
C'est malin d'avoir claqué la porte !
Je n'ai pas pensé à attraper mon sac, pas d'argent, pas de passeport...
"Jeune fille au pair" n'est pas "jeune fille au père" !
J'en avais assez d'éviter les mains baladeuses de ce puritain obscène.
Mais que vais-je devenir ?
Et où se trouve l'Ambassade de France ?
Et comment je vais me faire rapatrier ?
Dire que je suis venue ici pour fuir ma famille.
Pas la peine de leur demander une aide quelconque...
Il ne me reste plus qu'à trouver un boulot de serveuse dans un restaurant.
Je passerai ma journée à faire frire des oeufs et des oignons en espérant trouver mieux...
Il ne me reste plus qu'à essayer d'aller dormir chez Claire, la famille où elle est accueillie est sympa.
Dire qu'en France, y a un chanteur qui ose chanter "La solitude, ça n'existe pas !"
Il n'a jamais dû partir à sept mille kilomètres de chez lui, ce type.
09:25 | Lien permanent | Commentaires (11)
18/09/2021
Contrôle aléatoire.
Vous prenez le train pour revenir à la maison.
Vous n'avez pas envie car il fait beau mais les hôtels sont complets.
Festival du cinéma oblige...
Vous vous installez donc pour deux heures dans le train.
Ce train est plein, vous êtes à l'étage du wagon.
En fait "d'impériale" vous avez l'impression de prendre un train de banlieue...
Le soleil vous arrive dans les yeux, le bouquin que vous n'avez pas vraiment lu, reste posé à côté de vous.
Soudain arrivent dans le wagon sept gendarmes, une gendarmette et un chien.
Ils se dirigent vers un passager d'un pas martial, sauf le chien qui marche comme un chien.
C'est le seul Arabe du compartiment.
Ils parlent avec lui, vous commencez à vous faire un film.
Est-ce un gros bonnet de la drogue ? Un terroriste ?
Ce n'est pas votre faute, c'est simplement que vous regardez les informations à la télévision.
Prise d'un besoin naturel, vous redescendez car il n'y pas de toilettes à l'étage.
Vous retrouvez là vos gendarmes qui ont appelé le contrôleur.
Eh bien, le seul défaut de ce jeune homme c'est d'être un Arabe.
C'est donc le seul à qui on a demandé son pass sanitaire et qui a dû prouver qu'il avait payé sa place...
La maréchaussée lui souhaite un bon voyage.
Évidemment, sur les deux toilettes une est déjà hors service.
Je ne saurai pas si c'est faute d'eau ou de papier...
Mais j'ai compris le contrôle aléatoire.
09:56 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : train, contrôle aléatoire, genadarmes
16/09/2021
Le jardin du Luxembourg, une expédition.
Il faisait beau et le soleil brillait.
Vous savez donc que ce n'est pas hier que nous sommes allés au Luxembourg.
Nous n'avons pas oublié les attentats du Bataclan mais j'avoue que ce n'était pas notre pensée principale en partant au Luxembourg avant-hier.
Nous avons à peine aperçu Notre Dame, avons zappé "Odette" et ses petits choux, zappé l'Île de la Cité, interdite d'accès pour cause de procès des attentats du 13 novembre 2015.
Le Luxembourg n'était pas si simple à atteindre mais nous sommes arrivés enfin devant le bassin.
Pas de gamins, pas de bateaux.
La retraite, c'est bien, on peut faire ces promenades en semaine et laisser les malheureux travailleurs courir après leurs gamins le week-end.
A l'ombre des jeunes filles en fleurs, des retraités comme nous, nous avons trouvé que les sénateurs avaient bien de la chance et que la ville était belle.
Les chaises métalliques sont de retour.
Ça nous a rappelé que lorsque nous étions jeunes, nous devions avoir toujours l'oeil pour échapper à la chaisière et ça rendait la lecture moins confortable.
Nous ne visiterons pas la Conciergerie pendant plusieurs mois et nous croiserons des véhicules de "l'Administration Pénitentiaire" pendant un certain temps...
Il n'empêche, c'était bien et il faisait même un peu trop chaud.
09:54 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : soleil, jardin, procès, rues barrées