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29/09/2016

Mes journées sont plus belles que mes nuits.

Le Goût tousse.
Il tousse le jour.
Il tousse la nuit.
Son "sirop au thym" n'est plus fabriqué.
C'est bien dommage, l'effet placebo était efficace...

La journée, le Goût tousse mais il vit.
Il va à Paris, s'engueule avec la mairie de Paris, alors qu'il passe par un chemin interdit, dit qu'il vit dans une république bananière.
Il en oublie de tousser...

Il passe devant un mannequin anorexique, il n'a pas vu les photographes.
Il la trouve moche.
Il oublie de tousser...

Il arrive enfin, moi soufflant derrière lui, à "l'Ebouillanté".
Un endroit charmant, si on a la chance d'être dehors.
"L'ébouillanté", est réputé pour ses bricks.
Je n'avais jamais tenté, j'aurais dû continuer car j'ai mis la journée à la digérer.
J'y ai trouvé du thon, en pagaille, "sec comme le vent du nord".
Je cherche encore l'œuf.
Le Goût fait des bricks, légères, goûteuses et délicieuses...

Sinon, c'était bien.

Sauf cette nuit.
L'Homme a toussé, bon je ne peux pas le tuer mais je me passerai volontiers de ses commentaires, ceux qui accompagnent sa toux.

Ce matin, j'ai sommeil.
L'Homme rédige sa note.
Il oublie de tousser.

Je me demande si l'ordinateur est aussi efficace que le sirop au thym...

Le Goût, toux,sirop de thym, discours

06/03/2015

Avez vous remarqué ?

Avant, les présentateurs télé, les hommes politiques, les n'importe qui, passaient tous dans le poste en chemise bleue.
Je ne sais pas quel attaché de presse avait émis l'idée que le bleu donnait du charisme aux hommes.
Les femmes, ça ne compte pas.

Depuis quelque temps, le même attaché de presse a eu une autre idée.
Il en a une tous les vingt ans, le travail est cool.
Il a choisi le moment où le livre disparaît, mon cœur saigne à cette information, au profit de la liseuse, pour faire poser tous les hommes qui causent dans le poste devant une bibliothèque.

Machin vient parler d'un léger frémissement ?
Il pose devant des livres.
Truc vient parler 
d'une vague reprise ?
C'est devant les rayonnages d'une "billy" remplie à la hâte de livres.

Un patron du CAC 40 qui a pourtant vu ses revenus augmenter de 33% dans les deux dernières années vient se plaindre de la conjoncture ?
C'est devant sa bibliothèque.

Ce vieux crétin de Dumas vient dire tout le mal qu'il pense des juifs ?
Il prend soin de cacher ses chaussures, mais se tient devant sa bibliothèque où, en regardant bien, on doit trouver "Le juif Süss".

Je commence à croire à la disparition du livre car on ne voit que lui à la télé.
On peut noter, à voir l'indigence des programmes, que la culture a déserté le petit écran.
Ce n'est pas aujourd'hui qu'on pourrait voir "Le Curé de Tours".
Du Balzac en "prime time" ? Mais vous n'y songez pas ! Le public ne veut surtout pas réfléchir !
Je me demande si plutôt "on" ne souhaite pas du tout que le public se mette à réfléchir...

Hommes politiques, discours, libres