19/03/2016
assieds toi et écris.
Ecrire lorsque tu n'as pas envie, c'est un défi.
Du moins pour moi qui d'habitude écris facilement des histoires sans importance.
Le Goût vous a déjà raconté notre expédition dans un endroit exotique et dépaysant.
Vous connaissez son sens de la formule.
De toute façon, pour lui après le périph', c'est l'exode...
Hier soir, une voisine est venue prendre un verre.
Nous sommes le dernier carré.
Les résistants.
Ceux qui veulent de la lumière dans les parties communes et des portes qui ferment.
Allez, je vais donner dans le croustillant : On veut même des chasses d'eau qu'on ne doit pas tirer plusieurs fois pour évacuer le papier d'un petit pipi.
Ma voisine, cette inconsciente, a apporté une plante.
Plante dont j'ai le nom sur le bout de la langue.
On en trouve en Bretagne.
Elle prend la couleur du coin.
Elle peut devenir rose ou bleue selon on ne sait quoi.
J'accepte votre aide car depuis ce matin, je sèche.
Il fait gris et pollué.
Pas d'expédition aujourd'hui.
Nous allons à Paris demain et même si la pluie tombe, le Goût sera heureux.
10:23 | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : inspiration, respiration, écriture
27/01/2016
J'écris, je n'écris pas ?
La sagesse devrait me laisser silencieuse.
Lorsque je n'écris pas, les visiteurs affluent.
Je n'ose penser que mes petites histoires sans importance ne les intéressent pas plus que ça et que mon silence leur fait espérer une catastrophe...
Oui, j'ai mauvais esprit.
Non, je ne vais pas changer aujourd'hui.
En ce moment, mon environnement est contre moi.
Je pars faire mes courses au Monoprix du centre ?
Pas question de prendre le bus car une canalisation a explosé.
On répare en urgence, des voitures partout, pas de bus à l'horizon.
Je vais à Paris hier ?
Le chemin pour atteindre le train à encore été modifié.
Heureusement mais le conducteur du train voit arriver les retardataires et hier le conducteur a eu la bonté de nous attendre.
Je m'attendais à trouver Paris en pleine révolution ?
Rien, pas d'embouteillage, des bus, pas même l'ombre d'un manifestant.
Nous avons regagné Saint Lazare à pied en discutant.
Nous avons eu un train au dernier moment et nous avons testé une passerelle provisoire.
Si cette chose avait été stable j'aurais peut être pu voir Neuilly, mais comme elle oscille sous le poids des voyageurs pressés, j'ai surtout cherché à ne pas tomber...
La journée était bien.
Aujourd'hui, il pleut.
10:02 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : ecriture, visite, paris, etc
13/12/2015
Ecrire c'est comme lire.
Par période, vous refermez un livre et vite vous en ouvrez un autre, ils vous plaisent tous.
À d'autres moments, vous ouvrez, refermez, cherchez dans la pile, ce petit jeu se poursuit pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines et un jour, miracle, le goût de la lecture revient.
L'écriture, c'est pareil.
Certains jours les idées se bousculent sur un minuscule évènement.
Ne pas pouvoir consulter son compte en banque via le Net.
D'ailleurs on ne peut toujours pas mais on sait pourquoi : Notre banque a subi une attaque de malfaisants et pour l'instant, elle ne donne pas de code.
Avec de petites choses comme ça on arrive à faire une note qui se tient.
Là les sujets ne manquent pas.
Enfin le sujet que je vais retrouver partout, Noël.
Mais lorsque vous avez écrit "j'ai tous les cadeaux même celui du fils est résolu, un n'est pas arrivé, faut téléphoner dans quelques jours" il est difficile de devenir lyrique.
J'ai même le menu de Noël.
Choisi par Merveille et approuvé par ses parents.
L'autre sujet du jour : voter.
J'y vais, c'est déjà bien, rien d'autre à écrire.
Ah si ! Le scoop ! Les deux boulangeries proches de chez nous font maintenant du mauvais pain !
Il faut traverser la passerelle avant douze heures trente pour avoir une baguette croustillante...
10:10 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : livres, écriture, jeunesse
24/11/2015
Alors là, ça ne va plus du tout...
Lorsque l'Ours était petit, très jeune même et qu'il ne savait pas encore lire, il était fou d'un album du Père Castor "La grande panthère noire".
A force de le lire, de le relire, j'en ai acheté le disque.
L'histoire était dite par Philippe Noiret.
Il prenait ma place et c'était bien...
Si vous avez encore dans les oreilles la voix de Philippe Noiret, vous pouvez l'entendre vous dire : "Alors là, ça ne va plus du tout..."
C'est sa voix que j'ai entendue ce matin lorsque j'ai commencé à lire vos notes.
Pardon, à essayer de lire vos notes.
Vous n'avez pas écrit, et alors là ça ne va plus du tout.
Vous croyez que c'est facile d'écrire un petit truc chaque matin ?
Surtout lorsque le Goût se plaint de la froidure et se lance dans la confection de gâteau aux pommes ?
Il ne me propose pas de chasse aux sardines, il n'a pas envie de traîner dans le Marais.
Non, il hiberne...
Il est presque content que la Pinacothèque soit en redressement judiciaire !
Il déteste ce musée et il sait que je ne l'y traînerai pas de force.
Alors, faites comme moi, vous devez bien avoir quelque part "une grande panthère noire" qui traîne.
10:16 | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : livres, enfance, écriture, absence
15/06/2015
Aujourd'hui, j'ai du mal à écrire.
Aujourd'hui, j'ai du mal à me décider à écrire.
Je manque de courage.
J'ai pourtant passé une excellente semaine, les Merveilles vues plusieurs fois, le dentiste qui a annoncé une moins mauvaise nouvelle, bon c'est pas top mais ça pourrait être pire.
Un dimanche plus qu'agréable chez une blogueuse dont le mari est un fin cuisinier, une rue en pente douce pour aller rejoindre le bus.
Un diner zappé, on pouvait, on ne risquait pas la sous-alimentation...
Un film avec Luchini, "Dans la maison", je n'aime pas Luchini lorsqu'il part dans ses délires mais j'aime l'acteur.
C'était bien, très bien même.
10:14 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : manque d'envie, écriture, bof