18/11/2020
Confinement saison 2
Je ne suis pas sûre que ce confinement soit un vrai confinement.
Lors du premier confinement il n'y avait que peu de monde dans les rues.
Pas une voiture non plus.
Rien que des gens dûment porteurs d'une attestation..
Le deuxième est un embouteillage.
Un embouteillage généralisé, de tous et tout, des gens et des voitures.
Le port du masque est plus aléatoire qu'obligatoire...
Ça va de "pas de masque" au masque qui ne protège que le menton, voire simplement le poignet ou la bouche...
Lors du premier confinement, je me suis demandé si un trafic clandestin de loueur de chiens n'avait pas eu lieu.
Tant de chiens tenus en laisse par des jeunes gens !
Tous ces chiens ont disparu aujourd'hui.
Il y eut aussi une foule de joggers trottinant à petites foulées.
Toutes petites, les foulées.
Ces joggers ont également disparu aujourd'hui.
En saison deux, ils ont été remplacés par des fumeurs et des "mangeurs".
Je n'ai jamais vu autant de gens qui fument dans la rue, qui mangent en marchant, qui boivent en marchant.
Des gens faisant tout ce qui est permis pour se promener dans la rue sans masque.
Nous avons repris nos "promenades de confinement".
Nous achetons notre viande rue des Abbesses.
Notre baguette chez "Pain-pain".
Nos légumes chez un "petit producteur".
Oui, les boutiques de "petits producteurs" ont poussé comme des champignons.
Je ne sais si c'est une leçon du premier confinement ou un effet de mode...
On s'occupe, on passe beaucoup de temps au téléphone au lieu de voir les amis "en présentiel" comme disent les ministres car le vocabulaire change.
On ne voit personne mais on boit des cafés virtuels, enfin, je boirais des cafés virtuels si j'avais une caméra...
On ne s'ennuie même pas.
La preuve, je n'ai pas ouvert le tiroir à fouillis.
09:56 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : confinement, promenade, masque
06/11/2020
Confinement, on resserre la vis ?
Rien ne change à Paris.
Les voitures roulent.
La pollution croît.
Quatre-vingt-huit personnes ont été verbalisées dans le XVIIème arrondissement.
Elles étaient en train de faire la fête dans la cour d'un restaurant...
Une "rave" interrompue dans le très calme XVème arrondissement.
Un marchand de journaux de mon coin qui ne porte toujours pas le masque.
Inventaire à la Prévert d'une journée de confinement "light" même pas respecté...
À part ça ? Rien.
Si, le Goût s'est cassé une dent sur un morceau de poivron cuit !
Il a essayé de joindre le dentiste.
Il n'y a pas un mois que nous y sommes allés mais hier pas moyen d'obtenir un rendez-vous.
C'est très étrange, au mois d'octobre, notre dentiste avait encore une assistante.
Là, personne ne sait où est le dentiste sur la plateforme d'appel qui répond depuis le centre de la France.
Trouver un dentiste pendant l'épidémie,ça ne va pas être simple.
Sinon, d'après certaines informations glissées entre celles qui traitent l'élection américaine car on vit à l'heure américaine, il semblerait que les lycées ne vont pas fonctionner longtemps...
Je ne sais pas si on sauvera Noël mais il serait bon déjà de respecter les règles très souples de ce deuxième confinement si on veut avoir un semblant de fête.
Le temps passe, lentement, mais il passe.
En attendant, on va changer de quartier lundi.
On va faire un petit tour dans le Marais, histoire de voir si le confinement est aussi souple dans le centre de Paris.
09:47 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : confinement, foutoir, paris
31/10/2020
Confinement : épisode 2
On prend les mêmes et on recommence...
Attestation.
Un kilomètre.
Une heure.
Une bonne raison.
Enfin, une raison repértoriée par le gouvernement...
Et les commerces de proximité déjà dévalisés.
Je suis toujours surprise de voir la consommation de papier toilette, de pâtes et de sucre chez le confiné de fraîche date.
Hurlements des libraires car, contrairement à ce qui s'était passé au premier confinement, Darty et la FNAC resteront ouverts.
Évidemment, si vous respectez le kilomètre et l'heure alloués vous ne pouvez pas vous y rendre...
Tout ça alors que les deux librairies à moins d'un kilomètre de chez moi m'ont fourni en livres pendant le premier confinement.
Comme d'habitude dans mon coin, nombreux sont ceux qui ont quitté la capitale pour allez se confiner ailleurs...
Comme d'habitude, je suis ravie de ce calme qui dès lundi sera fini avec la réouverture du collège en face.
Réouverture pour combien de temps ?
Le Covid est passé par ici, il repassera par là, dès la sortie des cours.
Heureusement, les amoureux se bécotent comme au temps d'avant sur les marches de l'expert comptable...
Je ne suis sortie que pour acheter du pain et nous avons passé un certain temps avec le Goût à passer une commande au Monoprix de notre coin.
Nous ne profiterons de notre livraison que mardi faute de créneau de livraison disponible avant.
Le confinement nouveau accorde en douce de petits boni pour le magasin.
Et que je te pique deux euros pour ta préparation de commande.
Et que je te repique quatre euros pour la livraison devant ta porte.
Et encore un petit euro pour les sacs plastique, que tu n'as pas demandés.
L'épisode deux ne s'annonce pas plus drôle que le premier.
Mais peut-être plus rentable.
Sauf pour "ceux qui sont en première ligne"...
09:43 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : confinement, paris, attestation
29/10/2020
La Seine, la Seine, La Seine...
Le couperet est tombé hier soir ! Confinés !
Nous revoilà confinés pour une période d'un mois "si on est sage".
Comprendre "si on veut sauver Noël"...
Hier, comme de nombreux Parisiens, nous avons fait un tour dans notre ville.
Nous avons d"jeuné d'un "club sandwich" au Hilton Saint-Lazare.
Le Grand Salon nous a offert le café et nous appris que l'hôtel allait fermer le vingt-deux novembre car il tourne à peine à 5% de sa capacité habituelle.
Le personnel nous a appris qu'il y avait toujours du monde car un patrimoine comme ça, véritable "outil de travail" ne peut être laissé vide.
On doit y faire des rondes la nuit, la sécurité travaille, les pompiers surveillent.
Ça me fait parfois penser à Shining.
Un hôtel vide, ça grince, ça fait des bruits étranges^...
Nous avons acheté quelques petits polars anglais légers.
Puis on a fait un tour chez Ikéa où il restait des plantes.
Mais en plastique...
Le Goût a servi un poulet qu'il a fait tourner amoureusement à la broche.
C'était bon et il en reste plus que largement.
Nous voilà prêts à refaire des attestations pour aller chercher des légumes rue Caulaincourt, tenter de joindre l'utile à l'agréable.
Contrairement au premier confinement très silencieux, le collège de ma rue ne fermera pas.
Je ne sais pas si je dois m'en réjouir.
09:45 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : paris, confinement, attestation
03/05/2020
Un sentiment de ras-le-bol.
J'envie les sages qui trouvent la sérénité dans leur jardin.
À Paris, on a rarement un jardin et les parcs sont fermés.
Pourtant, je ne suis pas une grande fan de la campagne, trois jours à regarder pousser l'herbe et j'ai envie de retrouver ma ville.
En ce moment, on a les inconvénients de la ville sans ses avantages, bon, faut voir le bon côté des choses, surtout que ça ne va pas durer cette absence de pollution et ce calme à la place du bruit habituel.
Les Parisiens ont eu beau quitter la ville.
Il en reste toutefois certains, fort civils.
D'autres beaucoup moins, le masque comme collier et la cigarette au bec...
Où ceux encore qui ont un seul masque d'une couleur indéterminée à force d'être retiré et reporté depuis des jours.
D'autres encore, l'oeil collé au smartphone qui vous rentrent dedans, étrange conception de la "distanciation sociale".
Vous allez dire que je suis de mauvaise humeur.
Ce n'est pas faux mais pas plus ni moins que toutes les personnes que j'ai eues au téléphone hier.
Toutes étaient comme moi : "Ras le bol du confinement !!!"
Le téléphone a quasiment tout remplacé : Le café, le déjeuner dehors, les librairies,les musées...
Finalement, je suis comme tout le monde, je veux le beurre et l'argent du beurre, le calme et la vie trépidante, l'absence de pollution et les musées, les cinémas et les boutiques ouverts.
Je promets que je serai sage.
Juste un jardin ouvert, monsieur le bourreau.
Le Palais Royal et la librairie Delamain, un café aussi, un sympa.
Il n'est pas défendu de rêver, ça chasse la mauvaise humeur...
10:24 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : confinement, paris, envie de verdure