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27/09/2019

Jour de pluie à New York.

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Lorsqu'un film de Woody Allen sort, même si son pays ne le diffuse pas, j'y cours.

"Jour de pluie à New-York" ne m'a pas déçue.
Ce n'est pas un grand cru, d'accord, mais...
Le jeune Gatsby est magnifique.
Oui je sais, c'est facile...
Manhattan est superbe et me donne envie de retourner là-bas.

Woody Allen vieillit.
Alors ses films sont de plus en plus beaux.
Il est comme un peintre qui triche avec la couleur parce que ses yeux le trahissent.
Il use de filtres et il fait des films à l'image mordorée.

Sinon ses héros sont beaux, riches et l'amour y est volatil.

Le seul véritable amour profond de ce film est celui que Woody Allen voue à New-York.

 

02/10/2018

Toi aussi ma fille.

Un dimanche après midi, je suis allée au cinéma avec le Goût.
Je ne sais plus qui avait gardé l'Ours, il était certainement en vacances.

Nous avions déjeuné au restaurant, je me sentais un peu lourde.

Nous sommes allés voir Pirates, un film de Polanski.
L'image était magnifique.
Le bateau faisait de l'effet sur la mer bleue.
Hélas, il manquait un détail : le scénario.
En digne fille de mon père je me suis endormie.
Brusquement, une voix féminine s'est élevée dans la salle, criant "Minou, baisse la télé !"
L'époque avait changé.
On était passé de la radio à la télé mais le cinéma après déjeuner faisait toujours dormir le père et la fille...

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01/10/2018

C'était la dernière séance

lakevio.jpg

Regardez l'ouvreuse de ce petit cinéma de quartier !
Elle sait qu'elle va disparaître.
Elle habite le quartier.
Je ne sais pas si elle travaille au "Royal Monceau".
Il est grand ce cinéma, pour sortir, on passe sous la salle, par les abris de la dernière guerre.
Les enfants courent, la guerre, ils ne connaissent pas, ils ne savent même pas que les tickets de rationnement existent encore.
En y repensant, je pense qu'il s'agit plutôt du "Royal Villiers".
C'est comme ça dans ce quartier, les cinémas sont "royaux", le "Royal Villiers" est plus petit que le "Royal Monceau", il a des loges, des rideaux rouges et des publicités payées par les commerçants du quartier.

C'est long d'attendre le film.
On compte les publicités. On regarde un documentaire animalier.
On regarde même l'attraction de l'entracte, un pauvre magicien qui n'arrive pas à faire sortir le lapin de son chapeau...

Ce doit être un dimanche après midi.
Je suis là, avec mes parents. Les deux ensemble, c'est plutôt rare car le dimanche mon père fait la sieste en écoutant la radio.
Je me souviens du film, "L'auberge du sixième bonheur".

J'adore ! Ma mère aussi. Mon père s'endort...
Chic, il ne ronfle pas, du coup ne fait pas de réflexion car il n'est pas bon public.
C'est le moment du film où on retient son souffle.
C'est là qu'une voix s'élève, une voix qui porte.
Mon père demande à ma mère "Baisse la radio !"

Je vois encore le sourire de l'ouvreuse...

18/06/2018

Breakfast at Tiffany's

lakevio.jpg

Devoir de Lakevio - Commencez impérativement votre texte par la phrase suivante : "Que peut-elle bien faire encore au-dehors, dans ce noir ?" Emprunt à Jean et sa divine Ondine.

- Terminez impérativement votre texte par la phrase suivante : "Elle farda ses joues et ses lèvres, avec minutie; puis, ayant gagné la rue, marcha au hasard." Emprunt à François et sa Thérèse D.

- Entre les deux, casez ce que vous voulez !

Que peut-elle bien faire encore au-dehors, dans ce noir ?
Elle cherche son chat.
Encore une fête où elle a trop bu.
Encore un appartement qu'elle ne connaissait pas.
Encore des jeunes gens charmants et cet ennui constant.

Elle a volé une petite cuillère pour sa collection, c'est maigre comme butin.
C'est assez sot comme comportement...

Je la regarde passer, elle ne sait pas que je pense à Truman Capote, cet écrivain de génie qui a noyé sa vie dans l'alcool, celui qui l'a crée fantasque, à son image.

Je me fais mon film, non, je me fais le film d'un autre, il pleut, Holly court, elle va le retrouver son chat...

Je ne peux même pas faire preuve d'imagination.
J'ai trop lu ce Truman Capote.
Et même relu.

C'est fichu, je n'ai plus qu'à fermer la fenêtre, oublier cette fille, sortir un livre au hasard, elle peut faire ce qu'elle veut, elle ne sera jamais Audrey Hepburn, d'ailleurs, il ne pleut même pas.
Pourtant je revois ce moment du film, celui où
elle farda ses joues et ses lèvres, avec minutie puis, ayant gagné la rue, marcha au hasard.

 

07/07/2017

Hier, j'ai écrit une note.

Hier, j'avais écrit une note, je me suis relue et ennuyée alors, j'ai effacé.

Je parlais des filles, de cinéma, de chaleur.

Le film était bien, le renard très mignon.

Le resto était bof.

Nous avons trop marché, à la fin P'tite Sœur a annoncé souffrir de la maladie des jambes.

Elle a fini le trajet sur les épaules de son grand père.

C'était bien, pour raconter une chouette journée, il faut faire court.

Les filles, cinéma, chaleur.