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09/08/2017

Paris au mois d'Août.

Hier, nous sommes allés à Paris sous la pluie.
Le Goût, sûr de lui et de Météo France, avait dit :
- C'est juste une averse !

Ce mois d'Août est particulièrement pluvieux et si on ne sort pas les jours de pluie, nous allons rester cloués chez nous.
Je ressortirai peut être ma broderie mais le Goût ne bidouillera pas car la place manque.
Alors, nous avons tenté "Prêt à Manger".
A Londres, c'est "bio" et pas mauvais.
A Paris, ce n'est pas "bio" et c'est mangeable.

Dès Saint Lazare, nous avons vu notre première "manga girl", une double "manga girl".
Même pas un gros bonbon rose, juste une fille un peu ridicule...

Nous en avons vu d'autres, des touristes, des pas touristes, des bonbons roses, de la réglisse.
Les hommes vont ils craquer pour ces dessins vivants ?

Nous avons acheté du café et fait nos courses pour notre dîner du soir.
Nous sommes rentrés trempés.
Notre coin affichait triomphalement des fermetures annuelles jusqu'à la fin du mois.
La dernière boulangerie venait à son tour de fermer.

C'est calme, de moins en moins arboré, de plus en plus construit, de la loi Pinel en pagaille mais rien d'accessible au retraité moyen.

Le gratin de courgettes était bon, c'est déjà ça.

Paris, pluie, café

22/09/2016

J'ai des journées palpitantes.

Nous avons un téléphone fixe...
"Bravo ! N
ous aussi, nous avons un téléphone fixe ! " allez vous vous écrier.
Oui mais le nôtre ne tenait plus la charge depuis des mois.
Au bout d'une heure de conversation avec ma sœur, il s'éteignait...

Je dois dire qu'une heure me semblait grandement suffisant mais depuis quelques jours, il ne me laissait moins de dix minutes de conversation.
Et encore.

Alors, hier nous sommes partis chez Darty.
Vivre à dix minutes de Paris, ne vous donne pas droit à un Darty dans votre ville.
Vous devez aller à la Défense, beurk.
Ou à Paris, chic !

Alors, nous sommes partis avec l'idée de manger un bô-bun.
En chemin l'idée nous est venue de boire un café avec une amie, si elle avait le temps.
On a bu le café avant de déjeuner.
Il fut long alors nous sommes arrivés pour la fermeture du restaurant.
Le bô-bun sera pour une prochaine fois...

Arrivés chez Darty, une rangée de téléphones à des prix prohibitifs nous attend.
Nous ne sommes pas d'accord, le Goût avait vu sur leur site les mêmes à 25 €, pas à 40 € !
On veut notre téléphone par cher, il ne mourra ni plus tôt ni plus tard que les autres.

Les téléphones ne sont pas un "produit noble" chez le "roi de l'électroménager" alors le Goût cherche un vendeur.
Le Goût est tenace qui finit par en trouver un qui nous explique qu'il faut commander notre téléphone qui, à ce prix,  n'est pas en magasin...

Le Goût commande.
Nous irons chercher ce téléphone, une autre occasion d'aller à Paris et de déguster un bô-bun, ça ne se rate pas...
Surtout, nous ne voulons pas payer l'envoi par Chronopost, cher et de fiabilité douteuse puisque notre porte d'entrée, après un bon mois de fermeture, ne ferme à nouveau plus...

La banlieue, c'est chouette pour dormir.
Pour vivre c'est plus délicat...

téléphone, Darty, café, amitié

17/08/2016

Nous avons nos petites habitudes.

Nous avons nos petites habitudes mais nous en changeons souvent...

Il fut un temps où, lorsque nous allions chercher notre café Clooney, nous allions boire un café à la concurrence, chez Illy.
Ça nous rappelait Tel-Aviv.
Le café était bon et nous allions ensuite faire un tour à Lafayette Gourmet.
Depuis que nous avons y vu les produits "Reflets de France" vendus dans n'importe quel Carrouf, nous ne mettons plus les pieds là-bas.

Si nous achetons toujours notre café Clooney, nous nous installons au "Costa Café", une chaîne que nous avons connue à Londres.
Le café y est mauvais.
Il pourrait même être américain.
Mais la terrasse est agréable et à l'ombre nous regardons passer les passants.
Je dois dire qu'au mois d'Août nous voyons essentiellement des vieilles dames.
Il faut croire que les retraités sont loin d'être à la fête.

Mais, je sais déjà que notre goût pour cet endroit ne durera qu'un temps.
Je nous connais.
Nous avions pris nos quartiers à la Bourse.
Puis dans le IXème en face du lycée du Goût.
Et dans le XVIIème et j'en oublie certainement.

Oh, ça ! Nous sommes fidèles !
Mais pas trop longtemps...
Nous avons des fidélités successives.
Mais alternatives car nous retournons aux mêmes amours de façon cyclique...

Café, Boulevard Haussmann, habitudes

03/10/2015

Hier, je suis allée chez Clooney quoique c'est Dujardin aujourd'hui.

Nous sommes très sages, le Goût et moi.
N
ous buvons un café par jour.
Nous allons l'acheter chez Clooney selon un rituel.

En sortant de la gare Saint Lazare, direction le café Illy.
Illy, c'est un souvenir d'Israël.
Nous prenons notre café puis, de la rue Auber encombrée de cars de touristes, nous allons rue Tronchet refaire notre provision.

Après, on improvise.
Hier, pour changer, nous avons remonté la rue du Rocher.
Le Goût a aussi des souvenirs dans cette rue...
Il en a avec moi bien sûr, mais le présent ne l'intéresse pas à ce moment.
Il me parle de son passé.
J'ai cru apercevoir son ancien patron, j'ai appelé l'Homme plongé dans ses souvenirs.
Il a mis un certain temps à réagir.
L'homme au volant ne se décidait pas à partir.
Une rencontre manquée... Ils s'entendaient bien, tous les deux.

J'ai vu aussi Gilbert Melki, plus sobre que dans "La vérité si je mens".
Bel homme...
Ce qui gâche un peu, c'est qu'il avait le téléphone greffé à l'oreille.

Nous avons continué notre montée.
On dirait bien que tous nos pas nous dirigent vers la rue Lévis.
Nous avons acheté des poireaux et du chou chinois.
C'est notre nourriture du moment.
Le Goût a un faible pour la fondue de poireaux, je préfère le chou braisé.
C'est passionnant non ?

Nous avons continué notre marche, emprunté la rue Jouffroy et pris le train à Pont Cardinet.
Nous avions fait un long périple le matin pour aller dans la banlieue d'à côté déguster notre autre obsession, le döner.
Alors nous sommes rentrés sur les rotules, satisfaits.

Café, Gilbert Melki, promenade

31/07/2015

Les gens heureux lisent et boivent du café.

 

café,livres,temps

Petit livre, vite lu, vite oublié comme le deuil qui est le sujet du livre.
Pour oublier, la narratrice part en Irlande en laissant tout derrière elle.
Son café littéraire, sa vie.
Encore un bouquin où l'argent n'a aucune importance.
Son chagrin lui pèse alors elle part pleurer ses morts au bord de la mer.
En Irlande.
C'est "so romantic"...

Sinon, j'ai vu les filles, Petite Sœur commence à m'apprécier.
C'est bien.
Il aura fallu deux ans.
Les deux ans qu'elle a aujourd'hui.

Demain, nous fêterons l'anniversaire des trois.
Femme, fille et petite-fille nées le même mois.

Sinon rien, à part le commentaire débile de la nana qui me traite de vieille conne ainsi que mes lectrices.
Je peux écrire au nom de toutes qu'on s'en moque ?
Si mon écriture et mon amour de ma ville ne lui plaisent pas, qu'elle passe son chemin.

Sinon on dirait Louis XVI qui, le jour de la prise de la Bastille, a écrit dans son journal intime "14 juillet 1789 : Rien."