Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/06/2017

Laissons les volets clos...

canicule,maison,voisin,mauvaise humeur

Depuis deux jours, je ne sors pas.
Je vis dans le noir et je dégouline.
On dirait un fromage trop fait...

Hier soir j'ai regardé les programmes de mon cinéma.
D'habitude, je trouve un film à mon goût mais hier soir rien.
Rien de rien.

Je n'avais plus qu'à supporter le "connard laqué" de la maison du coin.
Celui qui rend toutes les invitations de l'année le 21 juin.
Celui qui ne prévient que ses quatre voisins les plus proches.
Les autres sont sans doute des "va-de-la-gueule", ils n'ont qu'à crever.

L'année de notre arrivée, je suis allée le voir pour le remercier d'empêcher un coin calme et arboré de dormir.
Lui rappeler aussi la loi.
Il a fallu négocier avec son service d'ordre pour entrer car Monsieur se donne des airs ce jour là.

L'année dernière, il a  plu, j'ai réussi à dormir.

Hier vers minuit, il faisait 30° chez moi.
J'ai fermé les fenêtres et essayé de dormir.
J
e n'avais même pas le courage de recommencer le parcours du combattant, franchir son service d'ordre, lui rappeler qu'il n'a pas demandé d'autorisation à la mairie et surtout qu'il n'est pas seul au monde.
Mes deux voisins les plus proches ont deux enfants de quatre ans.

Ce matin, je ressemble à un caniche mouillé, toussant et "respirant par cœur"...

20/06/2017

Ce n'est un secret pour personne.

Nous sommes en "alerte canicule".
Qui dit canicule dit pollution.
Donc la France et les Français sont rouges, toussent, pleurent et vivent dans le noir.

Mon amie d'enfance s'est mariée en mai 1976.
Il faisait chaud, très chaud.
C'était également la canicule.
Ce fut la nuit la plus chaude depuis les premiers bulletins météo.

Depuis, la canicule revient régulièrement mais le réchauffement climatique n'existe pas.
C'est sûrement vrai puisque c'est le Président d'un grand pays qui le dit...

En attendant, on vit dans le noir, volets clos.
On ne sort que le soir.
On dort mal.

Et on entend à la radio, comme une pub, des conseils comme si on était un peuple de débiles, "buvez", "évitez de sortir", "mangez normalement", "surveillez vos voisins".
Nos voisins sont tous plus jeunes que nous.
Comme ils travaillent, on peut mourir déshydraté tranquillement...

 Chaleur, virée parisienne, laissons les volets clos

 

La seule chose que je n'entends pas, c'est " surtout pensez à râler fréquemment ! "
Pourtant ça, ça aiderait à supporter.

Hier, nous avions rendez-vous à Paris avec de vieux amis.
Enfin des amis de longue date.
On a évité le soleil et on a bu des bouteilles d'eau en évoquant nos souvenirs.

Aujourd'hui, on a décidé de ne rien faire mais lentement.

19/06/2017

L'ai-je vraiment reconnu ?

lakevio.jpg

Je suis entrée dans cette galerie par hasard.
J'avais marché dans les rues de Paris.
Je m'étais arrêtée pour boire un café dans un bar d'hôtel.
Endroit anonyme où on peut passer des heures sans être dérangé.

J'étais désorientée.
Non je n'étais pas "en état de choc", cette expression n'était pas à la mode.
Ma mère venait de mourir en lâchant sa bombe : Notre père n'était pas notre père !

je regardais, sans vraiment les voir, une succession de toiles.
Brusquement, je me suis arrêtée devant le portrait de ce jeune homme.

Ce beau brun ténébreux me disait quelque chose pourtant.
J'était sûre de ne l'avoir jamais rencontré et malgré tout, je reconnaissais ces yeux tourmentés, ce côté "je viens d'ailleurs, je ne suis à ma place nulle part".

Je suis sortie, me suis assise sur un banc et j'ai pensé à cette photo que j'avais retrouvée dans les affaires de ma mère.
La photo était celle d'un homme brun que nous ne connaissions pas.
Cet homme qui venait d'ailleurs, pouvait-il être notre père ?

Je ne suis pas retournée dans la galerie.
J'ai repris ma route.
Je suis rentrée chez moi retrouver ma famille.
Celle que je connaissais.
Celle dont le fils était bien celui du père...

 

16/06/2017

Bon, je m'y colle.

copines virtuelles ou non,blog

Il semblerait qu'écrire quelques mots sans importance du genre "Il ne pleut pas assez", "Le jardin est sec", "Je suis au jardin", "Il fait trop chaud à l'intérieur" ou "Mes petits enfants grandissent et m'occupent à plein temps" soit devenu un travail insupportable pour nombre de blogueuses.

Parmi celles qui n'écrivent plus certaines sont plus que des blogueuses.
Elles sont devenues des amies qu'on ne voit pas souvent.
Que ce soit à cause de la distance, du manque de temps, et patin et couffin...

Alors j'ai besoin de lire leurs quelques mots déposés le matin.
Ils me rassurent.

Je sais bien que les blogs ne sont qu'un pâle reflet de la réalité.
Qu'on n'y raconte pas tout, qu'on survole mais ça suffit.

D'autres, qui ne sont pas mes amies, laissent leur aigreur s'échapper.
J'espère que ça leur fait du bien.
Bon, celles là, je m'en moque.

Alors, Mab, Maevina et autres amies, celle aussi qui a les pieds dans l'eau à Trouville et qui n'écrit plus depuis des lustres, rassurez moi !

14/06/2017

Aujourd'hui, c'est mercredi.

les filles,chaleur,dispute.

Aujourd'hui, on va chercher les filles à l'école.
Le Goût ira à l'école maternelle car il marche plus vite que moi.
Pendant ce temps là, j'attendrai Merveille devant "la grande école".

Par mesure de précaution j'aurai mis un paquet de galettes bretonnes dans mon sac.
Merveille est toujours fringalée en sortant et pas toujours de bonne humeur.

Elle va essayer d'aller au restaurant chinois.
Je déteste ce restaurant.
Sa sœur n'y mange que du riz et elle trie tout, les petits pois, le jambon, l'omelette.
Elle ne mange que le riz et deux boules de glace.
Une jaune flashy et une marron qui n'a qu'un rapport lointain avec le chocolat.

On va rentrer par la "Coulée verte".
La petite va vouloir jouer.
La grande va vouloir rentrer pour jouer à la maîtresse.
Je vais m'y coller, j'aurais droit à du calcul rapide et à des punitions.
La petite sera sur les genoux de son grand-père et elle regardera les photos.

La grande voudra les genoux de son grand-père.
La petite ira voler du chocolat.
La petite enquiquinera sa grande sœur.
La grande soeur hurlera sur la petite, qui n'en aura de toute façon rien à faire.

Elles danseront sur notre lit.
Elles prendront l'air innocent devant le truc ravagé.
J'arriverai peut être à les faire colorier.
L'Ours viendra les récupérer alors nous serons sur les rotules.
Et le soir en essayant de lire malgré les paupières lourdes, on se dira en chœur "elles sont vraiment mignonnes, non ?"