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10/02/2016

Lorsque votre blog déblogue.

Vous passez à autre chose.

Merveille vient tout à l'heure.

On verra le reste demain

blog, déraille, demain

08/02/2016

Le jeu de Lakevio 4

Pourquoi suis-je désignée pour aller assister à la fin de ma grand' tante Alice ?

Père dit que ses affaires l'occupent trop.
Mère doit s'occuper des pauvres de la paroisse.

C'est donc à moi de remplir les devoirs de la famille.

Ce train sent mauvais.
Il est particulièrement inconfortable.
En plus, cet homme est trop insistant.
Il me trouve jolie, le dit, le répète à l'envi.

Il me propose des choses inconvenantes comme de descendre du train avec lui, d'aller vivre la grande vie.

Il est laid et insistant mais j'aime mon cousin.
Il s'appelle William, il est beau et je l'aime en secret.
Je lui ferai comprendre bientôt...

Je déteste quitter la maison pour aller tenir la main à une femme que je ne connais pas.
Et qui ne me laissera peut être rien...

Ah ! Vivement que ce train s'arrête !
Cet homme à une haleine de chacal en plus !

Tableau, jeu, Lakevio

07/02/2016

La recherche.

sait germain des près,ours,souvenirs,jeunesse

Hier, je suis partie à la recherche de ma jeunesse et celle de l'Ours.
Je suis allée dans ce qui fut le quartier des éditeurs, des cinémas d'art et d'essai, des petits restaurants russes.

La mienne de jeunesse, contrairement à celle du Goût, est plus à Saint Michel.
J'ai vécu rue Saint Séverin, face à l'église,  dans une petite chambre au dernier étage.
Elle donnait sur l'arrière d'un restaurant "faux italien".
C'était à vous dégoûter de manger italien le reste de votre vie...

Hier en arrivant devant chez Sonia Rykiel, j'ai d'abord cru que me trouvais devant un magasin vendant de la lingerie pour professionnelles.
Puis, j'ai vu les livres, des livres partout !
C'est certainement là qu'on trouve le plus de livres dans le quartier.
Le reste ? Rien d'intéressant, on ne rêve plus.

Je suis passée devant la Rhumerie.
Je n'y ai jamais bu que des cafés.
Nous avons pris la rue de Buci et je n'ai rien reconnu.
C'était la rue commerçante du coin, le Goût qui n'a pas les mêmes souvenirs que moi, connaît moins ce coin où j'allais surtout avec l'Ours.
Je lui dirai, à l'Ours, que la boutique Chevignon existe toujours mais que les petits restaurants russes ont disparu.

Ferré regrettait déjà l'âme de ce quartier.
Il mettrait sans doute le feu aux "boutiques à souvenirs" du coin.

Le Goût allait au "Resto U Mabillon", le plus mauvais de Paris.
Votre servante, elle, allait à la "Mission Catholique Vietnamienne" car on y mangeait correctement pour pas cher.

Nous aurions pu nous rencontrer plus tôt si nous avions déjeuné dans les mêmes endroits...

06/02/2016

Des petits riens qui occupent une journée...

Hier, je suis allée chez le coiffeur.
Ce n'était pas un luxe et le résultat n'est pas fameux mais elle va vite, me sèche les cheveux, me laisse friser et l'addition est modeste.

Ensuite, je suis allée au Monoprix sans le Goût.
C'était chouette.
Je n'avais pas de liste.
Je n'étais pas obligée de le retrouver dans les rayons.
En plus je suis revenue les mains presque vides...

Et puis, celui qui se prend pour "le Châtelain", alors qu'il n'est qu'arrogant, a fait une fête avec projection la nuit dans son jardin.
Il avait commencé en début d'après-midi avant que je parte.
Il y avait une sono et, à écouter depuis notre balcon, on aurait dit un enterrement.

Ce n'était certainement pas un enterrement.
Une fête comme il en fait parfois sauf qu'avant, lorsque nous avions des arbres, on voyait trois malheureux lampions.
Aujourd'hui on voit les gens, même les tables.
Ce n'est drôle pour personne.

Le soir, nous avons regardé "Le métis de Dieu", la vie romancée du Cardinal Lustiger.
Il n'est apparemment pas plus facile de devenir catholique lorsqu'on naît juif, que devenir juif lorsqu'on naît catholique.

C'était bien.

Cheveux, religion, Monoprix

05/02/2016

Paris un jour de grève, ça se mérite.

bar de l'industrie,cousine,bastille

Hier, nous avions rendez vous avec une cousine du Goût.
C'était à la Bastille, au "Bar de l'Industrie".
Evidemment, trois grands cafés se font face au carrefour de la rue Sedaine et de la rue Saint Sabin et portent le même nom...

On a fini par la trouver dans le deuxième café.
J'ai été séduite par l'endroit, des tapis partout, des tableaux partout, un Godin qui fonctionne, plusieurs salles, un plancher de pub anglais.
La tranquillité à deux pas de la Bastille.

La cousine du Goût est malade, plutôt sérieusement mais grâce aux médicaments, elle a un moral d'acier.
Nous avons beaucoup ri, nous avons aperçu sa fille, une jolie presque jeune fille, bien trop sérieuse pour son âge.

Nous eu besoin de marcher en la ramenant devant chez elle car S. fatigue vite.
C'est pour ça que nous avions choisi ce café proche de chez elle.
Nous sommes passés par la place des Vosges.
Nous avons jeté un œil à "L'Ambroisie".
Pas à dire... C'est cosy...

J'ai eu une indigestion de fringues, entre "Zadig et Voltaire", l'auteur préféré de Frédéric Lefebvre, et Bensimon.
Rien que des marques de schmattès onéreuses.
Il n'y a plus de petits coiffeurs comme dans un temps pas si lointain.

Nous sommes arrivés Rue Rambuteau.
Nous sommes passés juste devant LA pâtisserie.
Bon je ne suis pas héroïque tout le temps.
Alors croyez moi sur parole, c'était bon...

Nous avons bien fait d'aller à Paris.
Ce week-end, nous n'avons pas de train et il paraît qu'il va faire un temps de chien.