07/09/2015
Jamais le dimanche.
L'Ours ne téléphone jamais le dimanche.
Si un jour d'hiver notre chaudière fuit et que nous nous endormons pour notre dernier sommeil, je me demande combien de temps mettra l'Ours à réagir.
Il téléphonera le lundi, pensera que nous sommes partis traîner sur Paris.
Idem le mardi.
Le mercredi, il se demandera où il a mis nos clefs ou pensera alors que nous faisons la tête pour une obscure raison.
Je pense que nous serons déjà en sale état lorsqu'il se décidera à venir vérifier.
Si j'écris ça, c'est que je connais l'Ours, il lui arrive de passer juste à côté de chez nous, et de ne pas monter pour boire un café.
Lorsqu'il se trahit au détour d'une phrase, il a toujours une bonne excuse, comme hier par exemple...
09:48 | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : enfants, dimanche, téléphone.
06/09/2015
Tu n'auras pas d'autre dieu que moi.
Le Chat du Rabbin revient et c'est une vraie réussite.
J'étais restée un peu sur ma faim avec le cinquième.
Là je retrouve le chat, celui qui n'a plus le droit de parler à sa maîtresse.
Déjà, je ne peux pas lui résister à ce chat, il me fait penser à Balagan sauf qu'il est gris.
Il aime, il est jaloux, il a du mal à ne pas parler.
Je ne vous en dirai pas plus, il faut le découvrir en amoureux trahi.
09:44 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : chat, paroles, jalousie, amour
05/09/2015
La ferme des animaux.
Hier le bus nous a lâché à Opéra.
Un accident avait détourné les bus alors nous avons marché jusqu'à Saint Lazare.
Là, j'ai vu des pékins moyens, j'aurais tendance à dire en dessous de la moyenne, des militants "L214 Ethique et Animaux".
J'avais l'œil mauvais, j'aime les animaux.
Je donne toujours aux mémés à chats et à chiens des boîtes pour les bêtes qu'elles nourrissent.
Et je ne prends pas la marque la moins onéreuse.
Les chats ont droit à de petits moments de gourmandise...
Mais là, voir cette bande de couillons avec leur pancarte, qui m'interpellent sur ma consommation de viande, qui avoisine pas grand' chose !
Ça a fait ressortir toute ma combativité, à moi qui hier soir ai mangé du poisson.
Ils sont pires que Brigitte Bardot ceux là.
D'ailleurs, ils devraient se méfier, elle castre les ânes...
Ils sont vegan et veulent qu'on devienne comme eux. L'un d'eux a osé me parler de la souffrance de l'animal "lorsqu'on l'égorge, car on l'égorge !".
J'en ai conclu qu'il parlait d'une sorte d'abattage rituel et qu'une population particulière était visée. Toujours la même...
J'ai demandé à cet aimable couillon si les hommes n'avaient pas plus besoin d'aide.
Peut être que dans nos pays riches on mange trop de viande mais on trouve tellement d'endroits sans nourriture du tout...
Il pourrait se rendre utile ailleurs, et il a répondu que les guerres n'étaient pas son problème et que mettre des réfugiés dans des camps le gênait moins que la souffrance des animaux.
Je me suis rappelée et lui ai rappelé que les nazis aimaient beaucoup les animaux mais qu'ils détestaient les vieux, les fous, les juifs et bien d'autres.
Je ne sais pas si ce crétin aimait les animaux, une chose est sûre, il n'aimait pas les gens.
09:53 | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : animaux, végan, abattage, corniaux
04/09/2015
Ca peut ne pas vous plaire mais ça existe.
Nos enfants, nos petits enfants ont la chance de manger à leur faim.
Ils peuvent se couvrir lorsque la température baisse.
Le souci majeur pour tout le monde a été la rentrée des classes.
Nous sommes heureux et nous ne le savons pas.
Ceux qui ferment les yeux devant le petit garçon mort en fuyant son pays se donnent bonne conscience pour pas cher.
Ce n'est ni le premier, ni le dernier, alors se boucher les yeux en disant "je ne veux pas voir !", "ça me fait trop mal" est hypocrite.
J'avoue, je n'habite pas Calais et je peux concevoir que des migrants, ça gêne.
Surtout que l'Europe se les renvoie comme une balle, une "balle aux prisonniers" géante.
On râle déjà devant les femmes voilées et je suis la première à dire : "A Rome fait comme les Romains".
J'en viens à me demander si elles se voilent par conviction, pour que leurs coreligionnaires mâles leur fichent la paix où pour nous rendre notre mépris.
Nos dirigeants, aussi couards que nous, affirment que "nous n'avons pas vocation à accueillir toute la misère du monde".
Il est vrai que l'Etat a tendance à faire des cadeaux à ceux qui n'en ont pas besoin.
Il est vrai aussi que celui qui a du mal à finir le mois regarde d'un sale œil le nouvel arrivant...
J'ai tendance à penser que ce n'est pas la mort d'un enfant de trois ans, aussi cinématographique qu'elle soit, qui va changer la donne.
Mais n'oubliez pas : si on ne donne pas de bon cœur, on vous prend.
Allez ! Secouons un peu notre bel égoïsme !
Ce qui arrive aux refugiés d'ailleurs, nous le connaissons, nous l'apprenons.
Et nos parents l'ont connu...
09:15 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : réfugiés, refus, yeux fermés
03/09/2015
la liste de mes envies.
Je vais éviter d'aller à Paris aujourd'hui.
Vous me connaissez, j'aime la campagne, la solitude, la verdure.
Mais cinq jours maximum.
Ensuite, j'ai besoin de bruit et de fureur.
Pas le bruit de voisinage que je déteste.
Mon rêve un endroit sans bruit à deux pas de Paris.
On me presse de tous côtés pour que je déménage.
Rumeur, fondée, de procès contre le promoteur.
De vente de l'immeuble à la découpe dans quelques années, si ce dernier tient toujours debout.
Mon âge, qu'on me jette à la face sans ménagement.
Tu es jeune, tu ne trouves pas à te loger.
Tu es beaucoup moins jeune, non plus.
Entre les deux c'est trop cher...
Je ne peux pas acheter.
J'ai acheté des librairies, personne n'en sort à la tête d'un patrimoine...
Il faut que je vous donne les réponses à ma note d'hier.
Même le titre était un roman, c'était involontaire, j'en ignorais l'existence.
Ce sont le Goût et une lectrice qui me l'ont dit.
Pour le reste, on trouve, par ordre d'apparition :
- On n'a pas tous les jours du caviar : Johannes Mario Simmel.
- Une journée particulière : AD Julliand.
- Un bonheur insoutenable : Ira Levin.
- Les Misérables : Victor Hugo.
- Une histoire sans fin : Michel Ende.
- Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates :Mary-Ann Shaffer et Annie Barrows
- Madame de. : Louise de Vilmorin.
- Le lendemain, elle était souriante : Simone Signoret.
- La nostalgie n'est plus ce qu'elle était : Simone Signoret.
- Tel-Aviv Suspect : Liad Shoham.
- 24 heures dans la vie d'une femme : Stefan Zweig
- Amok : Stefan Zweig.
La gagnante est Sophie, elle avait déjà toute ma considération, je l'embrasse.
09:35 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : livres, tapis, ciel bleu