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24/06/2015

Vive la sociale !

Je vais chez le médecin tous les trois mois.
Mon généraliste n'est pas chien qui pourrait me faire venir chaque mois pour me signer l'ordonnance pour "soigner" mon asthme.

Je prends trois médicaments différents : un antihistaminique, de la cortisone pour réduire l'inflammation de mes bronches et un bronchodilatateur pour me permettre de respirer correctement.
Sécurité Sociale, disparition, dépenses
Je fais donc mon chèque de 23€ chez le médecin.
La Sécurité Sociale me rembourse 
royalement 7,10€.
Parce que, de franchises en retenues, on me retire des €uros à tour de bras.
Comme c'est un traitement de fond, imaginez le "reste à charge"...

La mutuelle que je paie une fortune chaque mois, me rembourse une poignée de queues de cerises.
Mais juste lorsqu'elle a le temps...

Et je ne parle ici, ni du dentiste chez qui je passe ma vie, ni des lunettes.
Bon, même lorsque j'étais jeune, des dents saines et une vue correcte, ces
 choses indispensables, ont toujours été mal remboursées.

J'ai la désagréable impression que tout doucement, l'Etat fait disparaître la Sécu et nous oblige à payer des assurances privées qui prospèrent pendant que nous dépérissons.

Et là, je parle comme une personne de la classe moyenne, de moins en moins moyenne, mais qui n'a pas droit et c'est une chance à la CMU.

Je refais connaissance en me promenant dans Paris quel que soit arrondissement avec les "sans dents".
Je croise des édentés à chaque coin de rue et je suis certaine que  ce n'est pas un choix.
Sauf les phobiques du dentiste, personne n'aime se promener sans dents,.
N'en déplaise à un Président qui s'est prétendu de gauche pour se faire élire.

Tous ces braves gens qui nous conduisent lentement mais sûrement à nous retrouver comme les Grecs devraient savoir que depuis longtemps, nous ne votons plus pour élire quelqu'un mais pour virer quelqu'un d'autre...

23/06/2015

Il va sans doute pleuvoir.

Il a plu toute la journée hier, j'aime bien la pluie, elle me permet de paresser sans mauvaise conscience.

Je passe de longs moments au téléphone avec ma sœur, ce qui me permet de me rappeler qu'il est urgent de changer de téléphone.
Il ne tient plus la charge.
Je me promets d'en acheter un au Monop'.
Achat que j'oublierai, comme à chaque fois.

Je repasse en regardant une vieille série.
Je ne fais pas mes carreaux, ça ne sert à rien et je garde ma bonne conscience devant mes carreaux sales.

J'aime ces parenthèses.
Le Goût regarde la pluie tomber et n'a pas envie d'aller à Paris.

Mes deux plantes survivantes ont un air guilleret.

Je ne suis pas Verlaine, mon cœur ne pleure pas.
Il jubile...

Pluie, repassage calmeIl I

 

22/06/2015

Je hais la fête de la musique.

Je ne remercie pas Jack Lang pour cette brillante idée, lui qui doit passer cette nuit dans un coin isolé du Luberon.
Bon, "isolé dans le Luberon", c'est une figure de style car lui doit écouter de la musique qui lui plaît avec d'anciens ministres dont il n'est jamais question de baisser les revenus.

Revenons à la musique ou plutôt au bruit.

Hier, les enfants étaient venus pour la Fête des Pères.
Passage bref puisque JJF travaille tous les jours et que ce matin elle devait être sur place à 7 heures.

Merveille faisait de la calligraphie sur mon balcon.
Sa sœur m'ignorait.
"Tu veux dire bonjour à Mamie ?", réponse " Non !"
"Tu veux venir dans les bras de Mamie ?", réponse
" Non !".
En revanche
, des "Papiiii !" en cascade...

Elle n'appelle pas Manou non plus sauf lorsque son père lui passe un savon.
Là on entend distinctement : "Babou, à l'aide".
Oui, elle dit "A l'aide" !

Hier, donc "le Châtelain", un pékin comme les autres mais qui nous toise du haut de son insignifiance, recevait comme chaque année et le même "orchestre" sévissait.
Petite Sœur écoutait et regardait le petit blond du voisin.
La petite brune d'un autre voisin regardait les deux autres.
C'était une scène charmante.

Alors, hier soir, quand les enfants sont partis, fenêtres fermées nous avons regardé un film de Woody Allen que je n'avais pas vu et j'ai oublié "le Châtelain".

Il faut oublier les parvenus.
Leur accorder de l'attention, c'est leur faire trop d'honneur.
C'était bien...

20/06/2015

J'allais écrire...

J'allais vous écrire une note passionnante sur le chat du voisin que je viens d'interdire de séjour chez moi.
Il a déjà vomi sa pelote sur mon parquet.
Bon le Goût a l'habitude...
Ce chat a déjà fouillé ma poubelle la nuit pour ronger la carcasse de poulet.
Lui ! La bête délicate qui ne mange que des croquettes pour chat de luxe.

Hier, il a dépassé les bornes.
Nous ne sommes rentrés que vers vingt une heures et ce bougre de chat dormait toujours sur notre divan mais
pendant notre absence il avait commis un crime impardonnable.
Oui ! Il a dépiauté à coups de dent la couverture  d'un livre que je venais de finir et qui n'était pas rangé.

On peut me faire subir beaucoup de choses mais abîmer un livre, non !
Le chat du voisin est désormais prié d'aller déchirer les livres de ses maîtres.

Puis, tout à l'heure, le téléphone a sonné.
La dernière tante du Goût vient de mourir à l'âge vénérable de quatre-vingt-treize ans.
Vous savez bien, celle qui avait fait la guerre avec le père du Goût, celle qui berçait les enfants morts à la bataille de Monte Cassino.

La dernière vraie pied-noir de la famille est morte.
Plus de "po po po djis ! Eeeeh ! ".

Si le Goût peut encore prendre l'accent de son père, son fils ne peut pas, il ne sait pas.

C'est un moment d'histoire qui vient de s'éteindre sans bruit.
C'est bien la première fois que "tatie R." n'a pas fait de bruit...

chat, livre, punition, famille

19/06/2015

Quand la Rue des Archives...

Quand la rue des Archives se prend pour la rue Saint Honoré.
Elle cible les gays et ça fait un bide.

Quatre enseignes de luxe viennent d'ouvrir rue des Archives.
Toutes ciblant une clientèle masculine, gay de préférence et avec un niveau de vie supérieur.

Ca fait des années que le Marais devient un quartier "gay tourist" et vous connaissez les touristes, ils ne viennent pas à Paris pour s'habiller...
Les gays autochtones sont partis.
Ils ont d'abord émigré dans le 11ème.
Puis ils sont arrivés dans le 20ème.
Et ils sont enfin arrivés en banlieue.
Je les croise dans mon coin, comme nous, ils sont chassés par les prix du logement à Paris.

Cette dérive du BHV, ça s'appelle une étude de marché mal ciblée et menée à contretemps.
Mardi, lorsque nous sommes allés au BHV, rayon bricolage, nous sommes passés devant ces quatre boutiques.
Totalement vides ces boutiques.
Même les terrasses de café ne faisaient pas le plein alors qu'il
faisait beau.

Le BHV ressemble ainsi aux Galeries Lafayette.
Si la clientèle ancienne a changé de crémerie, l'autre n'est pas encore arrivée...

J'espère pour les salariés que le "BHV/Marais" ne va pas devenir une nouvelle Samaritaine.
Vide, fermée et attendant on ne sait quoi.

Luxe, Marais, Gay, Paris