30/12/2020
Fin d'année...
Hier, nous sommes allés dans les grands magasins.
Quelle drôle d'idée...
Le monde était là et bien là !
Particulièrement devant les vitrines du Printemps.
Vitrines que je trouve particulièrement ratées cette année.
Nous devions récupérer un échange chez "Lafayette Gourmet", je suis de moins en moins tentée par leurs produits mais il nous faut bien trouver un but à nos sorties...
Pas de musée, pas de cinéma, pas de jardin des plantes mais de la pluie à revendre.
Alors, certains jours, je regarde une série "Emily in Paris".
Des clichés à revendre sur la ville et les Parisiens.
Nous serions désagréables, nous fumons partout et nous n'aimons pas les gens qui parlent avec accent.
Emily ne connaît de Paris que les quartiers touristiques.
Elle travaille à côté du Luxembourg et va faire ses petites courses dans le Marais au Marché des Enfants Rouges.
C'est charmant, elle me promène dans ma ville et je ne rentre pas trempée.
Je n'ai toujours pas commencé le tome II d'Etés anglais alors que j'ai adoré le premier.
Cette année restera particulière.
09:52 | Lien permanent | Commentaires (8)
27/12/2020
Nowel, Nowel !
On a vu les enfants et les petites, enfin !
On a aussi vu ce que le Père Noël leur a apporté pour « Nowel »…
P’tite Sœur fait encore semblant de croire au Père Noël mais je me demande si ce n’est pas comme la grande il y a quelques années qui y croyait encore pour faire plaisir à ses parents.
Quand on est sorti de la cuisine et qu’on a crié « Oh ! Il est passé ! » la grande et la petite se tenant par la main son arrivées en courant tandis que JJF disait devant la porte « Mince ! Je n’ai vu que le bout du traîneau dans le ciel ! »
P’tite Sœur a dit à l’Ours « Papa, tu sais quoi ? Il y en a une à l’école eh bien ses parents lui ont dit que le Père Noël n’existe pas ! »
Et l’Ours, plein de sagesse lui a répondu
- Et les jouets là, ils sont arrivés comment ? Tu crois que c’est Amazon qui a pu livrer tout ça sans que tu t’en aperçoives ? Hmmm ?
- Non, c’est pas possible mais…
- Et tu les crois ? Ils n’en savent rien ! Comment tu peux faire confiance à des gens qui... Des gens qui croient même en dieu…
Le repas qui a suivi a été délicieux, préparé par Manou qui cuisine bien mais hélas est dévorée d’arthrose et marche pliée comme une petite vieille.
Même le Goût s’est couché à une heure et demie sans dodeliner de la tête et a eu deux superbes cadeaux, un qui se boit, un qui se lit.
J’ai dévasté le cadeau de Manou ce qui a donné lieu à une séance de la tragédienne qui a donné cette fois l’impression que l’adolescence a bel et bien commencé.
C’était bien.
Agité mais bien…
10:05 | Lien permanent | Commentaires (12)
22/12/2020
Noël et couvre feu.
Je vois que beaucoup d'amies blogueuses se débattent avec des plans de table compliqués pour Noël.
Chez nous, ce sera comme d'habitude.
On ira chez les enfants, sans peur particulière, tous ayant déjà été malades lors du premier confinement.
Quant à nous, nous ne faisons pas grand chose.
Le temps est dissuasif.
Les musées sont fermés.
Tout le reste nous tient sages...
La Tornade est coincée dans sa perfide Albion.
Son passage éclair a été annulé.
Nous avons donc, comme beaucoup, une vie palpitante...
Vivre à Paris au temps du Covid ne présente pas beaucoup d'avantages car notre appartement est petit.
Je n'ai même pas fini de trier les photos qui nous restent.
Les tiroirs à fouillis resteront donc des tiroirs à fouillis.
Programme du jour ?
Aller à la pharmacie pour renouveler mon ordonnance.
Mais demain, c'est récré ! On va aller acheter Télérama !
C'est excitant, non ?
10:14 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : noël, enfants, petites filles
19/12/2020
Le Dieu des tous petits riens.
Lors du premier confinement, le seul, le vrai, on était seul au monde.
Le Goût et moi montions tranquillement jusqu'au cimetière Saint-Vincent, fermé, et reprenions notre chemin sans peur et sans masque -on n'en trouvait pas- jusqu'à la maison.
On ne trouvait pas le temps long.
Nous sommes partis en juillet puis en août sans crainte mais avec le masque qui était devenu obligatoire.
Nous avions encore des cafés et des restaurants.
Nous étions dans une petite ville de province alors peu touchée.
Aujourd'hui, cette petite ville est comme les autres, très touchée et, comme à Paris, tout le monde connaît quelqu'un qui a eu le Covid.
Aujourd'hui, on est mou, il fait gris et il pleut.
Le Covid est toujours là.
Grimper la colline de nous intéresse plus.
Nous retrouver sur les grands boulevards non plus.
C'est pourtant le seul endroit où on peut soulager sa vessie...
Alors on se force à faire quelques petites courses pour acheter des fruits et des légumes.
On ne s'ennuie pas, non...
On regrette seulement notre vie d'avant.
On s'est même abonné à Netflix !
Bon pour l'instant, on a regardé une seule série.
Même pas, seulement une "saison", on n'est vraiment pas accro.
On nous a mis des guirlandes dans la rue, des sapins de Noël.
Vu qu'à vingt heures on est consigné chez soi et que, que notre rue est silencieuse, le moindre bruit devient important.
Justement, hier soir, en entendant des voix à vingt-trois heures, j'ai cru à un accident !
Le silence est revenu presque immédiatement.
Ce fichu virus nous a déjà volé un an de vie et la vie est courte.
09:44 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : noël, virus, auto-confinement
16/12/2020
Pratiquer l'auto-confinement
Depuis hier on n'a plus d'attestation, on peut aller où on veut.
"Chic ! " me dis-je, alors qu'avec ou sans attestation je suis coincée...
L'auto-confinement, on le pratique depuis le 30 octobre.
Nos amis n'habitent pas à côté de chez nous.
Les plus jeunes ne veulent pas nous voir de peur de nous contaminer.
Ceux de notre âge restent chez eux.
On est quand même allé aux Galeries Lafayette.
Bon, la visite est toujours intéressée car ils ont des sanitaires impeccables.
Hélas je ne dirai pas la même chose de leur "Espace Gourmet"...
Faute de touristes et de Parisiens et malgré l'agrandissement des allées pour respecter les consignes gouvernementales, le frais fait triste figure.
Les coquilles Saint Jacques dépérissent sur l'étal du poissonnier.
Les tomates faiblissent, le jambon se dessèche et l'acheteur lambda repart avec un pot de miel...
Il nous reste la rue des Abbesses, les livraisons à domicile, les sacs posés devant la porte et le livreur s'enfuyant vers l'ascenseur après son coup de sonnette.
Nous aimerions pourtant boire un café, même mauvais, avec des amis...
09:50 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : noël, confinement, liberté ?