14/12/2020
J'ai pas de tête mais j'ai des jambes...
C’est de saison et Rembrandt, qui savait sûrement qu’on resterait coincé pour Noël avait déjà prévu de bafouer les consignes en matière de « gestes barrière ».
La preuve.
Néanmoins, pour ce dernier devoir du premier trimestre de l’année scolaire 2020-2021, une histoire sur le fameux et si peu suivi « message de Noël » serait bienvenue.
Alors, lectrices chéries, à lundi.
"Enfant, j'avais l'âme pieuse" chante Barbara.
Je ne peux hélas chanter la même chose...
Chez nous, Noël est depuis toujours le sapin, le Père Noël, la joie de se retrouver, le repas et les sourires des enfants.
Les Nativités, les Pieta, les Annonciations, c'est au musée.
Le tableau proposé par le Goût n'est pas mon préféré.
De Rembrandt je revois plutôt "L'Écorché" et surtout ces quelques fleurs dans un verre très quelconque, un tout petit tableau accroché si férocement qu'on avait l'impression que si on s'approchait trop, le mur allait s'effondrer.
"Enfant, j'avais l'âme pieuse chante Barbara."
J'ai beau essayer d'avoir "l'esprit de Noël", la seule chose qui me vient c'est "Petite Heure Bleue, vous avez mauvais esprit !!!"
09:38 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : nativité, noël, rembrandt
13/12/2020
Il pleut, il pleut bergère.
Il pleut sur Paris.
J'ai l'impression que nous n'avons plus que deux saisons.
Une saison blanche et sèche et la mousson.
Seul un coeur pur peut apprécier ce temps de sagouin.
Les étés anglais ne sont plus d'actualité, pas plus que les oranges amères sur la plage de Tel-Aviv.
Bel ami est de sorti dans le respect des gestes barrières.
Le chien jaune aboie à la lune et m'empêche de dormir.
Une odeur de gingembre me chatouille les narines et je rêve d'un clafoutis aux tomates cerises.
Nous aurons une vie merveilleuse dans quelque temps.
Ne croyez surtout pas que ce texte est sans queue ni tête.
J'y ai glissé une dizaine de titres.
À vous de les trouver...
09:51 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : paris sur pluie, dimanche
10/12/2020
Bizarre, vous avez dit bizarre comme c'est étrange.
On vit une année étrange.
2020 et probablement 2021, resteront des années entre parenthèses.
Une année sans musée, avec une seule exposition sur Turner.
Le gâteau du salon de thé valait lui le déplacement.
Quelques restaurants avec des amis.
Un dîner chez d'autres amis dans le Marais.
Deux fêtes "d'anniversaires groupés" pour cinq personnes et c'est pratiquement tout.
Ah si ! J'allais oublier cette parenthèse super chouette : Les vacances chez ma soeur avec les petites et le Goût !
Je ne suis pas malheureuse même si les toilettes des Galeries Lafayettes c'est quand même limité comme sortie...
J'ai l'impression d'avoir une annexe là bas.
Alors hier, lorsque nous sommes allés à la mairie où nous sommes restés deux minutes et que nous avons emprunté la rue du Poteau, j'ai eu l'impression de partir à l'aventure.
Ne rêvez pas ! Comme partout, seuls les commerces de bouche sont ouverts.
D'ailleurs la rue du Poteau est vivante parce que le Parisien, même confiné, se nourrit...
Je me suis arrêtée devant les volaillers, j'ai regardé les poireaux, j'ai fait un trottoir, puis l'autre, l'aventure pas loin de chez soi.
J'ai trouvé la baguette délicieuse.
Elle venait d'ailleurs.
L'aventure est au coin de la rue.
On devient touriste à côté de chez soi.
09:35 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : paris, grands magasins, mairie du 18ème
07/12/2020
Voici des fleurs, des feuilles et des branches...
D’après vous, que font cette tasse et ce sac, abandonnés là, comme si la hâte avait saisi sa propriétaire ?
Vous aurez bien une idée d’ici lundi, non ?
Cette toile d’Adeline Goldminc-Tronzo devrait vous inspirer.
Louise, pour une fois, rentre tôt.
Pas de mari ni d'enfants pendant un bon moment.
C'est un plaisir qui n'arrive pas si souvent.
Louise a jeté son sac "comme une poignée de sottises".
Elle donnerait l'exemple quand les enfants seraient là...
Elle se sert une tasse de thé puis part chercher son livre.
Elle le perd toujours.
A défaut du livre, elle a trouvé une lettre.
Son mari, compagnon et amant est parti !
Déjà le coup était dur mais il y avait pire : il était parti avec le mari de sa supérieure hiérarchique !
Ne croyez pas que leur chagrin mutuel allait arrondir les angles.
Leurs rapports étaient déjà tendus.
Louise voulait la place d'Adèle.
Elles allaient donc s'accuser mutuellement de la fuite de leur mari respectif.
Adèle ne pensait qu'au travail.
Louise ne pensait qu'au travail.
Les femmes de pouvoir ne valent pas plus cher que les hommes de pouvoir.
Et dire que lundi elles seraient la risée de toute la Banque Palatine.
09:36 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : devoir de lakevio-le goût, couleur, sac à
05/12/2020
Paris sur épidémie.
C'est drôle, nous nous méfions davantage depuis le deuxième confinement que lors que premier.
Ce dernier avait le mérite d'être clair : Tout le monde à la maison, les animaux étaient les rois de Paris, il faisait beau et pas de voitures.
Ce deuxième confinement ne ressemble à rien.
Des embouteillages, des gens non masqués et des fêtes clandestines, des chiffres qui ne baissent pas vraiment sur Paris (il faut chercher pour trouver).
Ce n'est pas vraiment encourageant.
Pour la première fois, et je déteste ça, je me suis beaucoup servie du Net.
Je n'achète la viande que chez le boucher -et on ne mange pas beaucoup de viande-.
Je n'achète les fruits et légumes chez un producteur local et ma baguette chez des bons boulangers.
Heureusement, ce n'est pas ce qui manque dans le coin.
Il y a quelques jours, le Goût avait acheté un petit rôti.
Au moment de le faire cuire, il lui trouve une sale odeur, notre repas du soir a fini à la poubelle.
Il a téléphoné au boucher car il ne voulait pas lui dire à haute voix dans la boutique et il lui a signalé qu'il a dû jeter son rôti..
Hier, nous sommes allés chez lui chercher de quoi nous nourrir.
Élégamment, il nous a dit "zéro €uros" pour les produits.
Nous n'avons rien payé et en guise de dédommagement, nous avons reçu un pâté maison au piment d'espelette.
J'ai bien aimé le geste, et pourtant, nous sommes des petits clients.
Il est vrai que nous préférons peu mais bon.
Je n'ai malheureusement rien de plus palpitant à écrire...
Je lis mais je n'ai pas envie de faire des critiques de mes lectures.
Je regarde petitement la saison 4 de Crown, je veux la faire durer...
09:58 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : paris, couvre feu, lecture