Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/08/2021

Commissaire général aux questions juives.

manifestation,antivax,liberté

Aujourd'hui, comme chaque samedi, certains vont manifester contre le vaccin, contre le "pass" et continuer à raconter que ce virus n'est qu'une "grippette".

Certains vont jusqu'à comparer la vaccination à la Shoah !
J'ai honte pour ceux-là !
Mon père, qui a bénéficié de l'hospitalité d'un camp en Pologne, en est revenu phobique à la médecine, à toute forme de médecine.
Il est allé jusqu'à traiter de nazi l'ophtalmo que ma mère avait réussi à faire venir à la maison.
C'est dire le souvenir qu'il avait gardé de la médecine du camp...
Je n'ai jamais su exactement ce qu'il avait subi.
Comme beaucoup, il n'a jamais parlé de cette période.

Je peux tout à fait comprendre la peur réelle du vaccin pour des raisons propres à chacun, que ce soit une phobie ou un souvenir épouvantable d'hôpital.
En revanche ceux qui en font un combat imbécile, qui mélange la politique, qui croient que le vaccin va les empêcher de penser, ce qui ne serait pas inutile pour certains.
Quant à ceux qui en profitent pour raconter des inepties partout mais qui ne sortiront pas de chez eux de peur d'attraper cette grippette qui n'existe pas, que dire ?
C'est tellement plus simple de faire campagne sur son ordinateur et de censurer ceux qui ne sont pas d'accord, c'est à dire la grande majorité qui a accepté ce vaccin.

Chaque vaccin a eu ses détracteurs depuis Pasteur et même Jenner.
Pourtant si aujourd'hui on ne souffre plus de la polio, de la variole et d'autres maladies c'est grâce aux vaccins qui ont eu eux aussi leurs détracteurs.

Heureusement, une triste nouvelle vient leur donner tort, comme ce Britannique heureux d'avoir attrapé le Covid et ravi aussi de n'être pas vacciné.
Bon, il est mort la semaine suivante.
Aussi sûrement de sa bêtise que du Covid.

15/07/2021

Paris sera toujours Paris !

Hier, partis pour des courses lointaines, qui nous auraient conduits au Bon Marché, nous nous sommes retrouvés, sans sommation, Place de Clichy.

Les "gilets jaunes" étaient de retour !
Une poignée de "gilets jaunes" occupait la place, une petite poignée...
Je crois que les CRS étaient plus nombreux que les manifestants.
Ils sont d'ailleurs costauds et protégés les CRS d'aujourd'hui.

Hier, ils étaient bon enfant.
Pendant que la poignée de manifestants jouait du tambour, un gay très gai et très aviné faisait des propositions à toute la rangée, appelant un d'entre eux "ma cocotte".
Fallait voir la cocotte, un vrai pilier de rugby...
Nous avons donc continué à pied pour finir rue de Lévis.
Nous y avons acheté des tomates et bu un café en terrasse.

Il paraît que la petite poignée de "gilets jaunes" a été rejointe par une grosse poignée "d'antivax".
Oui, ceux qui font vacciner leurs enfants mais ont peur de je ne sais quoi pour eux.

J'ai confiance en mon médecin, qui est d'ailleurs vacciné et comme on va vivre longtemps avec cette cochonnerie de virus, je ferai si on me le demande,  autant de rappels que nécessaires...

paris,manifestation,crs

paris,manifestation,crs

30/01/2020

Vivre à Paris.

manifestation,pompiers,médecin,paris

Au bout de cinq semaines de "service non assuré", le bus 20 annonçait mardi  "service complet" !

Il nous était donc possible de traverser Paris pour aller voir notre généraliste dans le Marais.
Ce médecin exerce dans une rue pleine de tentations, pleine de librairies, de traiteurs,  de chocolatiers.
Oh il a bien changé ce coin !
Son seul attrait quand l'Ours était petit était le Monoprix au métro Temple.

Le bus nous a lâché à côté de la rue Montorgueil, mêmes boutiques que rue de Bretagne mais une pâtisserie historique en plus, Stohrer, et une libraire de moins.
Sinon c'est le même Paris pour touristes.
Touristes d'ailleurs absents pour cause de grève et de virus.

Nous sommes sortis, lestés de notre ordonnance et délestés d'un chèque.
Le Goût avec son ordonnance habituelle pour la préparation de ses petites gélules qui le rendent alcalin, rein unique oblige.
Moi avec mon ordonnance pour "cacher" un asthme car il n'y a toujours rien sur le marché pour guérir, juste des trucs pour planquer les symptômes.

Il faisait beau.
Les pompiers manifestaient.
Les policiers gazaient.
Il nous a fallu marcher longtemps pour trouver un autre bus qui nous permettrait de rentrer chez nous.
Alors nous sommes passés par le BHV qui continue à perdre ses clients mais qui n'en a cure.
Il loue ses surfaces à de grandes marques qui lui rapportent plus que le chaland.
La rue des Archives est toujours une nouveauté, les boutiques changent à une vitesse folle.

Dire que nous avons vécu quinze ans dans ce quartier, un record.
Nous avons déménagé souvent, changé de trottoir, passés du IVème au IIIème arrondissement.
J'ai quitté ce coin sans regret et lorsque je vois ce qu'il est devenu, j'en suis encore plus satisfaite.

06/05/2018

La mauvaise éducation.

Hier, on avait besoin de café.
On a donc pris le bus tranquillement.
Nous étions plusieurs à l'attendre sur la petite place et il faisait beau et chaud.
Un vrai temps à manif...
Arrivés Place Clichy, le bus nous a lâchés alors on a continué à pied jusqu'à la rue Tronchet.
Nous n'avons pas vu un seul manifestant mais des forces policières en pagaille, des rues barrées.
Evidemment notre boutique était fermée pour cause de déménagement...
On a donc continué vers l'Opéra, toujours sans manifestants mais toujours avec la police.
Je pense que les manifestants avaient déjà atteint la République mais la police était toujours là.
On a donc décidé de boire un café à celui des Galeries Lafayette Gourmet.
On a attendu, attendu, il n'est jamais venu.
Je parle du serveur.
En partant, j'ai dit au manager qu'on reviendrait lorsqu'il serait rodé.
Au Galeries Lafayette, le café change toujours d'enseigne.
Parfois c'est bien, d'autres fois, c'est foutraque.
Là, c'était foutraque...

On s'est replié sur un autre café, celui de la rue Auber et qui a le malheur d'être situé devant un arrêt de bus à touristes.
Et non, le Français ne détient pas le record de la mauvaise éducation !
Dans ce café, s'installent des gens qui ne commandent rien, utilisent les sanitaires, beurk et s'envolent à l'appel de leur guide.

Mais le sommet de ce que j'ai pu voir a été atteint hier.
Trois femmes dont une qui bouchait le chemin, une qui donnait un biberon à un gamin, au plus fort de son sans-gêne j'ai cru qu'elle allait le changer sur la table !
La troisième visiblement ne connaissait pas les usages de la politesse la plus élémentaire...

Elles sont restées là, discutant à voix très haute.
Je sais tout de leur voyage annulé en Bretagne, alors qu'elle n'avaient pas même commandé un café.
Le serveur, un jeune homme charmant à qui j'ai demandé si c'était normal et si ça ne le dérangeait pas m'a dit "Mais il y a un écriteau qui dit que les toilettes sont réservées aux consommateurs ! "
Il était touchant de naïveté...

café, rue Tronchet, manifestation

12/01/2015

Comme un malaise aussi.

Hier, lorsque j'ai écrit ma note, j'écrivais mon ressenti.

J'ai si souvent manifesté pour des causes qui me tenaient à cœur et pour un résultat inexistant...
J'avais entendu les journalistes de Charlie, j'étais et je suis toujours d'accord avec eux.
Le journal allait tenir six mois au plus, faute de lecteurs et François Hollande leur avait refusé l'aide qu'il a trouvée le lendemain de l'attentat.

Une petite bande de terroristes tue une bonne partie de la rédaction.
Je suis toujours incapable de comprendre ce genre d'action, surtout que les journalistes de Charlie ont tapé avec allégresse sur les trois religions monothéistes et sur les institutions établies.

Je ne comprends pas plus la démarche de celui qui est allé un jour de shabbat dans une épicerie casher pour tuer des juifs.

Je suis heureuse que la foule ait été mobilisée mais je suis trop vieille pour croire aux lendemains qui chantent.

Que restera t-il de ce moment dans quinze jours.

Et puis, vous ne m'empêcherez pas de penser qu'inviter à cet énorme mouvement des chefs d'Etats qui refusent la liberté de la presse à leur peuple, ça fait un peu fouillis.
C'est d'ailleurs la première remarque qu'à faite Luz...