30/01/2020
Vivre à Paris.
Au bout de cinq semaines de "service non assuré", le bus 20 annonçait mardi "service complet" !
Il nous était donc possible de traverser Paris pour aller voir notre généraliste dans le Marais.
Ce médecin exerce dans une rue pleine de tentations, pleine de librairies, de traiteurs, de chocolatiers.
Oh il a bien changé ce coin !
Son seul attrait quand l'Ours était petit était le Monoprix au métro Temple.
Le bus nous a lâché à côté de la rue Montorgueil, mêmes boutiques que rue de Bretagne mais une pâtisserie historique en plus, Stohrer, et une libraire de moins.
Sinon c'est le même Paris pour touristes.
Touristes d'ailleurs absents pour cause de grève et de virus.
Nous sommes sortis, lestés de notre ordonnance et délestés d'un chèque.
Le Goût avec son ordonnance habituelle pour la préparation de ses petites gélules qui le rendent alcalin, rein unique oblige.
Moi avec mon ordonnance pour "cacher" un asthme car il n'y a toujours rien sur le marché pour guérir, juste des trucs pour planquer les symptômes.
Il faisait beau.
Les pompiers manifestaient.
Les policiers gazaient.
Il nous a fallu marcher longtemps pour trouver un autre bus qui nous permettrait de rentrer chez nous.
Alors nous sommes passés par le BHV qui continue à perdre ses clients mais qui n'en a cure.
Il loue ses surfaces à de grandes marques qui lui rapportent plus que le chaland.
La rue des Archives est toujours une nouveauté, les boutiques changent à une vitesse folle.
Dire que nous avons vécu quinze ans dans ce quartier, un record.
Nous avons déménagé souvent, changé de trottoir, passés du IVème au IIIème arrondissement.
J'ai quitté ce coin sans regret et lorsque je vois ce qu'il est devenu, j'en suis encore plus satisfaite.
09:50 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : manifestation, pompiers, médecin, paris