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12/01/2015

Comme un malaise aussi.

Hier, lorsque j'ai écrit ma note, j'écrivais mon ressenti.

J'ai si souvent manifesté pour des causes qui me tenaient à cœur et pour un résultat inexistant...
J'avais entendu les journalistes de Charlie, j'étais et je suis toujours d'accord avec eux.
Le journal allait tenir six mois au plus, faute de lecteurs et François Hollande leur avait refusé l'aide qu'il a trouvée le lendemain de l'attentat.

Une petite bande de terroristes tue une bonne partie de la rédaction.
Je suis toujours incapable de comprendre ce genre d'action, surtout que les journalistes de Charlie ont tapé avec allégresse sur les trois religions monothéistes et sur les institutions établies.

Je ne comprends pas plus la démarche de celui qui est allé un jour de shabbat dans une épicerie casher pour tuer des juifs.

Je suis heureuse que la foule ait été mobilisée mais je suis trop vieille pour croire aux lendemains qui chantent.

Que restera t-il de ce moment dans quinze jours.

Et puis, vous ne m'empêcherez pas de penser qu'inviter à cet énorme mouvement des chefs d'Etats qui refusent la liberté de la presse à leur peuple, ça fait un peu fouillis.
C'est d'ailleurs la première remarque qu'à faite Luz...