06/11/2006
Chic mon serveur refonctionne !!!
La blanquette était délicieuse, la connexion internet inexistante. J'ai eu l'Ours au téléphone : "Elle fonctionne ta ligne ?". Il a téléphoné à un copain "Elle fonctionne ta ligne ?"
Nos connexions ne fonctionnaient pas, mon serveur, je ne lui fais pas de pub, celui qui vient de licencier ses techniciens pour ne garder que les commerciaux, n'a pas vraiment fait son travail correctement, un petit peu de Net hier après midi, pas du tout ce matin.
Lorsque j'ai enfin eu une connexion, je n'avais plus le temps d'écrire, nous avions revêtu nos tenues de combat, le tee-shirt maculé de peinture et son fidèle compagnon, le pantalon qui finira à la poubelle dès que la chambre sera terminée.
Madame de. a peint la porte, c'est nickel, l'homme lorsqu'il est revenu de son RV furieux, a attaqué le plafond, la colère va bien au plafond, j'étais chargée de peindre la fenêtre, je ne suis pas fière de moi, ma fenêtre est vraiment à refaire, c'est pas une deuxième couche qu'il faut passer, c'est repasser derrière moi et recommencer.
Ma chambre sent la peinture, il fait froid et les fenêtres sont ouvertes, je n'ai plus un sac à main qui traine, ils sont tous cachés dans un placard, j'ai ramassé ma pile de livres et je m'offre une récréation, vous lire..
18:40 | Lien permanent | Commentaires (18)
05/11/2006
Veuillez nous excuser pour cette interruption involontaire des programmes !
Hier soir, j'étais tranquillement en train de découvrir une série télé "Charmed", une histoire de sorcières qui sauvent le monde, je ne peux pas vous dire exactement de quoi ça parle, c'est la première fois que je regarde.
Il faut dire que le samedi soir, les programmes télé ne sont pas follement aguichants, donc mes 3 sorcières étaient en train de sauver le monde, Balagan était collée contre moi, l'homme pestait, tout était parfait dans un monde parfait.
Par moment, la lumière baissait, un coup de mes sorcières ? Brusquement, plus de télé. Il faut savoir que ma télé est belge, ne voyez aucune relation entre le programme regardé et la belgitude de ma télé, mais ma télé belge n'est pas compatible avec la télé française, je suis donc obligée d'être abonnée à Noos pour regarder les chaines gratuites.
En pleine bagarre de sorcières, Noos m'annonce que mon câble ne fonctionne plus : "Vérifiez les branchements" me dit mon écran, comme je ne suis pas franchement branchée par Charmed, je décide d'aller finir mon polar, au chaud, sous la couette.
Ce matin, j'apprends qu'un délestage EDF a eu lieu, je suis aussi privée de ma connection internet, je déteste ça mais j'en profite pour débarrasser le fauteuil de ma chambre, des sacs, écharpes et autres babioles qui s'entassent au fil du temps.
L'homme prépare une blanquette, ça sent délicieusement bon.
Je devrais être privée d'internet plus souvent.
12:50 | Lien permanent | Commentaires (33)
03/11/2006
Ah qu'il est laid, l'air de Paris
Ah qu'elle est belle la maison de l'Air, ah qu'il est pas terrible, l'air qu'on respire.
L'homme est un bibelot qui aimerait vivre de ses rentes mais comme il n'en a point, il est parfois obligé de gagner de la fraîche, de l'oseille, des maravedis, de l'artiche, du flouze, du pèze, du blè, de la maille, et de mettre deux thunes dans le bastringue pour nourrir la chose qui miaule à côté de moi.
Pendant qu'il use sa salive à convaincre des clients, qui sont comme tous les clients, lorsque le travail est fait le paiement peut attendre, moi, je m'encanaille à la maison de l'air avec un jeune de 9 ans.
Il a certainement tiré le plus grand profit de sa visite, plus que votre servante, l'effet de serre, gniark, gniark.
J'ai quand même trouvé que la maison de l'air, justement n'en manquait pas, avec son : "Consommer moins de viande", pas pour être en meilleure santé, non il faut tuer tous les bovins, ovins et autres animaux péteurs, ils sont responsables du trou dans la couche d'ozone !
Pour faire plaisir à l'automobiliste qui roule en 4x4 dans la jungle parisienne, faut bien ça pour aller dans les centres commerciaux, la jolie maison de l'air parle peu de la pollution "voiturière".
Je suis revenue en bus, d'accord, je ne sais pas conduire mais je peux vous assurer que les voitures étaient plus nombreuses que les bus.
18:30 | Lien permanent | Commentaires (18)
02/11/2006
Le Milky branlou questionnaire
1. Vous faites partie de la dernière génération qui a...
- Qui a pratiqué une relative sagesse de peur d'être enceinte !
2. Vous faites partie de la première génération qui a...
- Qui a trouvé du travail sans même en chercher !
3. Sur quoi portait votre dernière recherche google ?
- J'utilise Yahoo, j'ai cherché des photos de Doisneau
4. La fois où vous vous êtes aperçu qu'on se trompait sur votre compte ?
- Lorsqu'on à dit à l'homme, la veille de notre mariage, que je couchais avec mon patron !
5. A quelle occasion vous-êtes vous inspiré d'une fiction pour votre vie réelle
- Lorsque je me suis prise pour Meg Rayan dans You've got a mail, j'ai acheté une petite librairie à côté de la FNAC
6. Votre plus gros acte manqué ?
- Je ne manque jamais rien, je ne fais que des erreurs grossières !
7. Quelle est la trace la plus manifeste de vos origines dans votre maison ?
- Les romans de Stefan Sweig
8. Le cadeau le plus nul qu'on vous ait fait ?
- Un agenda pour être à l'heure
9. La dernière chose dangereuse que vous avez faite, petite inconsciente ?
- J'ai épousé l'homme !
21:00 | Lien permanent | Commentaires (17)
01/11/2006
Une journée dans les arbres
Aujourd'hui j'avais rendez vous avec la nostalgie, lorsque je suis partie visiter le Parc de Belleville, je ne savais pas que j'allais tomber sur le Paris de mon enfance, celui qui n'existe plus sauf dans ce coin de Paris oublié par le temps.
Nous avions 10 ans, nous voulions tirer les sonnettes et partir en courant, nous avions 15 ans et faire comme les amoureux qui s'embrassaient sur le banc public (ils n'ont même pas vu que nous les prenions en photo), nous avions 18 ans et c'est nous, là sur le banc, seuls au monde, à nous embrasser.
J'avais ma jupe plissée bleue marine, mes socquettes blanches, j'allais chercher le pain chez le boulanger, l'homme était en culottes courtes, il jouait aux billes, ou il révait à l'ampli qu'il allait faire, celui qu'il a finalement fait et qui lui a coûté un pull blanc et un début d'incendie chez ses parents.
Madame de avait 8 ans, elle n'était pas encore partie construire des chateaux en Espagne, elle jouait les petites filles sages, elle gardait les yeux baissés.
Nous nous sommes arrêtés boire un thé à la menthe, nous avons presque entendu Mouloudji et la môme Piaf chanter.
Aujourd'hui, j'ai retrouvé mon enfance à Belleville, nous habitions tous des quartiers différents et pourtant nous étions redevenus des enfants.
19:20 | Lien permanent | Commentaires (26)