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11/11/2006

La malediction des transports a encore frappé !!

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Aujourd'hui, l'homme et moi sommes allés déjeûner chez un couple de blogueurs, si je vous dis que nous avons dégusté un excellent pot au feu et que le gâteau au chocolat était délicieux, vous aurez peut être deviné !

A l'aller, déjà, nous avons eu des problèmes pour acheter des billets, nous partions sur les traces des vacances enfantines du bibelot ! l'homme est jeune encore, oui le "encore" peut faire craindre le pire mais la campagne de son enfance est devenue la grande banlieue parisienne.

A l'arrivée, la blogueuse, grand mère de fraîche date nous attendait à la gare, la journée a été trop courte.

Au retour, la gare était fermée, aucune possibilité d'acheter des billets, nous avons décidé de prendre le train et d'essayer de trouver le contrôleur, à première vue pas de contrôleur, à l'arrivée non plus, mais un train qui a pris son temps, le démarrage a été long, le freinage brutal, le train a repris sa route à 2 à l'heure, c'est la vitesse moyenne des trains lorsque je suis dedans.

Arrivée à la gare de Lyon, nous n'avions plus qu'à faire 4 stations de métro avec un changement à Nation. A peine assis, nous avons entendu une annonce, un passager était sur les voies à Chatelet, nous devions donc être patients, l'homme a lu Libé -il faut soutenir un journal moribond- une vingtaine de minutes écoulées, le métro est arrivé et miracle aucun incident technique. Nation, une vingtaine de minutes d'attente pour les 2 dernières stations, une remontée pénible de la rue, en bons parisiens, après une journée à la campagne, nous ne pouvons plus respirer dans notre bonne ville.

Retirer les manteaux, nourrir la bestiole qui miaule comme si elle avait été abandonnée et la civilisation montre le bout de son nez, la maréchaussée barre notre petite rue, un jeune homme au vocabulaire imagé menace de tuer la mère d'un camarade, les flics embarquent avec difficulté notre belle jeunesse.

Et là, brusquement, j'ai un doute, je me demande pourquoi j'aime Paris !

10/11/2006

Le vieux pull pourrait bien avoir quelques trous supplèmentaires

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L'homme déteste être en retard, tout le contraire de moi qui considère que partir à l'heure du rendez vous c'est faire preuve de bonne volonté.

Suivant l'homme et ses principes, je suis arrivée devant l'immeuble de la dermato à 17 h 15, moche l'immeuble, du neuf qui a mal vieilli, un ascenseur aux normes, je déteste les ascenseurs aux normes, heureusement que j'étais avec l'homme, j'ai fermé les yeux et hop j'étais au deuxième étage.

Le couloir était d'une tristesse, sombre, Madame de aurait dit : "Faut tout refaire" et pour une fois, elle n'aurait pas eu tort. J'ai sonné et j'ai failli repartir en courant, vous vous souvenez de l'époque des murs marron et jaune, c'était ça sauf que le marron avait pris le dessus, un bazar dans son couloir, pourtant aucun trace de travaux en cours, des cartons d'archives empilés, certains dépités étaient même tombés.

Une femme blonde, un blond très blond, son coiffeur aime que son travail se voie, de l'or partout et le sourire absent :

- Vous avez rendez vous ?
Oui, j'ai rendez vous, et je commence à le regretter, j'aurais dû aller chez la même dermato que la dernière fois mais j'avais pas le temps, elle, son cabinet est à côté de chez moi etc etc...

La salle d'attente est pleine, des jeunes, des vieux, il fait chaud, les places se font rares, une jeune fille arrive elle remet de l'ordre dans ses vêtements, j'apprends qu'elle avait rendez à vous à 16 h, un homme annonce qu'il avait rendez vous à 17 h, et nous sommes 3 à avoir rendez vous à 17 h 30 !

Je regarde l'homme, c'est lui qui a pris mon rendez vous, l'air innocent, il me demande :
- Quel jour sommes nous ?
- Jeudi 9, pourquoi ?

En fait, j'ai rendez vous aujourd'hui à 17 h 30 !!! J'ai montré mon cou, en vitesse à la dermato trop blonde, je peux attendre.

Le vieux pull over va avoir des trous !!!

09/11/2006

Les petits bonheurs

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Lili a écrit hier soir une note sur les désagréments de la vie et sur ses petits bonheurs.

Du côté des désagréments, j'ai été gâtée, l'année 2006 restera un grand cru, c'est mon "annus horribilis" et elle n'est pas finie.

J'ai plus envie de parler des petits bonheurs, celui de partager ma vie avec le même homme depuis longtemps, c'est pas facile mais maintenant je suis habituée, il est comme un vieux pull confortable !

Je vais être grand mère, une grande nouveauté, c'est la première fois et j'espère, pas la dernière, l'Ours papa, j'ai encore du mal à réaliser malgrè le ventre de JJF qui s'arrondit.

J'adore me coucher le soir avec l'homme, qui me raconte combien le monde va mal, pendant que j'essaie de lire mon polar, et que Balagan prend toute la place, au milieu pour mieux nous séparer.

Grâce aux blogs, j'ai une voisine amie, Milky, elle pourrait être ma fille mais elle me réconforte et je lui ai promis d'aller voir son petit poisson juif dans son bocal (je l'ai prévenue, ils changent souvent les poissons, là bas, elle sera sûrement attirée par un autre poisson! ). C'est ça les filles !

J'ai fait de jolies rencontres grâce aux blogs et ce n'est pas fini, les fâcheux peuvent écrire n'importe quoi sur les blogs, on passe du virtuel au réel, nous existons ailleurs et notre vie s'enrichit de ces rencontres.

La peinture est presque terminée, ça c'est une grande nouvelle, il ne restera que les cadres à accrocher, le parquet à cirer -vive la paille de fer- et à gratter les taches sur le carrelage.

Mes murs sont blancs, je vois la vie en rose malgrè la grisaille et après les heures noires, l'heure est redevenue bleue.

08/11/2006

Ras les babouches !!!

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Je ne peux plus, peinture et poussière ont eu raison de moi.

Hier soir, après avoir décroché gravures, déplacé les piles de livres en attente de lecture, perdu celui que j'essaie de lire, ramassé des pelles de poussière, je me suis installée devant l'ordinateur pour vous lire.

J'avais bien cette sensation désagréable dans le cou, il me grattait encore plus que d'habitude, j'avais pensé machinalement qu'il fallait que je me décide à prendre RV chez le dermato, l'homme passe dans la pièce, me jette un oeil et me dit : " Tu devrais aller te regarder dans la glace"

Crise de panique devant la glace, je suis rouge, c'est plus de l'eczéma, je ne suis qu'un bubon, je téléphone à Milky, je suis paniquée, je lui demande si je peux dormir chez elle, passer la voir.

Milky a été grandiose, elle a désamorcé ma crise de panique, a regardé sur Internet, m'a affirmé que je n'avais pas besoin d'appeler SOS Médecin, m'a fait promettre de prendre RV aujourd'hui chez le dermato, son bébé chat, une grimpeuse a joué avec mon poignet, donc j'ai une nouvelle plaque.

J'ai été plutôt zen pendant la période d'examens et l'opération de l'homme, je viens de recevoir la facture !

07/11/2006

Les "Bobos" re-découvrent la vie ?

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Hier soir, bien fatiguée, je tiens ma bible d'une main, c'est lundi, j'ai même pas ouvert mon "Elle" !

J'ai une belle poussée d'eczéma dans le cou, je gratte, je ne sais pas si c'est la peinture ou le stress, peut être les deux, entre deux gratouilles : "Tu vas pas t'arranger le cou, tu te décides à prendre RV chez le dermato", je feuillette mon hebdo.

Et la, comme d'habitude, je me marre, Elle vient de découvrir que les "bobos" sont fauchés, qu'ils s'habillent en seconde main, qu'ils vendent leurs fringues, qu'ils redécouvrent les joies de la cuisine de "ménage", à eux la blanquette et le boeuf bourguignon.

Ils mangent même de la betterave, là je m'insurge, elles ont déja mangé à la cantine les journalistes de "Elle" ? Je suis contre la réintroduction de la betterave chez les "Bobos", sinon la prochaine fois que je dine chez mon fils, je vais devoir faire semblant d'adorer ça !

Et cerise sur le gâteau, les "Bobos" font du camping, oui camarade blogueur, tu as bien lu, les "Bobos", après la découverte des gîtes ruraux, nous font le coup du camping ! J'accepte tout, qu'ils me piquent mes bols de grand mère pour boire MA Ricoré, qu'ils copient sur l'homme et se mettent à faire de la blanquette mais du camping, j'ai horreur du camping, j'ai campé une fois, à l'ile de Ré, j'avais 15 ans et j'ai détesté, en bloc, les douches, le restaurant du camping, les garçons boutonneux, la lampe de poche pour lire, les moustiques, les bêtes qui rampent, celles qui volent, j'aime pas la nature !

Je me demande si je vais continuer à lire Elle, la prochaine fois, ils vont nous vanter l'éclairage à la bougie, si flatteur pour les femmes, le poèle à charbon, pour les citrouilles, c'est déja fait, c'est tendance la soupe à la citrouille, beurk, beurk !!!