28/11/2006
De l'indécence dans les pays riches
Nous sommes un pays riche mais la pauvreté est en constante augmentation, le seuil de pauvreté en France a été fixé à 657€ par mois, ça me fait rire jaune lorsque je vois le train de vie d'un homme politique, j'ai toujours envie de filer 650€ à notre Ministre del'Intérieur, celui qui passe au moins une fois par jour à la télé et de lui dire : "Allez mon bonhomme, débrouille toi avec ça".
Mais ce matin, ma "colère" se porte sur les publicitaires, au hasard, la nourriture pour chats, Balagan, qui a oublié depuis longtemps son statut de chatte des rues, est une bestiole capricieuse qui déteste la boîte qu'elle a adorée la veille.
Lorsque je fais ma corvée réassort, je me retrouve devant un rayon presque plus important que le rayon pour Bébé, et que je te propose de la truite sauce aux légumes, du veau sur lit d'épinards, du blanc de poulet en gelée, j'en passe et des plus aguicheuses !
Devant le rayon, je râle souvent et je me demande toujours si on me prend pour une c..., Balagan ne sait pas lire, elle se moque des méli-mélo de poissons et des sauces onctueuses, la cible c'est moi, et je rassure les grands groupes alimentaires, j'achète de la nourriture pour chat pas de la gastronomie.
J'ai la même impression pour les prochaines élections, et que je te promets la lune, et que je te débloque des crédits pour l'éducation, la jeunesse, les hôpitaux, les jeunes, les vieux et vous verrez à l'arrivée, celui ou celle qui obtiendra le rôle de sa vie, nous expliquera que les caisses sont vides, que nous devons nous serrer la ceinture pour faire de la France un grand pays compétitif.
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27/11/2006
Que c'est triste Venise, tu parles !!!
Lili me parle souvent de partir à la campagne, je n'aime pas la campagne, les insectes, ceux qui rampent, ceux qui volent, ceux qui me piquent me font prendre la fuite.
Si j'avais des sous, mais des sous j'en ai pas, je ne ferais pas des affaires, je m'en moque, je partirais à Bahia, au Pérou, mais des sous, j'en ai pas.
J'irai volontiers à San Fransisco, voir une maison bleue accrochée à la colline.
New York me prendrait dans ses bras, j'ai envie de vacances romaines, j'irais à Naples mais je refuse de mourir.
Mettre des petits papiers de riz ou d'arménie au Kotel, me faire des fractures de la paupière en contemplant les petits soldats, allez dire bonjour à Bérangère.
Barcelone et ses ramblas, Lisbonne et son Tramway.
Et je retournerais à Venise, c'est pas triste du tout Venise, j'irais dans le Ghetto, même à l'Arsenal, sous le pont des soupirs, je me dirais que les prisons vénitiennes n'étaient pas hospitalières.
Mais pour l'instant, dans la semaine, je me contenterai de l'IMA, c'est déja mieux que rien...
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26/11/2006
C'est dimanche
C'est dimanche, Barbara passe sur France Inter, Balagan dort sur mon lit, pas encore fait pour ne pas déranger la bête, je sens que je vais partir à la recherche des CD, ceux qui n'ont pas été perdus, de la longue dame brune.
C'est dimanche, le téléphone ne sonnera pas, l'Ours ne téléphone jamais le WE, heureusement que nous fonctionnons à l'électricité, défense de mourir un WE, l'Ours ne s'en apercevrait que le lundi.
C'est Dimanche, l'homme et moi parlons du Louvre, de l'IMA, d'Orsay que sais je ? Nous aurons peut être la flemme et irons simplement faire un tour au Père Lachaise pour aller boire un café de l'autre côté du mur.
C'est Dimanche, l'homme joue aux cartes mais ça compte pas, il joue aux cartes chaque jour, il prétend que ça l'aide à réfléchir, il réfléchit beaucoup l'homme...
C'est dimanche, lorsque l'Ours était plus jeune, nous cherchions à château à visiter, une maison d'écrivain, nous cultivions l'Ours, qui avec un copain ou un copine nous suivait en trainant les pieds, c'est ça être fils unique.
Je me demande, lorsque l'enfant paraitra, si l'Ours pensera déjà à l'emmener au Luxembourg, le bateau qui chavirera, qu'il devra récupérer, Guignol qu'il devra applaudir, en regardant discrètement sa montre. Je me demande si le petit ou la petite Ourse ira au Jardin d'Acclimation que l'Ours, lucide, avait baptisé le Jardin d'Exploitation.
C'est Dimanche, un dimanche d'automne avec une lumière d'automne, vous croyiez que c'était pour ça que je me penchais sur mon passé ?
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25/11/2006
De l'Art de nous prendre pour des cochons de payants
Hier après midi, l'homme et moi décidons d'aller au Louvre, changement de direction, nous finissons à l'Hôtel de Soubise, nos Archives Nationales transformées en Musée de l'Histoire. Une affiche annonçait "Marie-Antoinette - Pièces à Conviction" mais c'est surtout l'hôtel qui nous interesse. Des lettres de Marie-Antoinette, pourquoi pas ? Nous n'apprenons pas grand'chose, que la Reine était dépensière, qu'elle aimait la toilette, nous le savions déja, qu'elle avait une écriture "pattes de mouche" et que mourir à 38 ans, c'est jeune. Fin de l'exposition et n'oublions pas le commerce, une vitrine nous proposant d'aller acheter des petites horreurs dans une boutique située dans la même rue, boutique située presque en face d'un autre Musée.
L'Hôtel de Soubise nous annonce 3 expositions, la seconde s'appelle "Détournements de fonds publics" et porte bien son nom. "L'artiste" sème dans cet hôtel, commencé en 1371, des "oeuvres d'art" qui ressemblent aux cadeaux de fêtes des Mères, manque que le collier de nouilles, ses petits étrons de couleurs vives, sur des trésors.
Je lui reproche surtout de cracher dans la soupe. Enarque, donc élevée au biberon dans le sérail, un carnet d'adresses qui lui permet de se retrouver dans un Musée National, donc un Musée qui fonctionne avec nos impôts, enfin, je l'espère, elle mèle tout: Le tiers état, la Shoah, les capitalistes; le peuple, etc.
Je n'ai jamais trouvé la troisième expo, il faut dire que j'avais plus envie de trouver "L'artiste" pour lui parler de son "oeuvre" !
Pendant que je râlais, l'homme, la tête en l'air, regardant quelques tableaux de Boucher, n'avait qu'une idée: Connaitre la taille d'une des pièces (la grande antichambre de la Reine), il se voyait installé, tranquille, écoutant sa chaine HiFi, celle qu'il se fera lorsqu'il aura le temps, dans des conditions idéales.
Je ne vous donne pas le nom de l'énarque, c'est une arriviste de plus.
Je ne vais pas en outre lui faire de la pub !!!
09:56 | Lien permanent | Commentaires (19)
24/11/2006
Ne faites aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fît...
J'étais en train de me promener sur la toile pour trouver une photo qui viendrait au secours de mon imagination défaillante et j'ai cherché Norman Rochwell, je ne suis jamais déçue lorsque je contemple l'oeuvre de cet homme.
Pendant que je triturais mon neurone, Mab a laissé un commentaire, sur la vision différente que Bérangère et moi avions d'un même lieu. Je suis sûre que Nathalie qui vit en Israël n'a pas non plus la même vision, nous sommes toutes les trois extrêment différentes.
Je suis du genre à réclamer, non pas le droit à la différence mais le droit à l'indifférence.
J'ai tout dans les gambettes, Rue de Bagnolet,
près de la Rue des Pyrénées, quand j'suis née,
j'ai pas de tête mais des jambes qui me portent, me rapportent...
Venez mes frères, je ne suis pas cultivée mais j'ai des connaissances..
Me voila en train d'appeler Barbara à mon secours pour vous dire que j'ai l'oeil inquisiteur, là où Bérangère ne voit que beauté, je vois le ver dans le fruit, lorsque Bérangère voit la main de Dieu, je vois son absence ou sa négligence.
Je suis sûre qu'au Saint Sépulcre, Bérangère a vu la ferveur, j'ai vu les marchands du Temple.
La seule chose dont je suis sûre c'est de mon sionisme et de la beauté des petits soldats, filles ou garçons.
Une autre certitude, un jour comme aujourd'hui, j'adorerais me rendre à Massada avec l'homme, laisser passer un troupeau de chameaux, regarder les Bédouins et avoir l'impression de saisir un moment de grâce.
10:20 | Lien permanent | Commentaires (16)