Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

28/09/2018

Le couscous, voilà un plat fédérateur !

Le couscous est le plat préféré des Français.
Il arrive en tête du palmarès.
Tout le monde a sa recette.
Celui du Goût, que je trouve trop riche, n'est pas le même que celui de l'Ours.
Nous mangeons de la cuisine venue d'ailleurs.
Des Bô-Bun, des antipasti, de la paëlla, des cévapi, j'en passe et des plus savoureux.

Si notre nourriture est métissée, notre comportement est raciste...

Même le tien, comme le mien !
Je lutte et je n'aime pas ce sentiment.
Mais lorsque les gamins du collège font du bazar, je remarque toujours si c'est un Blanc ou un Noir.
J'en suis victime aussi car il m'est arrivé de me faire traiter de "sale juive" !
Pourtant je vous l'assure, je suis propre.
Mais mon meilleur souvenir reste la fois où on m'a jeté un " sale Française ! " à la figure.
Sur le coup j'ai trouvé ça plutôt rassurant, le signe d'une intégration réussie...
Quoique... Se faire traiter de "sale Française" à Paris, c'est pas un peu du racisme ?

Ce matin, j'écoutais ma radio, que certains traitent de "radio gaucho", parler des actes antisémites qui se multiplient à Paris.
Le climat n'est pas bon, on va jusqu'à écrire sur des portes de la Rue Ordener "ICI VIVENT DES ORDURES JUIVES".
Je n'ai pas connu la guerre mais j'ai connu mon père.
Il est revenu de Pologne, "délivré" par les Russes et "allumé" pour le reste de sa vie.

Alors, j'espère qu'on ne va pas recommencer l'histoire.
Des massacres ont lieu dans le monde entier et nous la France, nous vendons des armes, beaucoup.
"Il faut bien qu'elles servent" dira le cynique.
"Mais ailleurs" dira le Français modèle.

cuisine, racisme, antisémitisme

01/06/2018

De la bienveillance sur Internet

racisme,antisémitisme,mensongesPlus j'avance en âge mais pas forcément en sagesse, plus je suis horrifiée par mes compatriotes.

Si, dans la rue on ne s'insulte que rarement, sur Internet, à l'abri de son clavier et de son anonymat, on insulte à tout va.
Ah si ! Dans la rue, une fois, je me suis fait traiter de "Sale Française", ce qui est mieux que "Sale juive" qu'il m'est arrivé d'entendre.
Au moins ça prouve que je me suis bien intégrée...

Quand ça arrive dans la rue, le quidam n'est pas anonyme et seule l'ivresse lui fait dire le paquet d'âneries qu'il profère.
Alors que sur le Net, on en lit de drôles pas très drôles...

Genre, "le jeune Malien n'a pas sauvé d'enfant, c'est de la propagande".
Demander à l'anonyme de s'expliquer, c'est s'exposer à un torrent d'injures.

Il faut dire que l'exemple vient de haut.
Enfin de haut... Il est difficile de prendre notre Ministre de l'Intérieur pour un grand homme, lui qui vient de nous expliquer que le migrant qui souvent ne parle pas français, a fait une étude comparative des législations des pays d'Europe pour choisir celui qui offre le plus d'aide.
Pour avoir l'air moins vieux qu'il n'est, il parle même de "benchmarking"...

Vous êtes vous imaginés arriver dans un pays dont vous ne parlez pas la langue.
Dans un pays où vous n'avez pas de papiers, estourbi par des passeurs qui sont les seuls qui font leur beurre, vous seriez tenté de chercher vos compatriotes, pas de lire le Code Civil ou pêcher des renseignements sur le site de la CAF.

La première chose que j'ai faite dans "le pays où coulent le lait et le miel", c'est chercher des compatriotes.
Ce n'est pas du communautarisme, ça s'appelle de la survie.
J
e crains fort que ceux qui racontent des horreurs sur le Net ne se posent jamais de questions.
Se poser des questions, c'est quand même s'exposer à découvrir qu'on n'est parfois mené que par des préjugés, le racisme et l'égoïsme.
Et dire que les mêmes nous parlent de bienveillance...