14/06/2015
L'Opéra de Quat'sous à l'école.
Hier nous sommes allés voir Merveille danser.
Pas seulement Merveille, plusieurs classes de son école.
Six mois de travail dont un gros travail de photographe.
Là j'avoue qu'avec la luminosité d'hier, je n'ai pas bien vu les photos projetées.
Une boîte est le point de départ du travail des enfants.
Ils ont bien travaillé et leurs maîtresses aussi.
Oui, je préfère dire "maitresse".
Les enfants aussi, je les ai entendus...
C'était chouette de voir les petits CP avec le trac et de se prendre au jeu.
Merveille a montré là son vrai visage.
Elle n'est pas si timide que ça ! Sa maitresse a dit au Goût que la timidité de Merveille était "une légende urbaine".
Une autre a dit "Ah bon ? Merveille est timide ?"
Merveille a dansé sérieusement.
Je ne peux pas écrire "une étoile est née" mais une "Marie j'ordonne" a vu le jour sous mes yeux.
Pas vraiment étonnée, la grand mère.
J'ai moins aimé le comportement des parents.
Ceux qui ne sont pas venus.
Ceux qui n'ont même pas envoyé leurs enfants qui avaient pourtant un rôle dans le spectacle.
Ceux qui sont partis dès que leurs petits chéris avaient fini.
C'est dommage car c'était vraiment un beau travail.
Je suppose que les maîtresses, qui étaient toutes là, auraient sans doute elles aussi, préféré rester avec leurs enfants plutôt qu'aller à l'école s'occuper des enfants des autres...
09:26 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : parents, enfants, danse, école, maitresses.
24/05/2015
Mary Poppins n'est pas institutrice en "zone sensible".
Au risque de radoter, je rappelle que les instituteurs sont là pour instruire les enfants, c'est leur job.
Le nôtre c'est d'élever, et le mieux possible, nos chers petits.
Les instituteurs (trices) ne sont pas des nounous.
Ils ou elles ne sont pas là pour moucher le nez des petits CP, ni pour changer une culotte en cas de petit pipi, ni pour rendre service aux parents qui ont mis leur cher ange à l'école avec de la fièvre en espérant que le Doliprane allait marcher.
Non, l'école n'est pas une garderie, et envoyer une jeune institutrice dans un "quartier sensible" c'est envoyer un "bleu" en zone de guerre.
"Quartier sensible"... On reconnait bien là le vocabulaire des politiques qui édulcorent le langage en pensant que ça marche aussi pour la réalité.
Ne rêvez pas, "un quartier sensible", c'est un endroit où il faut passer vite, de peur de recevoir un truc qui fait mal sur la tête.
C'est d'ailleurs pour cette raison que 20% des enseignants quittent l'Education Nationale dès la fin de la première année.
Il m'arrive d'aller chercher Merveille à son école.
Le corps enseignant a toute ma sympathie.
Il lui faut gérer les parents, parfois violents, car les menaces remplacent le manque de vocabulaire.
Gérer des enfants qui vous rendent sourds avant l'heure car ils ne savent plus parler sans hurler.
Il lui faut aussi supporter les rappeurs du collège du cru...
Je dis ça parce que je n'aime pas le rap. C'est pas bien, je sais.
Avant d'arriver en 6ème, les petits subissent déjà des brimades des plus grands.
On leur vole leur nourriture à la cantine.
Ce n'est pas la faute de l'école.
C'est la faute des parents qui ont "oublié" d'apprendre à leur enfants qu'on ne doit pas voler.
C'est aussi la faute de l'Etat qui, à force de faire des économies sur notre dos, a "oublié" de mettre du personnel pour veiller à l'observation du règlement.
L'école comme l'hôpital, manque de personnel.
Alors oui, je comprends et je soutiens l'Ours qui veut mettre sa fille dans le privé.
Comme de plus en plus de parents du cru.
Il y a deux ans d'attente mais faire échapper Merveille à la bande de barbares qui l'attend au collège vaut bien ça...
10:06 Publié dans Questionnements... | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : ecole, enfant, éducation, violence
18/03/2015
L'école de Merveille.
L'Ours est parent d'élève depuis la première année de maternelle de Merveille.
Les parents d'élèves ont toujours eu d'excellents rapports avec la directrice de cette école.
L'Ours participait à la kermesse, à la vie de l'école.
Depuis que Merveille est en primaire donc dans une autre école, les parents d'élèves et la directrice entretiennent des relations plus tendues.
Ils n'ont pas les mêmes vues et les intérêts des enfants, des parents et de la directrice divergent souvent.
L'Ours continue à vendre des gâteaux pour aider les familles les plus défavorisées mais les disputes ont tendance à se multiplier.
Dernièrement, la cantine a connu des problèmes.
Les plus grands volent les repas des plus petits quand ils sont bons.
La directrice a trouvé un remède : une affichette stipulant "un seul repas par élève"...
Autre sujet de dissension ?
Depuis plusieurs jours, la pollution est très élevée dans presque toute la France.
Dans notre coin, elle est à 9/10, un niveau tel qu'il interdit toute activité physique aux enfants.
Eh bien hier, Merveille et les autres enfants ont profité des recommandations de rester enfermés pour aller faire un "cross".
J'ai donc dit à l'Ours de téléphoner à l'école pour demander le report de cette course car les écoles doivent suivre les directives de l'Etat.
La réponse de l'Ours m'a calmée illico.
Il me répond qu'il ne peut pas sinon sa fille sera victime d'ostracisme.
Je comprends pourquoi il veut la changer d'école l'année prochaine et essayer de l'inscrire dans notre coin...
09:42 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : ecole, merveille, pollution
19/11/2014
Hier, nous sommes allés chercher Merveille à l'école
Hier, nous sommes allés chercher Merveille à l'école.
Nous nous sommes arrêtés une station de bus avant pour aller lui acheter un goûter.
J'évite les gâteaux et le chocolat à la maison car le Goût est gourmand et engloutit tout.
Nous avons attendu la jeune personne un bon moment car sa maîtresse est toujours la dernière à sortir.
Même pas surprise de nous voir ! Elle a mangé cinq petits beignets, genre "étouffe-chrétien", et a laissé le pain au chocolat à son grand-père, au prétexte qu'il fallait une loupe pour voir le chocolat.
Arrivée chez elle, elle a fait un câlin à sa sœur puis a appelé pour que je prenne la relève.
Merveille avait envie de paix, la petite voulait jouer, j'ai été donc commise d'office pour le "quatre-heures".
Cette petite, qui mangeait comme quatre, commence à être capricieuse.
J'ai du faire l'avion à chaque bouchée.
Quand le grand père a pris la relève, cette miniature a mangé tranquillement sans même exiger de la compote et des jeux...
J'ai discuté de Noël avec la grande, je n'ai pas d'idée et on ne m'aide pas.
Nous sommes rentrés à pied, en parlant de nos Merveilles.
C'était bien...
09:33 | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : ecole, merveille, petite soeur