Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

03/02/2015

Je ne dois pas déménager.

 

déménagement,merveilles,ours

Hier, nous sommes allés chercher Merveille à l'école.
Le temps passe vraiement trop vite !
Elle grandit...
Nous lui avions apporté son goûter car elle est "fringalée" lorsqu'elle sort de l'école.
Oui, à la cantine, les plus grands volent la nourriture des plus jeunes et les privent de leur dessert.

Elle marchait devant nous et je trouvais que le temps des câlins allait disparaître.
Cependant, alors que je faisais goûter sa petite sœur, elle a "gueuché" sur les genoux de son grand père pour lui faire un énorme câlin.
C'est pas beau mais je suis jalouse...

Son père nous a demandé de ne pas déménager.
De ne même pas passer de l'autre côté de la passerelle.
Il ne veut pas que Merveille continue dans cette école.
Il dit, et c'est vrai, que sa fille est trop gentille et bien élevée et que sa vie va devenir un enfer.
Selon ses propres termes "elle va se faire démonter chez ces barbares".

La meilleure école étant dans notre coin, l'Ours va nous demander de domicilier Merveille chez nous.

Je suis contente que l'Ours et JJF aient pris cette décision car depuis la maternelle j'avais des doutes sur cette école.

14/09/2014

Hier, nous avons souhaité l'anniversaire de l'Ours

Hier, nous avons fêté l'anniversaire de l'Ours, il prend de l'âge mais il ne vieillit pas...

 

C'était une soirée très réussie que le Goût a bien arrosée, il est revenu un peu, beaucoup gai.
Même les voitures n'ont pas voulu l'écraser...
 

Merveille lui a raconté que si son grand-père chéri était aussi le grand-père de Petite Sœur, elle était bien trop petite pour en profiter pleinement et qu'il restait donc son grand-père rien qu'à elle. 

Aujourd'hui, il y a une brocante dans ma rue.
Je vais peut-être me débarrasser de ma lampe.
Anniversaire, Ours, Merveille

02/09/2014

Les choses de la vie

Donc, dans ce pigeonnier où je venais d'arriver, j'étais enceinte.
Le Goût continuait à grandir tranquillement pendant que mon ventre s'arrondissait...

J'avais une grossesse fâcheuse.
En accouchant, je vomissais encore alors que j'avais l'estomac vide.

L'Ours est né, pas facilement.
Le Goût a commencé à travailler, les deux petits balcons n'ont jamais vu une fleur mais les livres ont commencé à s'accumuler.
Le pédiatre, oui à cette époque bénie même les pédiatres se déplaçaient, a cru que nous étions encore étudiants et a voulu nous faire une remise.

C'est à ce moment que le Goût a voulu faire de ses blanches mains une bibliothèque.
Pfff... Avec le prix du bois massif acheté par la lumière de mes jours, nous aurions pu acheter une bibliothèque chez Roche Bobois.
Je n'aime pas particulièrement les meubles Roche Bobois mais il y avait un magasin pas loin de chez nous...

Je ne sais pas décrire la chose.
Un truc en bois massif.
Le Goût n'avait pas pleuré les clous.
C'était énorme, moche, pas pratique et onéreux.
J'ai aggravé la chose en peignant la "bibliothèque" en bleu marine, directement sur le bois brut.
De moche, c'est devenu horrible.

Vous comprenez pourquoi le pédiatre voulait nous faire des remises...

Nous étions heureux, jeunes et nous n'avions mal nulle part.
Nous avions un tout petit loyer et la mer était à deux cents kilomètres...

Place des Vosges.jpg

01/09/2014

Le roi des paupiettes.

paupiettes, petit balcon, OursQuand je me suis retrouvée enceinte de l’Ours, le studio que j’habitais vers Marx Dormoy m’a semblé d’un seul coup trop petit. Le Goût avait un petit appartement de trois pièces en enfilade au dernier étage de l’immeuble où habitaient ses parents.
Sa mère, prudente, lui avait loué et se contentait de lui réclamer le loyer misérable qui arrivait tous les trois mois. Ce déménagement chez le Goût fut le premier d’une longue série. Il se passa le plus simplement du monde. Toutes mes possessions se résumaient à un tas de livres, un camping-gaz, du linge et presque pas de vaisselle.
Une couverture a suffi pour les rassembler. Un copain nous a amenés au quatrième étage de cet ancien hôtel particulier du IIIème arrondissement. Le camping gaz servit encore quelques semaines.
Ma première paie ici a servi à acheter une petite table, deux tabourets et une gazinière.
Chaque fois que des copains venaient dîner chez nous, on mettait une nappe par terre dans la pièce du milieu, le Goût faisait des paupiettes avec des spaghetti et on dînait tous ensemble, assis sur le plancher.
Depuis, je ne peux plus voir les paupiettes…

10/08/2014

Hier, il n'a pas plu

Comme il n'a pas plu hier, nous sommes allés à Paris, dans le Marais, notre ancien quartier.

Nous n'avions pas envie de foule alors nous avons choisi le "Musée de la Chasse et de la Nature"
Les gardiens sont si peu occupés qu'ils nous racontent une foule d'anecdotes.
L'un  d'entre eux était "piqueux" pour un de nos Présidents de la République
qui se piquait de chasse à courre.
"Monsieur de Puipeu", comme disaient les mauvaises langues de l'aristocratie...
Ensuite, nous sommes allés à l'Institut de la Suède, histoire de reposer nos pieds et éventuellement de boire un café.
Il faisait beau, les chaises longues étaient sorties, les livres prêtés.
Le Goût a fait un caprice, il n'a pas voulu boire un café, café servi dans un gobelet, au prix modeste, qui convient tout à fait à notre bourse plate.

Finalement, nous avons bu notre café assis dans un divan.
Non, pas profond comme un tombeau, je n'aurais pas pu me relever...

Nous sommes rentrés avec Manou, avons regardé les photos envoyées par les enfants et dîné d'une grosse salade.
C'était bien...L'ours du Musée de la chasse.jpgla maison de la Suéde.jpg