24/02/2021
Parfois mais pas toujours.
Parfois, je hais le Goût !
Il casse les verres, les assiettes et peste lorsque je râle.
Hier, il a renversé une petite table, celle où je mets les fleurs, les plantes et quelques livres.
Bilan ?
Un vase que j'aimais beaucoup a été cassé, celui-là même, celui de la photo !
Des plantes dont la terre s'est retrouvée sur un tapis.
Des livres trempés par l'eau du vase.
L'entassement est le problème majeur des petits espaces.
Alors on trouve des livres partout !
Même les derniers achetés hier en prévision d'un durcissement des mesures actuelles sont posés là où on ne devrait pas voir de livres...
l'Etat n'a pas de solution ni, apparemment, de vaccins !
Couvre-feu de seize heures à quatorze heures, par exemple...
Aujourd'hui on n'a vacciné que 1,7% de la population.
À comparer aux 25% de la population du Royaume-Uni...
Mais aujourd'hui il fait beau alors nous allons reprendre notre promenade de confinement.
Les Parisiens sont partis, ceux qui restent sont souvent sans masque.
Vivons donc heureux, sans vase, enfin celui d'hier, en attendant la mort...
09:44 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : le goût, fleurs, plantes, vase
12/08/2020
Le Goût a certainement un problème avec la province !
Lorsque nous sommes partis le mois dernier, le Goût venait de déclarer un zona.
Zona heureusement pris à temps.
Il arrive au Goût d'être protégé des dieux...
Il n'en garde aujourd'hui que quelques traces qui ne seront vues que par quatre petites filles car le Goût va devenir maître-nageur pour quelque temps.
Donc, comme je vous le disais, il a sûrement un problème avec la province.
Demain, nous retournons en province.
Nous partons demain et emmenons Merveille et P'tite Sœur.
Évidemment, un autre malheur le frappe : Il a le gros orteil comme un melon.
Enfin, disons plutôt gros comme un prune.
Et de la même couleur.
C'est vilain comme tout !
Il s'est cogné deux fois dans un tabouret et pour finir l'ouvrage, il a buté dans le trottoir.
Je pars donc avec un boiteux.
Joffrey de Peyrac , sors de ce corps !
Tu seras quand même maître nageur.
Je ne sais pas nager...
L'eau de la piscine devrait améliorer ça.
10:09 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : le goût, zona, gros orteil
16/12/2019
Je crois, je crois pas...
Cette toile de Claude Guilleminet, avec son bœuf et son âne gris, me rappelle quelque chose, mais quoi ?
Je trouverai bien quelque chose à vous en dire.
Je suis sûr qu’à vous aussi elle va inspirer une belle histoire.
Alors lectrices et rares lecteurs mais chéris aussi, je compte bien vous lire lundi…
Voilà...Me voilà bien ennuyée.
Lorsque j'ai vu cette image, j'ai vu une crèche...
Déjà que je ne suis pas croyante et que je trouve que les trois religions monothéistes c'est bonnet blanc et blanc bonnet.
D'abord, pour commencer par Bethléem, "la maison du pain", "ביתלחם" en hébreu, je ne connais pas.
Je n'ai pas eu le droit de m'y rendre, en plus je n'ai rien à faire là-bas.
C'est un endroit saint pour les juifs et les chrétiens alors imaginez comme c'est simple.
En revanche, je connais Nazareth.
Il y des ânes de toutes sortes, même des vrais, une basilique moderne mais surtout des marchands du temple.
Partout du commerce.
De ferveur point.
De beauté point.
Le seul endroit où j'ai ressenti de la sérénité, c'est à Jérusalem, dans les jardins de l'église Sainte Anne.
J'aurais pu y rester des heures, seule avec mon livre, la foule se pressant au Saint Sépulcre, débordant de faux-dévots.
Il est vrai que le marché est gros et le gâteau est partagé par trois religions...
La foi, je ne l'ai jamais trouvée dans ce genre de supermarket du bon dieu.
Ni ici ni ailleurs...
09:58 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : jeu, le goût, le boeuf et l'âne gris
02/12/2019
Le cerf-volant...
En regardant cette toile d’Harold Harvey je m’interroge.
À quoi peuvent bien penser ces trois enfants ?
J’ai bien une idée, mais vous ?
Je vous dirai lundi ce qu’ils ont d’après moi à l’esprit…
Je l'ai regardée cette toile.
Je l'ai regardée et j'ai d'abord pensé à une histoire "façon Comtesse de Ségur".
Madeleine et ses deux cousins qui jouent.
Madeleine qui ne veut pas prêter son cerf volant.
Les deux garçons vont faire fondre la tête de la poupée au soleil.
Et c'est parti !
Les deux garçons seront fouettés et tout finira par une prière...
Pfff... Que c'est lénifiant comme histoire.
Édifiant comme il se doit.
Puis, j'ai pensé à "Sa majesté des mouches".
Ça finit mal cette histoire.
Tous ces enfants livrés à eux-mêmes qui, après un drame, finissent par recréer l'autorité.
Et quelle autorité !
Que choisir ?
Rien de particulier, se laisser porter par ce tableau.
Trois enfants.
Une petite fille qui ne veut pas lâcher son cerf volant.
Deux garçons qui mijotent de le lui arracher.
C'est bucolique mais dans un instant, tout va basculer.
Le garçon va se lever, attraper l'objet convoité, se mettre à courir, son ami va le suivre, la petite fille déséquilibrée va dévaler la pente et se blesser au genou.
A la vue du sang, les garçons vont accourir, supplier la petite fille de se taire, lui faire un bandage sommaire et ils vont jouer tous les trois.
La toile redevient charmante.
On est passé à côté du pire.
Elle aurait pu se tuer en tombant mal sur une pierre.
09:35 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : lakevio, le goût, enfance, romance ou drame
08/11/2019
Chacun son tour.
Le Goût vous parle souvent de moi comme la lumière de ses jours.
Lumière éteinte quand un de ses amis l'invite à son anniversaire, ou à aller voir une expo ou déjeuner chez lui.
Le Goût a des amis aussi déjantés que lui.
Des audiophiles, autant dire des cinglés.
Des hommes, qui parfois ne vivent pas dans la même maison que leur femme...
Et pourquoi ?
Pour avoir des enceintes acoustiques plus grandes que le studio d'un étudiant parisien !
Le Goût est le cousin germain de Gaston.
Ce matin il a la même coiffure.
Tous les jours il a le même sens de l'absurde...
Il est capable - et il l'a fait- de jeter des billets d'avion à la poubelle avec l'enveloppe de dollars et les traveller-checks.
Il est même capable de sortir sans pantalon.
C'est d'ailleurs le regret de ma vie, j'ai tellement ri qu'il a compris que quelque chose clochait et a fini de s'habiller...
Le Goût ne ferme jamais les portes, toutes les portes.
Il m'est très difficile de prendre ma douche tranquille, le bruit de l'eau doit lui donner envie de m'informer immédiatement de tout et de rien.
Même ses petites filles ne lui font pas confiance pour traverser.
Il traverse sans regarder, l'écharpe au vent, il va certainement marcher dessus avant la fin de l'année.
Vous connaissez mieux le Goût ?
Vous avez de la chance, pas moi...
09:57 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : le goût, vie, ordinaire, heureuse ?