02/12/2019
Le cerf-volant...
En regardant cette toile d’Harold Harvey je m’interroge.
À quoi peuvent bien penser ces trois enfants ?
J’ai bien une idée, mais vous ?
Je vous dirai lundi ce qu’ils ont d’après moi à l’esprit…
Je l'ai regardée cette toile.
Je l'ai regardée et j'ai d'abord pensé à une histoire "façon Comtesse de Ségur".
Madeleine et ses deux cousins qui jouent.
Madeleine qui ne veut pas prêter son cerf volant.
Les deux garçons vont faire fondre la tête de la poupée au soleil.
Et c'est parti !
Les deux garçons seront fouettés et tout finira par une prière...
Pfff... Que c'est lénifiant comme histoire.
Édifiant comme il se doit.
Puis, j'ai pensé à "Sa majesté des mouches".
Ça finit mal cette histoire.
Tous ces enfants livrés à eux-mêmes qui, après un drame, finissent par recréer l'autorité.
Et quelle autorité !
Que choisir ?
Rien de particulier, se laisser porter par ce tableau.
Trois enfants.
Une petite fille qui ne veut pas lâcher son cerf volant.
Deux garçons qui mijotent de le lui arracher.
C'est bucolique mais dans un instant, tout va basculer.
Le garçon va se lever, attraper l'objet convoité, se mettre à courir, son ami va le suivre, la petite fille déséquilibrée va dévaler la pente et se blesser au genou.
A la vue du sang, les garçons vont accourir, supplier la petite fille de se taire, lui faire un bandage sommaire et ils vont jouer tous les trois.
La toile redevient charmante.
On est passé à côté du pire.
Elle aurait pu se tuer en tombant mal sur une pierre.
09:35 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : lakevio, le goût, enfance, romance ou drame