12/01/2018
Dans le coeur de tout homme, il y a un cochon qui sommeille...
Mais tous les hommes ne sont pas des porcs et c'est heureux.
Ces derniers temps, j'ai parlé avec les femmes de mon entourage.
Toutes, oui toutes, nous avons été victimes d'agression sexuelle.
Toutes nous savons faire la différence entre une agression et un gros lourd qui drague.
Grâce à ma mère, je n'ai jamais eu peur des hommes.
Nous sommes complémentaires, c'est tout.
J'ai rencontré le Goût quand il est venu où je travaillais.
Au mois de mars prochain cela fera très longtemps que nous sommes mariés.
Nous nous sommes beaucoup disputés, il ne m'a jamais agressée.
Seule dans ma librairie, j'ai été draguée.
Il me faut avouer qu'il est plutôt agréable de badiner.
Hélas, j'ai eu aussi à rembarrer des bourrins...
Mes seuls moments difficiles, je les dois aux toxicos et parfois j'ai eu peur.
Avec un "sirop cognac" on peut discuter, enfin lui bafouille et moi je parle.
J'arrivais à le mettre dehors.
Avec un toxico, c'est plus difficile.
Des fois ils tuent pour une petite cuiller.
Alors je prenais les clefs de la caisse, je sortais et j'attendais qu'une connaissance passe.
J'ai l'impression qu'aujourd'hui, il va devenir difficile de faire un bout de chemin avec une personne du sexe opposé.
Les uns vont avoir peur, les autres vont se sentir attaquées.
Apprendre à vivre ensemble et le respect mutuel me parait plus utile que mettre des (e) partout.
10:07 | Lien permanent | Commentaires (27) | Tags : balance ton porc, hommes, femmes
23/11/2017
Je suis féministe mais...
Je suis féministe mais...
Mais je ne crois pas que la "lutte" des femmes pour l'égalité -je n'aime pas non plus le mot "lutte"- passe par des "e" ajoutés, auteur(e) me fait bondir.
Les révolutions ont toujours été faites par des bourgeois, en l'occurrence des bourgeoises.
Lorsqu'on vit avec un RSA, on se moque des mots.
On souhaite que les Restos du Cœur ouvrent toute l'année.
On souhaite que le fumier, celui qui nous a laissé avec les mômes et a organisé son insolvabilité, se fasse écraser par un camion.
Je suis féministe parce que j'ai élevée par une femme qui m'a appris que je ne devais pas attendre mon salut d'un homme.
Que je devais travailler pour être in-dé-pen-dan-te !
Je crois toujours que si une femme a le malheur de vivre avec un homme violent, un qui cogne, un qui surveille, elle doit avoir une possibilité réelle de le quitter .
Si une femme vit avec quelqu'un comme ça, elle pense à sa survie et à ses gamins.
C'est pas un "e" qui va changer sa vie mais un travail rémunérateur.
Ce ne sont pas des assistantes sociales qui se contentent des apparences et des : "Chuis maladroite, je me cogne souvent".
Sa liberté, on la gagne avec le nerf de la guerre : L'argent.
Et pour gagner de l'argent, il faut travailler et être correctement rémunérée.
Alors pour le coup je suis plus pour l'égalité des salaires que pour ajouter un "e" à auteur.
Ça c'est un combat qui a de la gueule.
Plus que l'écriture inclusive et qui va être plus difficile à mener.
Alors, vous mes sœurs, menez les vrais combats !
Exigez la parité des salaires et des positions !
Apprenez la liberté à vos filles !
Et ne les montez par contre les hommes, on gagne à être allié pas ennemi.
09:55 | Lien permanent | Commentaires (47) | Tags : femmes, hommes, balagan, justice, rêve
25/01/2016
Deux femmes...
Deux femmes pieds nus sous la pluie.
"Ca, c'est bon Coco ! Mais ne n'est pas suffisant !"
Deux femmes sous la pluie.
La mère est venue chercher la fille chez son amant.
Un vieux d'au moins quarante ans...
"Classique, ça, coco ! Trop classique..."
La mère venue chercher la fille chez une copine, elle a fait une fugue, elle ne veut pas se présenter à un examen.
"Trop simple, ça, coco ! Trouve autre chose ! "
Deux femmes sous la pluie, sans chaussures.
Elles ont faim.
Elles n'osent pas tendre la main.
Dans deux heures, sous un porche, elles se lanceront.
Au début leur discours sera maladroit, au fils des jours et de la faim, il s'affinera.
Et toi, tu passeras et tu ne les regarderas pas, elles sont si nombreuses.
" Ça c'est vraiment top, ça coco ! Je prends !"
09:24 | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : femmes, pluie, triturage de cervelle
01/10/2015
40% des SDF sont des femmes !
Avant hier, j'ai regardé "Femmes invisibles" sur la cinq.
Je n'avais pas envie d'en parler,.
J'avais gardé ma boule pour moi.
Cette nuit, je n'arrivais pas à dormir, bien au chaud dans mon lit, me faisant un monde de petites choses qui disparaissent le matin.
Ces femmes s'étaient invitées.
Une insomnie, ça se partage...
Elles qui ne dorment pas ou si peu, elles marchent, elles ont peur la nuit, de se faire attaquer, voler.
Le 115 ne répond plus ou ne propose pas d'hébergement dès le début de la matinée.
Elles restent très discrètes sur leur parcours.
L'alcool, la drogue, un divorce, la misère, la honte, le rejet des familles...
Certaines, les plus jeunes disent que leurs parents sont au courant de leur situation.
Comment peut on laisser son enfant à la rue ?
Je ne sais pas.
On dit que ces femmes sont invisibles, ça doit être vrai.
Je vois les hommes, je ne rencontre jamais les femmes.
Elles se cachent...
09:26 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : femmes, rue, précarité, alcool, drogue
13/01/2015
Et si on parlait judaïsme pour changer.
L'émotion à peine retombée, oui, c'est le genre de truc qui retombe vite, certains font tout un plat des photos retouchées dans une feuille de chou israélienne.
Un journal religieux où les femmes sont interdites.
Du coup les malheureux lecteurs n'ont pas vu Angela Merkel ni Anne Hidalgo.
Je vais peut être vous surprendre mais le judaïsme, c'est comme les autres religions, y a des courants.
Vous savez, comme certains ne sont jamais assez musulmans, certains ne sont jamais assez juifs alors ils cachent leurs femmes derrière un grillage.
Certains chrétiens s'infligent le cilice, et les femmes ne sont pas toujours bien vues.
La religion, c'est comme le code civil, ce sont les hommes qui ont créé les règles...
Les juifs, c'est pareil, ça part de celui qui s'en moque mais qui le vendredi soir va manger casher chez sa maman et ça va jusqu'aux angoissés de Dieu.
On trouve même une secte qui a inventé une espèce de burka avec une énorme étoile jaune.
Ça hurle de tous les coins d'Israël et d'ailleurs mais des fondus, on en trouve partout.
Sinon les attentats n'auraient pas eu lieu et on vivrait dans un monde de bisounours.
Laissons leurs "fondus" aux autorités compétentes du cru, occupons nous des nôtres, c'est pas le travail qui manque.
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09:43 | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : religieux juifs, femmes, journal