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08/03/2022

Journée internationale des droits des femmes.

hommes,femmes,égalité

J'ai de la chance !
J'ai toujours été une femme libre.
Je plains les jeunes femmes d'aujourd'hui qui n'ont pas eu ma chance.
Oui, j'ai été sifflée dans la rue.
Oui, j'ai reçu quelques hommages appuyés.
Aujourd'hui, alors qu'on me cède une place assise dans le bus, je regrette ces moments...
L'homme fait la cuisine.
Il met la table.
Il me prépare mon petit déjeuner depuis que je prends un petit déjeuner et que je me mets à table.
Je ne me sens pas agressée de repasser ses chemises.
Mes chemises sont tout aussi difficiles à repasser correctement.

Je ne m'étonne plus que les couples ne se forment guère qu'après des rendez-vous virtuels sur le Web.
Essayez donc d'aborder une femme aujourd'hui où plus personne n'ose faire le premier pas de peur de se voir accusé.

Certes, les hommes ne sont pas parfaits.
Mais les femmes le sont elles plus ?

Je ne parle pas là des hommes mauvais qui abusent de leur force, qui agressent et qui tuent.
Je parle des hommes que je croise, ni pires ni meilleurs que les femmes.
Ceux de la vie quotidienne des femmes "libres" et des hommes "normaux" qui n'ont pas de journée particulière.

08/03/2021

La journée des femmes.

devoir de Lakevio du Goût_71.jpg

Pourquoi cet accoutrement si différent ?
Pourquoi est-elle là.
Pour se baigner ?
Pour s’amuser ?
Pour regarder les autres ?
Pour autre chose ?
Pourtant elle se distingue de tous.
Pourquoi ?

Elles en ont eu assez, alors l'aînée a laissé ses vaches et son agriculteur de mari qui pense que le travail de la maison se fait tout seul.

Marguerite a laissé la fromagerie, il peut toujours trôner derrière la caisse, faire des sourires aux plus jolies clients, elle a rendu son tablier.

Valentine n'a pas eu besoin de lâcher son mari, il passe son temps au bistrot à boire des chopines avec ses copains de beuverie et il rentre pour se jeter sur le lit et ronfler, il n'aura qu'à laver les draps des bourgeoises.

Alors elles sont partie toutes trois à la mer.
Elles n'avaient jamais vu la mer, et cette découverte les émerveille.
Elles sont heureuses.
Elles profitent de leur journée.

Il leur a fallu beaucoup de courage, c'est une véritable révolution et elles en sont fières.
Cette journée ne sera pas la dernière.
Leurs maris ont intérêt à apprendre à être des hommes, pas des "mecs".

18/01/2021

Les femmes de pouvoir

 

Jack_Vettriano-File7644.jpg

Je vous propose de dire ce que vous inspire cette toile de Mr Vettriano.
Une histoire qui commencerait par :
« Un bel organe, un imperturbable aplomb, plus de tempérament que d’intelligence et plus d’emphase que de lyrisme, achevaient de rehausser cette admirable nature de charlatan, où il y avait du coiffeur et du toréador. »
Et qui finirait par :
« Elle en retira qu’il n’avait que l’aspect d’un brave, avec l’entrain facile d’un commis voyageur. »

À lundi donc..

Un bel organe, un imperturbable aplomb, plus de tempérament que d'intelligence et plus d'emphase que de lyrisme, achevaient de rehausser cette admirable nature de charlatan où il y avait du coiffeur et du toréador.

- Ce n'est pas de moi mais avouez que Flaubert fait de vous un remarquable portrait !
Alors ne croyez pas échapper au licenciement et si c'est au bar de l'hôtel que je vous ai convoqué, c'est pour me faciliter le travail !
À notre retour à Paris, vous passerez toucher vos indemnités et rendre votre badge.
Vous avez été engagé pour vendre des composants chimiques et en ce moment, vous roulez sur l'or avec le gel hydroalcoolique !
Avouez que c'est ballot d'aller fricoter avec une femme d'une boîte concurrente.

- Mais... Karine...
- Ne cherchez pas à vous justifier ! Vous avez ainsi trahi la confiance de l'entreprise ! Vous n'êtes qu'un un agent commercial à l'intelligence médiocre, vous auriez dû contrôler votre libido !

- Mais... Karine...

- En plus votre vocabulaire est d'une pauvreté lamentable ! Vous pouvez disposer.

Elle en retira qu’il n’avait que l’aspect d’un brave, avec l’entrain facile d’un commis voyageur. 

14/06/2020

Le "politiquement correct" me sort par les yeux.

genre,femmes,racisme

Je commence à en avoir assez de tout !
De l'écriture inclusive, perte de temps inutile et sans signification réelle du point de vue des droits,
qu'on commence par l'égalité des salaires et des droits.
Bon, en même temps c'est plus facile de mettre des "e" partout qu'ouvrir son porte monnaie pour établir l'égalité des salaires...

J'en ai assez également qu'on transforme des écrits à cause du "racisme".
La nounou de Scarlett était noire ?
Soit, à l'époque, c'était comme ça et vouloir changer l'histoire après coup n'est pas un bon plan.

La faute des pères de doit pas retomber sur la tête des fils.
Doit-on encore aller à Saint-Malo ?
Cette jolie ville a certes bien vécu du trafic de " bois d'ébène" mais on ne précise jamais que nombre d'esclaves étaient vendus aux Malouins par des chefs de tribu vainqueurs de la tribu voisine...

Depuis quand prenons-nous fait et cause pour les bavures américaines ?

Depuis quand avons-nous besoin de ce prétexte pour dénoncer nos propres bavures ?

Trouvez-vous sain que les pompiers fassent l'objet d'attaques lorsqu'ils viennent faire leur travail ?
La période est bizarre.
Alors arrêtons d'enfourcher Rossinante pour lutter contre les mauvais moulins à vent !
Finalement se faire bouffer par un lion lorsqu'on était gladiateur était presque plus sain.

15/01/2018

Conversations.

lakevio.jpg

- Alors, tu vas vraiment faire ça ?
- Non, je ne crois pas, je ne deviendrai pas ta gouvernante, nous sommes amies d'enfance et malgré ta réussite, tu restes toujours notre petite voisine, celle qui avait faim et qui acceptait mes restes.

- Tu sais que j'ai menti, j'ai raconté à mon mari que j'étais orpheline, je ne voulais pas qu'il connaisse Maman, son penchant pour le gin et pour le jeu.

- Tu commences ta vie de femme mariée par un mensonge !
- Oui... Je sais, mais...
- Tu crois que ta mère, un jour de beuverie ne viendra pas sonner chez toi pour exiger de l'argent ?
- Tu es la seule personne à connaître la vérité, tu aurais pu éconduire Maman gentiment.
- Tu crois ça ?
- Tu es veuve, tu n'as pas beaucoup de ressources, nous nous rendrions service mutuellement.
- Non n'insiste pas, tu prendras vite goût à ta nouvelle situation, tu oublieras que je te sauve la mise et tu me traiteras comme une domestique.
- Tu me crois capable d'oublier la bonté de ta famille.
- Je te crois capable de pire, ton mari ignore notre amitié, il s'imagine que tu me fais l'aumône.
- Mais non, voyons !
- Et ton petit sourire satisfait ! Et ton œil dédaigneux sur mon allure !
- Finalement, tu as raison, tu resteras une institutrice sans le sou.
- Tu vois ? Ça commence !
- Bon, j'ai rendez vous avec des journaliste pour parler de mon mariage.
- Ça vaut mieux...
- Je ne veux pas mécontenter ces messieurs dont les articles sont si utiles...