15/01/2018
Conversations.
- Alors, tu vas vraiment faire ça ?
- Non, je ne crois pas, je ne deviendrai pas ta gouvernante, nous sommes amies d'enfance et malgré ta réussite, tu restes toujours notre petite voisine, celle qui avait faim et qui acceptait mes restes.
- Tu sais que j'ai menti, j'ai raconté à mon mari que j'étais orpheline, je ne voulais pas qu'il connaisse Maman, son penchant pour le gin et pour le jeu.
- Tu commences ta vie de femme mariée par un mensonge !
- Oui... Je sais, mais...
- Tu crois que ta mère, un jour de beuverie ne viendra pas sonner chez toi pour exiger de l'argent ?
- Tu es la seule personne à connaître la vérité, tu aurais pu éconduire Maman gentiment.
- Tu crois ça ?
- Tu es veuve, tu n'as pas beaucoup de ressources, nous nous rendrions service mutuellement.
- Non n'insiste pas, tu prendras vite goût à ta nouvelle situation, tu oublieras que je te sauve la mise et tu me traiteras comme une domestique.
- Tu me crois capable d'oublier la bonté de ta famille.
- Je te crois capable de pire, ton mari ignore notre amitié, il s'imagine que tu me fais l'aumône.
- Mais non, voyons !
- Et ton petit sourire satisfait ! Et ton œil dédaigneux sur mon allure !
- Finalement, tu as raison, tu resteras une institutrice sans le sou.
- Tu vois ? Ça commence !
- Bon, j'ai rendez vous avec des journaliste pour parler de mon mariage.
- Ça vaut mieux...
- Je ne veux pas mécontenter ces messieurs dont les articles sont si utiles...
09:45 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : jeu, lakevio, femmes, conversation
30/07/2016
Téléphone m'a tuer.
Hier nous sommes allés à Paris pour récupérer nos lunettes.
Une paire de sécurité pour moi, une paire tout court pour le Goût qui a réussi à perdre les siennes...
Ne me demandez pas comment on peut perdre des lunettes.
Le Goût ne s'en sert que pour lire mais garde des loupes de pharmacien sur le nez en permanence.
Il n'en a aucun besoin, il fait comme ma grand'mère, il regarde par dessus...
Nous allions aussi acheter un cadeau pour JJF qui commence à remarcher.
Bon ce n'est pas encore le pied mais les patches antidouleur font des merveilles.
Au retour nous avons pris le bus à la Porte Champerret car le Goût refuse toujours la passerelle provisoire.
Nous avons fait la bêtise de nous installer derrière une femme qui téléphonait.
Je sais aujourd'hui pourquoi je n'arrive plus à lire dans les transports...
" Alors, tu comprends, je crois qu'elle me fait la gueule à cause de René, ben tu sais, son couple...".
Et elle continué comme ça pendant tout le trajet sans reprendre sa respiration.
Nous avions dépassé Neuilly qu'elle causait toujours.
Ce n'était pas palpitant, c'était bruyant.
Nous faisions des réflexions à haute voix.
Je crois qu'elle ne nous a même pas entendus.
Elle est descendue deux stations avant nous.
Elle est entrée dans un supermarché, le téléphone toujours accroché à l'oreille.
Nous envisageons d'acheter un brouilleur...
Pour ce qui me concerne, un portable sert à prévenir d'un retard ou à appeler les pompiers si on souffre d'une crise cardiaque.
Bon pour les pompiers, après avoir essayé pour quelqu'un qui souffrait d'un malaise dans la rue, ce n'est pas gagné pour le cardiaque. PS : Le Goût vient de retrouver ses lunettes à l'instant.
09:37 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : téléphone, transports publics, conversation