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19/10/2020

La chambre des dames

devoir de lakevio-le goût,inspiration ?

Dans cette toile de Matteo Massagrande, la chambre ne vous rappelle peut-être rien.
Peut-quelque chose.
Vous en direz plus lundi, j’espère.
Bon week-end, lectrices chéris.
Et lecteurs, bien sûr…

La situation était dangereuse, les femmes étaient menacées, elles avaient trouvé refuge dans cette chambre, juste pour accoucher, pour sauver leurs enfants qui, après la naissance, seraient élevés par le groupe.

Le "sixième hiver" était passé.
Le plus dur car depuis le commencement de la "grande crise" après les canicules et les inondations, les hommes avaient continué à maltraiter la terre.

La Terre se vengeait, l'homme devait lutter sur tous les fronts.
Contre les virus et les insectes inconnus dévastateurs de récoltes mais l'homme n'en avait cure.

Cet hiver, Paris n'était plus que glace, neige, et froid.
Il n'avait jamais fait si froid depuis des siècles.
Il n'y avait plus d'électricité, il était même impossible de trouver des bougies et le gel empêchait les grilles des magasins de s'ouvrir.

Les gens se battaient pour trois morceaux de bois et ils tuaient pour récupérer la viande avariée d'un congélateur ou pour une couverture.

Ils se moquaient de tous les trucs en "isme", ils n'avaient qu'une idéologie en tête SURVIVRE.

17/10/2020

Paris tu me manques.

20200512_152929.jpg

"Paris sera toujours Paris !" 
Non... Paris ne se ressemble plus !
Depuis toujours Paris fait la fête, la grève, râle et klaxonne.

Depuis toujours j'y ai entendu la vie.
Lorsque j'étais jeune, c'était celle des marchandes de quatre saisons, celle des gamins qui jouaient dans la rue, celle des mères qui les appelaient.
Les pères, eux, restaient silencieux...

J'ai connu Paris fêtard et bruyant, j'aimais moins.Je n'ai jamais aimé le bruit.
J'ai connu un "Paris sur sida" où, pour oublier la peur, il y avait des fêtes.
Tous ces jeunes gens que je connaissais et qui sont morts trop jeunes...

Je vis aujourd'hui dans "Paris sur virus".
Je vois des jeunes gens dans la rue faire la nique aux consignes, faire la fête, boire.
Évidemment ils chopent le virus et le refilent à ceux qui vivent avec eux...

J'ai connu "Paris confinée", j'ai eu l'impression d'aimer le silence, les oiseaux et le calme.
En réalité mon corps a réagi.
Il n'aimait pas.

Aujourd'hui, c'est samedi, ce n'est pas ravioli c'est couvre feu, je ne sors pas souvent le soir mais...

On dirait que les Parisiens avaient pris de l'avance.
Les voitures restent garées dans ma rue.
Le télé-travail est de retour.
Le soir tout est calme.
C'en est presque angoissant.

Heureusement Mme Hidalgo, qui ne connaît pas sa ville, fait des petits dessins jaunes partout, pour permettre la circulation sur les avenues de cyclistes qui continuent de rouler sur les trottoirs comme d'habitude.

Paris est donc encore plus embouteillée que d'habitude.
Il y a donc de l'espoir, Paris vit quand même un peu au rythme des klaxons...

15/10/2020

Emmanuel l'a dit...

On va devoir rester chez nous le soir parce que le virus flambe un peu partout.
Parce qu'on recommence à repousser les opérations pour laisser la place aux personnes atteintes d'une forme sévère de Covid.

Je sors tous les jours.
Je mets mon masque correctement.
J'applique généreusement le gel qui me rend les mains rouges et desséchées.

Si chacun d'entre nous avait fait le minimum, nous n'en serions pas là.
Les terrasses de café qui empiètent sur la place et vous obligent à marcher sur la rue sont en partie responsables.

Tout comme les fêtes bruyantes dans la rue et dans des appartements.

Tous ces rassemblements plus ou moins clandestins où les gens sont sans masque.
Tous ceux qui arpentent les rues et portent le masque sous le menton.
Cette partie de la population refusant de croire au Covid et pensent que ce n'est qu'une excuse pour limiter les libertés.
Ce sont sans doute les mêmes qui pensent que la terre est plate.
Ceux qui voteraient Trump...

Comme tout le monde, je regrette le temps béni de la liberté mais même la région où vit ma soeur, verte jusqu'à présent, change de couleur et nous sommes tous coupables.

Nous pensons toujours que ça ne touche que les autres.
Lorsque je vais dans un café, je suis encore surprise de devoir laisser mes coordonnées mais comme le reste on va finir par s'habituer.

Arrêtons de nous comporter comme des enfants gâtés ou partons aux US où les gens crèvent comme des mouches faute de couverture sociale mais pensent que le Covis est une "grippette socialiste".

Cette mesure est une mesurette, si on veut continuer à vivre, on ira au restaurant, au cinéma et ailleurs.
Mais plus tôt...
Tous ceux qui pensent "j'ai le droit de" ou "je ne risque rien, je suis suis jeune" devraient se rappeler que la moitié des cas en réanimation a moins de 65 ans.

13/10/2020

Hier, j'ai perdu mon blog

Hier, j'ai écrit une note pour le devoir du Goût "D'après une histoire vraie".

Tout était vrai.
Le soldat sortant de la piscine qui marchait sur le sol brûlant.
Ses camarades qui dormaient.
Les armes à portée de main du premier venu.
Le chien, clone de Rantanplan.
Le thé à la menthe.

Un Shabbat agréable mais une journée ordinaire dans un pays qui ne l'est pas.
Le soir, mon blog est revenu sans la photo retirée par le Goût.
J'ai joué "La disparition", version "en ligne" mais avec toutes les lettres.
Aujourd'hui, il pleut, je pense à un dessin de Sempé.

israël

12/10/2020

D'après une histoire vraie

devoir de Lakevio du Goût_52.jpg

Mais que peut bien avoir ce type ?
Que vous inspire-t-il ?
J’espère que vous en direz quelque chose lundi.

Je suis de passage dans ce coin de mon pays, je contrôle ceux qui surveillent le « check point ».
Ce lieu de passage, normalement surveillé jour et nuit, qui laisse passer -ou pas...- les Arabes qui viennent travailler en Israël.

Les journées sont caniculaires mais les nuits sont fraîches et je dois me faire oublier.

Aujourd'hui, j'ai vu arriver des Français.
Ils sont venus directement dans l'enceinte militaire, un bien grand mot, quelques soldats rappelés pour leur période militaire, trop vieux pour combattre, trop jeunes pour ne pas servir...

Sont sortis femmes et enfants, ils venaient voir, son mari pour l'une, leur ami pour les autres.
Ils l'avaient croisé en chemin.
Pieds nus, en maillot de bain, il marchait nonchalamment sur la route brûlante.
De toute évidence il n'était pas en état de défendre son pays, il n'avait pas l'arme qu'il n'aurait jamais dû quitter des yeux.

Dans "le camp", les quatre autres soldats de la patrouille dormaient.
Le chien "de garde" a remué la queue quand je suis arrivé avec les visiteurs, heureux de nous voir.
Les armes étaient posées contre le mur, sans surveillance aucune...

Nous avons bu du thé à la menthe, de la menthe cueillie dans le coin.
Le gamin a joué avec le chien, le bébé dormait à l'ombre.
Puis les autres se sont réveillés, sont venus nous rejoindre, leurs armes toujours à l'abandon.

C'est là qu'a commencé la deuxième révolte.
Mais j'étais déjà parti surveiller d'autres endroits...

PS : Cette note avait suscité quelques commentaires qui ont disparu au cours de la récupération de mon blog.
Ne m'en veuillez pas, vous savez bien que je ne censure pas...