14/10/2019
Le sens du devoir…
Regardez les ! On penserait qu'ils sont en train se séparer.
De fait c'est un peu ça.
Pour une ânerie, une histoire de blog...
Déjà, ils n'ont plus l'âge de continuer ça.
Un blog, c'est la Préhistoire !
Même instagram est déjà démodé.
On ne trouve plus que des "vieux" là-dessus.
Les jeunes sont partis ailleurs, sur des réseaux vaguement secrets.
Ils en avaient assez de croiser leurs parents partout.
Elle, c'est une nostalgique.
Elle a ouvert un blog où elle raconte leur histoire.
Elle le trouve si beau, si intelligent...
Elle a commencé à recevoir des commentaires, des élogieux et des fâcheux.
Un blog, ce n'est pas comme la vraie vie, dans la vraie vie, on essaie d'être courtois, on prend des gants.
Lui en revanche refuse absolument de voir sa vie étalée sur un "truc" que tout le monde peut lire.
Il ne veut pas qu'on se moque de leur histoire.
Ils sont bien capables de se séparer pour ça.
Vont-ils se séparer, vous l'apprendrez si vous trouvez son blog...
09:24 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : jeu, lakevio-le goût, blog.
11/10/2019
La "bobotisation" d'un quartier.
Lorsque je suis arrivée dans le Marais, quartier des parents du Goût depuis les années 60, le quartier ne payait pas de mine.
La rue du Temple, du square du Temple au BHV, était dévolue au commerce de gros.
Ce n'était pas de la maroquinerie chinoise, non mais du "schmattès" français.
Le soir, les rues étaient vides à partir de dix-neuf heures.
Les cafés étaient tenus par des Auvergnats pas toujours gracieux.
La charcutière vendait du jambon sans gants.
La boulangère engrangeait des écus...
Aujourd'hui, le Marais est devenu un des coins de Paris le plus frimeur et des plus onéreux qui soient.
Hier, je suis allée chez mon généraliste.
Je suis passée devant chez Verot, charcutier de son état qui vend du "pâté de Houdan" au prix de l'or.
Puis, devant chez Stevenot, un traiteur installé aussi rue Montorgueil, autre coin branché de Paris.
Je n'ai pas acheté mon pain chez Manon qui essaime ses boutiques depuis Saint-Paul.
Dire que l'Ours a joué au square du Temple avec des gamins du monde entier et qu'aujourd'hui il ne reste même plus un épicier arabe...
09:47 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : paris, le marais, bobotisation
09/10/2019
Downton Abbey.
Dimanche, le Goût était de sortie.
"L'ami fâché", un de son "forum Hi-Fi" l'avait invité à l'anniversaire de ses soixante ans.
C'est une drôle d'idée de fêter ses anniversaires après la cinquantaine.
J'ai l'impression qu'on salue sa longévité.
Bref, il n'était pas là et n'avait pas donné d'heure de retour alors je suis allée voir Dowton Abbey avec une amie.
Ceux qui tiennent le haut du pavé dans le film sont ceux de l'office.
Les domestiques sont en première ligne, l'intrigue est mince, une visite royale, une fille cachée et tout ça, tout ça.
C'est la version "people" de la série...
Mais comme d'habitude le charme agit.
Le château donne envie.
Les robes donnent chaud.
La cuisine donne faim.
Maggie Smith est, comme toujours, remarquable et les autres ne sont pas mauvais.
Ce fut donc un excellent moment.
Et lorsqu'on a dépassé la soixantaine, tous les bons moments sont excellents pour le moral.
Quand je suis rentrée à la maison, j'avais un invité impromptu, un ami du Goût que je ne connaissais pas, il est Dr ès Sciences et travaille au CEA.
Maintenant que j'en connais quelques uns, je peux vous le dire.
Comme le Goût, ils sont tous plus ou moins cinglés.
09:44 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : cinéma, dowton abbey, "le film"
07/10/2019
Histoire d'eau...
Ce serait bien que ces mots, par lesquels vous commencerez votre devoir, vous inspirent :
« Sur l’onde calme et noire
Où dorment les étoiles… »
Et ce serait parfait s’il se terminait sur :
« Encore aujourd’hui, il m’arrive d’entendre, le soir, une voix qui m’appelle par mon prénom, dans la rue. »
Entre les deux, vous contez sans compter…
Sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles…
Adrienne se prend pour Ophélie.
Ou pour Sylvie... Elle n'a pas encore vraiment choisi son rôle.
Au loin, on entend Gérard marmonner "arrête Adrienne ! Tu es une fille de feu ! Sors de ce ruisseau !"
Adrienne ne répond pas.
Elle ne connaît pas Ophélie, elle est seulement jalouse de Sylvie.
L'esprit de Gérard lui, est confus. Il ne sait plus très bien qui est qui ni qui finira au couvent.
Alors que Gérard se trouble notre jeune fille commence à trouver le temps long.
Elle est jeune, pleine de fougue, et veut se lever, courir, sortir.
Elle ne sortira pas, une liane visqueuse aura raison de sa jeunesse et la jalouse va se noyer.
Encore aujourd'hui, il m'arrive d'entendre, le soir, une voix qui m'appelle par mon prénom, dans la rue.
09:41 | Lien permanent | Commentaires (18)
03/10/2019
Et une insomnie.
Cette nuit j'ai peu dormi, réveillée par la douleur.
Celle de mon genou, celle de ma hanche.
Je me suis tournée, retournée.
J'ai réveillé le Goût qui ce matin baille.
Pour essayer de me rendormir, j'avais dans la tête un roman de Pierrette Fleutiaux "Des phrases courtes ma chérie".
Ce matin, j'ai appris sa mort cette année dans l'indifférence générale...
J'avais aussi le salon de Modiano devant les yeux.
Il était l'invité unique de "La grande librairie".
Je n'ai pas tout vu car j'ai passé du temps au téléphone mais ce salon, j'aurais dû en rêver.
Pas le revoir dans le noir faute de pouvoir dormir.
J'ai vu à la fin de l'émission, Sempé discuter avec Modiano.
C'est horrible de dire du père du "Petit Nicolas" qu'il a mal vieilli mais si vous avez vu l'émission, vous ne pourrez qu'être d'accord avec moi...
Je dois normalement aller chez mon généraliste.
Mais aujourd'hui ce sera en boitant.
C'est signe de pluie...
Je sais que je reviendrai avec "Encre sympathique" et que ce soir le Goût m'en lira des morceaux choisis...
09:30 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : douleur, sommeil, modiano