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11/10/2019

La "bobotisation" d'un quartier.

Lorsque je suis arrivée dans le Marais, quartier des parents du Goût depuis les années 60, le quartier ne payait pas de mine.

La rue du Temple, du square du Temple au BHV, était dévolue au commerce de gros.
Ce n'était pas de la maroquinerie chinoise, non mais du "schmattès" français.

Le soir, les rues étaient vides à partir de dix-neuf heures.
Les cafés étaient tenus par des Auvergnats pas toujours gracieux.
La charcutière vendait du jambon sans gants.
La boulangère engrangeait des écus...

Aujourd'hui, le Marais est devenu un des coins de Paris le plus frimeur et des plus onéreux qui soient.

Hier, je suis allée chez mon généraliste.
Je suis passée devant chez Verot, charcutier de son état qui vend du "pâté de Houdan" au prix de l'or.
Puis, devant chez Stevenot, un traiteur installé aussi rue Montorgueil, autre coin branché de Paris.

Je n'ai pas acheté mon pain chez Manon qui essaime ses boutiques depuis Saint-Paul.

Dire que l'Ours a joué au square du Temple avec des gamins du monde entier et qu'aujourd'hui il ne reste même plus un épicier arabe...

Paris, le Marais, bobotisation

Paris, le Marais, bobotisation

Paris, le Marais, bobotisation