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16/06/2019

Les chats de ma vie.

julie,mirabelle,arthur,minouche,balagan

Je ne suis pas Elizabeth Von Arnim qui a écrit un livre charmant sur les chiens de sa vie.
Je n'ai jamais eu de chien mais j'ai été adoptée par des chats.

La première venait de la SPA, nous l'avons appelée "Julie"
Une bête qui fut sans doute maltraitée.
Elle n'aimait que moi et le Saint Honoré.

Elle a eu une fille, Mirabelle, née à la maison, un jour de printemps neigeux.
Elle a partagé très longtemps notre vie.

Puis Arthur est arrivé dans notre vie, un superbe rouquin adopté dans une maison à chats.
Arthur est devenu Tuturou au fil du temps puis "Puçou" et a eu une longue vie.
L'Ours a gardé les chats lorsque nous sommes partis en Israël.
Arthur m'a boudée jusqu'à sa mort pour l'avoir abandonné.

Sans nous demander notre avis, on nous a donné une "Cocaïne".
P
ersonne ne voulait ce nom, personne n'avait d'idée.
Alors elle est devenue Minouche et fut la bestiole exclusive de l'Ours.

A Tel-Aviv est entrée par la fenêtre et dans notre vie, une toute petite chose, de couleur indéterminée, têtue, affectueuse.
Balagan, l'amour du Goût, ramenée
à grand frais sur les genoux de son maître en avion.

Depuis que Balagan a rejoint le paradis des chats, nous n'avons plus de chat, trop de pleurs.

Voila, je peux l'écrire, aucun de ces chats ne sera retrouvé.

14/06/2019

Je ne fais même pas la cuisine.

C'est le Goût qui fait la cuisine et on peut dire qu'on se creuse la cervelle pour trouver de quoi se nourrir.

Je n'arriverai jamais à tenir un blog de cuisine.
Même les photos de nos plats ont été empruntées sur le Net.
Mais ce sont bien les plats que le Goût à cuisinés hier soir.
Même qu'ils sont exactement comme sur les photos.
Le poulet était délicieux, la ratatouille aussi.
Nous n'avons même pas pensé à photographier nos plats...
Nous ne serons jamais des "influenceurs", on oublie l'essentiel.

Être une spécialiste de la cuisine demande du matériel, de la place.
Bref, une cuisine de magazine.
Or tout ça manque chez nous, la cuisine est petite et ses atouts majeurs sont l'arbre devant la fenêtre et la lumière montmartroise qui la baigne vers dix sept heures.

Un blog littérature ?
Certes, c'est une bonne idée sauf qu'il m'arrive de lire des bouquins qu'aucune libraire ne vous conseillerait.
Mais qu'elle lit peut être en douce.

Un blog de décoration ?
Notre appartement ne permet pas de donner libre cours à mon imagination.
J'ai déjà eu du mal à caser une armoire dans la chambre et ne peut changer le lit de place.

Toutes mes vocations de blogueuse influente sont mortes avant même que de naître.

Cuisine, ratatouille, cuisse de poulet

Cuisine, ratatouille, cuisse de poulet

11/06/2019

Faust, prends garde à toi.

Les blogs ne sont pas si anonymes qu'on le pense.
On se connaît plus ou moins, parfois on s'écrit.
Il arrive qu'on boive un café avec une ou l'autre croisée sur les blogs.

Puis je me suis aperçue que presque tous les blogs qui ont cessé d'être alimentés, ont cessé de l'être faute de pouvoir dire librement ce qu'on a envie de dire.
Normalement ce devrait être possible mais non.
Vous finissez par vous apercevoir que vous n'êtes pas lue et commentée.
Non, vous êtes suivie, débusquée, identifiée, épiée...

Le matin, je me torture l'esprit pour essayer de trouver quelque chose à écrire qui ne parlera ni de mes enfants, ni de mes amis, ni de, ni ni ni...

Je parle du 17ème arrondissement ? Hop ! On va dans les endroits que j'évoque et on me reprend.
Je parle de la rue des Abbesses où un neveu du Goût a un restaurant ?
Hop ! On va essayer de trouver ce restaurant.

Ce n'est plus de la curiosité, c'est du voyeurisme.
Je me demande d'ailleurs quelle peut-être la vie de celles là pour qu'elles passent leur temps à épier la vie des autres.

Le Goût et moi ne sommes pas méfiants de nature, ils nous faut un certain temps avant de comprendre que finalement nous ne sommes que des objets d'examen pour concierge cultivée.

J'avoue que je commence à trouver cela pénible et je comprends ceux qui activent la modération des commentaires.
Un jour je ferai comme beaucoup, je photographierai mon assiette, je mange sainement, ça devrait pouvoir passer sans recherche indiscrète.

Espionnage, blog, censure

 

08/06/2019

Je suis en froid avec Clooney.

Le vendeur de capsules a fermé sa boutique de la rue Tronchet depuis un an environ.
Le temps passe si vite que je ne me rappelle plus quand exactement la boutique a déménagé.

Le personnel était charmant, je pouvais m'installer avec mon livre, boire un petit café pendant que le Goût faisait le plein de café.

Depuis, ils se sont installés dans la gare Saint-Lazare.
Terminé le côté convivial !
On est dans un self service, loin de l'image glamour du début.

Chaque fois, je m'installe au bar, enfin un bar, je suis gentille, quelques tabourets, un vague comptoir et une personne qui change tout le temps.
Chaque mois, c'est une nouvelle personne qui propose du café à ceux qui ont un sac de la maison.
Je n'ai jamais le sac nécessaire puisque j'attends le Goût.
On ne me propose donc plus jamais le café qu'on me proposait rue Tronchet.
Je suis transparente et c'est délibéré.

L'autre jour j'ai pesté après cet état de choses.
C'est la malheureuse au bar qui a pris et j'ai alors eu droit à un café.

De retour à la maison, je suis allée sur la page FB de Clooney, pas le vrai l'autre, et j'ai exposé mes griefs.
Réponse de la marque ? " Nous faisons remonter votre plainte et croyez que la personne sera sanctionnée."

J'ai repris mon clavier, j'ai défendu la jeune femme.
J'ai mis en cause la politique de la marque qui se défausse sur son personnel alors que c'est une politique délibérée.
Mon café est de plus en plus cher et le côté convivial a disparu, c'est ce que je mets en cause.
C'est bizarre, j'attends encore une réponse.

Café, politique de la marque, message

06/06/2019

Vieillir dit-elle.

J'ai relu "Le journal d'Irlande" de Benoîte Groult.
J'aime bien relire Benoîte Groult.
J'ai lu plusieurs fois "Les Trois-quarts du temps" et je n'ai jamais été déçue ni lassée.

Lorsque j'ai lu pour la première fois "Le journal d'Irlande", j'ai été frappée par sa rage de vivre, sa vitalité, sa méchanceté envers son mari.
Bien qu'elle ne traitât pas mieux son amant américain.

Elle refuse de vieillir, use de tous les artifices et ne vend sa maison irlandaise qu'à l'aube de ses quatre-vingts ans.
Elle
vivra  encore seize ans et mourra de la même maladie que sa mère et sa sœur.
Alzheimer, c'est terrible.
Peut-être plus encore pour ceux qui ne vivent que pour penser, se rappeler et écrire, c'est effrayant.
Lorsqu'elle quitte l'Irlande, elle n'a plus d'amis là-bas.
Ils sont tous morts, sa sœur, le mari de sa sœur, les Déon et bien d'autres.
Elle dit l'isolement qui guette la vieillesse.

Lorsque j'ai lu ce livre la première fois, je n'avais pas encore perdu quatre personnes de mon entourage.
J'avais déjà des amies qui avaient choisi de retourner vivre en province mais ce n'est pas pareil.

La vieillesse n'intéresse personne...

Vieillesse, amitié, Benoite Groult