Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/02/2018

Je suis une nantie.

retraite, neige, provisions

Notre jeune Président, arrogant et sans problème financier, vient de me mettre dans la catégorie aisée des retraités.
L'ancien Président, celui qui faisait pleuvoir, m'avait envoyé un chèque de 40€, chèque que j'ai toujours en travers du gosier.
Avec les 544,83
€ que me versait la Sécurité Sociale, j'étais sous le seuil de pauvreté.
Grâce à l
'autre, le jeune, celui qui fait neiger, je viens de passer dans la catégorie "retraité aisé"  avec les 534,84 € que me versera désormais la Sécurité Sociale.
J'ai écouté "Le téléphone sonne", il semblerait que nous soyons nombreux à subir ce sort réservé paraît-il à ceux à qui on versait plus de 1200.00 € chaque mois...

Bon, je sais, les écarts se creusent partout dans le monde, les riches sont de plus en plus riches, les autres qu'ils se débrouillent.

J'ai quand même l'intention d'aller voir le dernier Woody Allen dont je trouve les films de plus en plus beaux.
Je juge un film pas un homme.

J'ai vu plusieurs fois "Le Pianiste", ce très grand film de Roman Polanski.
De l'homme je ne sais rien.

Je suis en train de lire les Femmes de Brewter Place et je me dis que j'ai de la chance malgré tout.
J'aurais pu être noire, pauvre, avoir un enfant sans père et vivre dans un ghetto.
Voilà !
Faut relativiser !
Sortons le champagne ! !

11/10/2016

Comme un lundi.

dentiste,pluie,provisions


Hier matin à dix heures et demie,
autant dire à l'aube, je suis allée chez le dentiste.

Il était déjà en retard mais pas assez pour que je lise "Elle".
C'est dommage, j'aurais pu vous parler des dernières tendances de la mode, du divorce de l'année, tout ça.
C'est raté.

Mais comme j'ai rendez-vous à midi et demi la prochaine fois, je crois que je pourrai reprendre ma chronique anachronique d'une revue qui ne m'intéresse plus.

Ensuite, le cœur léger, nous avons décidé d'aller au Monoprix de la ville d'à côté.
En voyant le ciel noir au dessus de nos têtes, nous sommes allés dans celui de notre ville.

Il est comme nous, il se dégrade, il perd des pièces.
Je sens qu'un faux plafond va nous tomber sur la tête.
Les rayons se vident et ne se remplissent pas.
J'espère que ça ne sent pas la fermeture pour travaux.

Après demain, nous aurons la visite d'une nouvelle fournée d'experts...
C'est fou ! Au mois de mai, on nous avait donné un délai de quinze jours pour les travaux.

Quelques mois ont passé.
Les travaux ?
Quels travaux ?
Il leur faut déjà un bon mois pour répondre à un mail et la réponse en est pratiquement illisible, truffée qu'elle est, de fautes d'orthographe.

C'était la chronique d'un lundi ordinaire sur cette terre qui est parfois si jolie mais arrosée hier et ce n'était pas du luxe.