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16/01/2016

Sur une idée de Lakevio.

la jeune fille à la lettre.

Merci Lakevio.
Je viens d'arriver, je me laisse tomber sur le fauteuil, effondrée.
Il me quitte.
Il est déjà promis à une autre.

Il ose douter de sa paternité.
Que faire ?

Maman vient d'entrer dans le salon.
Je n'ai pas eu le temps de cacher la lettre !
Que lui dire ? Lui avouer ma faute ?

C'est impossible, je ne peux la regarder en face !

Les filles sans honneur se retrouvent enceintes, pas les jeunes filles comme moi.

Je sais que Père m'éloignera.
Il m'enverra certainement en Suisse où je passerai des mois.
Je souffrirai de maux de poitrine et mon bébé me sera enlevé à la naissance.

Que vais-je devenir ?
"Maman aidez moi, je vous en prie ! "

14/01/2016

Hier, je suis sortie.

Hier, nous sommes allés chercher Merveille à l'école.
Comme sa maîtresse est en congé de maternité on ne passe un long moment à piétiner devant la porte.
Merveille sort dans les premières, sa remplaçante est plus rapidement prête.

Maintenant Merveille est habituée à sa nouvelle maitresse.
Elle la trouve bien, même avec "les pas sages".

J'ai demandé à Merveille si elle avait des projets.
Elle en avait au moins un : restaurant et ensuite venir chez nous.
J'ai pensé que Merveille était comme son père qui adorait aller au restaurant.
Il a bien fait d'en profiter, il n'y va plus guère...

Nous devions poser le cartable de Merveille derrière la porte, ne pas sonner car si Petite Sœur nous voyait, elle voudrait venir et adieu la sieste.
Son père dit qu'après, elle fait le cirque toute la nuit.

Merveille a dévoré ses crêpes, nous sommes passés au Monop'.
Elle a choisi un stylo plume.
Oui, elle collectionne les stylos.
Puis nous sommes passés par la "Coulée verte" pour aller à la maison.

Elle a dansé en marchant, examiné une vieille coquille d'escargot, vérifié que son coin à mûres est toujours là.

Et après, elle a joué avec tous mes sacs à main.

C'était vraiment bien.

12/01/2016

Je pleure les arbres.

Lorsque nous avons cherché à quitter l'endroit calme et arboré à peine arrivés, nous avons compris que nous ne pourrions pas rester à Paris.
Nous avons donc cherché près d'une gare aussi proche que possible de Paris.

L'Ours nous a alors indiqué un immeuble en fin de construction, près de la gare, à quelques stations de bus de chez lui.
Nous sommes venus...

Nous avons été séduits par la verdure.
L'appartement qu'on nous a fait visiter donnait sur une jolie maison.
Il y avait des arbres en pagaille et nous n'apercevions ni la voie de chemin de fer, ni la rue.
Même en plein hiver, nous vivions dans un cocon.

Puis des arbres ont été coupés une première fois, malades, comme ceux du Jardin des Batignolles.
La SNCF aussi a coupé aussi pour les mêmes raisons mais nous avions encore cette vue qui fait passer bien des imperfections.

En prenant "la Coulée Verte", l'autre jour, nous sommes aperçus que là aussi, les coupes avaient été sévères et que le soleil allait nous frapper fort.

Hier, les jardiniers sont revenus avec des tronçonneuses et ils n'ont pas fait dans la dentelle.
Ils essaient de sauver, ils laissent les troncs, ils élaguent mais le bilan est lourd.

Si un jour, je m'ennuie, je pourrais regarder passer les trains...
En août 2014

arbres,coupe,champignons.

En janvier 2016

arbres,coupe,champignons.

11/01/2016

Janvier est un mauvais mois.

Janvier est un mauvais mois.
D'abord, c'est celui de la galette, deux minutes dans la bouche, trois ans sur les hanches.
C'est bien que j'en mange de moins en moins...

C'est aussi celui des taxes imprévues.
Un rappel pour les poubelles.
Si on calcule au nombre d'habitants de notre immeuble malgré les appartements toujours à louer, les éboueurs doivent être payés une fortune.

C'est aussi celui des virus divers et variés.
Et hop ! Un petit antibiotique en même temps que le petit déjeuner.
Le tout passe difficilement, l'antibiotique, le virus et le petit déjeuner.
Mais le virus de cette année a un avantage indéniable : il coupe l'appétit.

En plus, cette année on se sent encore plus vulnérable.
Une hécatombe ! Un par jour ! Chanteurs, philosophes, chefs d'orchestre meurent.

Lorsque c'est Galabru qui s'éteint dans son sommeil à quatre-vingt-treize printemps, on trouve la chose normale.
Ce matin, c'est David Bowie à soixante-neuf ans et ça, ça fiche la trouille !
Les soixante-neuf ans, vous les sentez arriver !
Vous voulez même les fêter !

Mais janvier, c'est aussi le mois des soldes.
En même temps que le virus vous avez chopé une petite chemise.
La petite chemise avec un col, le truc le plus difficile à trouver.
Mais c'est tout et comme je ne sors pas, le ne peux pas regarder pour les Merveilles.
Puis, 
cette année janvier nous offre des giboulées, je sais c'est étrange et les cosmos fleurissent déjà.
Donc on ne sort pas et on fait des paris sur le suivant.
Gréco ? Aznavour ? Bedos ?
Ça nous occupe...

Soldes, galettes, morts, taxes

10/01/2016

Vieillir ce n'est pas rien.

bronchite,angine,toux,fatigue

Hier brusquement je me suis aperçue que j'avais vieilli.
La glace de la salle de bains me le disait déjà.
Le regard des jeunes encore plus, qui me laissent la place dans le bus.
Ils me font comprendre que je ne suis pas un perdreau de l'année...

Jusqu'à présent j'ai toujours très bien supporté la fièvre.
Je sais que je suis malade, lorsque le matin en ouvrant la lumière, je la vois jaune.
Je sais alors que j'ai plus de 39°.

Dans la nuit de vendredi à samedi, il a fallu que je me tienne aux meubles pour aller à la salle de bains.
J'avais des vertiges et je me suis cognée contre un meuble.

Hier, j'ai dormi toute la journée, me réveillant juste pour prendre un doliprane.
Le soir, j'ai essayé de lire, sans succès.
J'ai vaguement entendu la télé qui parlait de Mitterrand.

Ce matin, la toux m'a réveillée.
J'ai avalé mes antibiotiques avec répugnance car j'ai toujours peur d'éventuelles réactions.
Oui je sais mais à chacun ses névroses...

Je sens que ma journée d'aujourd'hui va être aussi passionnante que ma note...