04/01/2016
Le boucher ressemblait à Johnny...
Vieillir, c'est commencer à radoter.
Le Goût va avoir un an de plus vue mercredi, alors je me dépêche de radoter avant lui.
Avant qu'il ne commence à me parler de la "Porte de Clignancourt"...
Comme toutes les filles de mon âge, j'écoutais "Salut les copains".
Comme toutes les filles de mon âge, j'avais une "copine de cœur".
Celle que je raccompagnais, qui me raccompagnait, que je re-raccompagnais et ça recommençait.
Cette "copine de cœur" était fan de Johnny.
Il était jeune à l'époque.
Juste il avait déjà ces petits yeux rapprochés...
De toute façon, je n'ai jamais été attirée par les blonds.
Ma copine, faute d'approcher Johnny avait trouvé l'élu de son cœur dans une boucherie.
Elle affirmait que le garçon boucher était le portrait craché de son idole...
Elle me faisait donc passer devant la boucherie plusieurs fois par jour.
Le matin en allant à l'école.
Le soir, en revenant de l'école.
Plusieurs fois, le soir...
Ce garçon, sûr de son charme, je me demande encore pourquoi, faisait la roue devant la boutique.
Ma "copine de cœur" lui jetait des regards en coin.
Moi, je la trouvais bête à manger du foin...
Plus tard, Manou et moi parlions du coin.
Elle est née dans un quartier voisin du mien et avait elle aussi une copine qui était amoureuse de ce garçon.
Avec cette copine, Manou remontait la rue, descendait la rue, remontait la rue...
La fille de Manou, JJF a épousé de mon fils.
Nous nous sommes aperçues que nous nous étions croisées des centaines de fois.
Que ce soit à cause de ce garçon boucher ou de nos jeux sur "la colline aux billes" du square des Batignolles.
Nous ne sommes devenues amies que lorsque nous avons vécu dans le même immeuble.
10:00 | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : jeunesse, radotage, manou, johnny
03/01/2016
Pour un flirt avec toi.
Depuis ce matin, je fredonne cette bluette.
J'aimais bien Delpech.
C'était un de mes clients dans une librairie de l'Ouest parisien.
Oui, il achetait des livres, c'est pas courant chez les chanteurs.
J'ai connu aussi un journaliste qui m'achetait des livres, FOG.
Mais lui a chopé le melon...
Michel Delpech avait attrapé la foi à Jérusalem, au Saint Sépulcre.
Je ne sais pas comment il a fait.
Dans ce coin là, j'ai surtout croisé "les marchands du Temple" mais les voies du Seigneur sont impénétrables...
Je dois avouer que je suis allée plus souvent au Kotel qu'à l'église.
J'ai mis des petits papiers, pour les uns et les autres.
Mais rien pour moi, je ne crois pas à ces belles légendes.
Je ne crois pas que ne pas manger de cochon me donnera une bonne signature.
Je ne crois pas que de tuer des gens apportera des houris au kamikaze.
Je ne crois pas à la vie éternelle.
Il m'arrive de le regretter mais croire sur commande, ce n'est pas simple..
10:07 | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : michel delpech, variétés, foi
02/01/2016
Bonne année, bonne santé.
Lorsque j'étais jeune, une dizaine d'années, la vie sociale des quartiers faisait que tout le mois de janvier, nous devions dire à chaque à chaque personne croisée : "Bonne année, bonne santé", comme j'avais lu Pagnol et que j'en avais assez d'embrasser des vieilles qui ne sentaient pas toujours très bon, je finissais mes vœux dans ma tête par : "Et le paradis à la fin de l'année..."
J'ai grandi.
Si si ! Je ne dis plus "et le paradis à la fin de l'année".
Je présente encore mes vœux, mais je sais que les années se suivent, se ressemblent, accélèrent, et qu'il est rare qu'une année passe sans moment difficile.
Hier, pour la presque fin de son séjour, la Tornade allait mieux.
Nous avons piqué des fous rires et ce soir elle rejoindra la perfide Albion.
Nous allons reprendre nos promenades dans Paris.
Mardi, j'irai chez le dentiste et nous irons chercher Merveille à l'école.
C'est normal puisqu'on annonce de la pluie pour mardi...
10:04 | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : nouvel an, voeux, pagnol