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15/11/2014

Deux Goûts pour le prix d'un.

Je vis avec deux hommes, enfin avec le même, mais il est double.

Celui d'extérieur est charmant, disert, agréable, il faudrait le sortir chaque jour.

Celui d'intérieur est plutôt grognon, regardant, à peine levée, les reproches sur le chauffage qui chauffait alors que j'avais laissé la fenêtre ouverte, comme tous les soirs, me sont tombés dessus.

Vivement cet après midi, il part voir une exposition avec un de ses amis, je ne doute pas un instant de son charme.

14/11/2014

Vendredi, c'est pas ravioli.

Hier, j'ai passé une très bonne journée, faire connaissance autour d'un café et bavarder cinq heures, c'est plus que bien.

Mais comme cette semaine, j'ai été très peu femme d'intérieur, même pas du tout, qu'aujourd'hui, il ne fait pas beau.

Je vais me faire violence et laver, repasser, demander à la poussière pourquoi elle s'installe sans vergogne partout.

Passionnant, non ?

Café, hilton, papotage

13/11/2014

La légende de Manolo

Hier, nous sommes allés chercher Merveille à l'école.
Nous avons laissé son cartable chez ses parents puis nous avons embrassé Petite Sœur, pleine de vie.
Une Petite Sœur à surveiller sans cesse qui ne rêve que de toucher à tout.

Nous sommes allés au McDo.
Je sais, c'est pas bien mais en banlieue, même à Saint Germain en Laye, le McDo est à côté du cinéma.
Merveille est une petite fille raisonnable qui ne boit pas de coca, elle préfère l'eau...

Avant le film, elle a demandé à aller faire un tour au Monoprix.
Ça doit être génétique...
Elle a jeté un regard sur les jouets, a donné des conseils pour sa sœur, pas pour elle.
Avec ce que ses parents ont trouvé sur les brocantes, elle pourrait tenir un magasin de jouets.

En sortant du Monoprix, nous sommes allés au cinéma.
Un cinéma tout beau, tout neuf.
J'ai cru un instant que nous n'allions être que trois dans la salle.
C'était pourtant un film pour enfants ! Un film qui parle de la célébration des morts au Mexique, un film chouette, pétant de couleurs et qui fait réfléchir.
Cinéma, Merveille, Mexique
Merveille en sortant à parlé
d'abord des chats de notre vie.
J'ai confirmé, ils sont toujours vivants puisque nous parlons d'eux et nous pensons à eux.
Puis elle a parlé du mari d'une amie de Manou.
Elle l'appelait Tonton, l'aimait beaucoup et il est mort il y a quelques mois.
Elle était rassurée de savoir qu'il vivait encore puisque sa famille et nous pensions à lui.

Un très beau film pour enfants, drôle, pudique et tendre.

12/11/2014

Le Goût dans toute sa splendeur

Le Goût a toujours vécu dans son monde, une espèce de professeur Nimbus.
Il n'a pas cassé que des verres.
Il a également jeté à la poubelle une pochette avec les billets d'avions, les traveller checks, les dollars, son passeport et son dossier.
Heureusement pour nous, la poubelle de l'immeuble n'avait pas encore été sortie...

Un jour, l'Ours est parti en vacances avec les parents du Goût.
Je ne voyais pas ma belle mère, elle ne n'aimait pas et je lui rendais bien.
Le Goût est parti avec deux sacs, un contenant les affaires de mon fils et un contenant la poubelle.
Le Goût a
jeté les vêtements de son fils et a porté les ordures chez sa mère...

Je ne compte plus les fois où il est parti travailler en costume et en chaussons.
Son fait d'arme le plus important, celui qui restera dans ma mémoire jusqu'à la fin, c'est le Goût revenant cravaté, costumé, retirant le costume pour se mettre à bidouiller avec le fer à souder.
C'était l'époque où il faisait des enceintes énormes et trouait ses vêtements avec des gouttes de soudure.
Comme je râlais, il avait pris l'habitude de retirer le costume pour bidouiller.

Ce jour là, il devait aller chercher son fils chez sa mère, il a remis sa veste, resserré sa cravate et est parti.
Je n'aurais pas dû rire, il serait parti en veste, chemise et cravate.

Mais en caleçon...

Dommage pour sa mère, elle qui riait chaque fois qu'elle se pinçait...

11/11/2014

Traduction, trahison ?

Je lis de moins en moins de romans policiers.
Je ne sais pas pourquoi, enfin si.
Je n'aime pas le policier nordique et je ne trouve plus que ça.

Je continue néanmoins à lire les traductions des polars d'Elizabeth George.
J'y retrouve les mêmes héros, j'ai l'impression de lire une saga depuis plusieurs années.
Le vicomte Lynley se remet doucement de la mort de sa femme, le lieutenant Barbara Havers ne donne toujours pas dans l'élégance.

J'ouvre le dernier avec un plaisir anticipé et... Je déchante rapidement !
C'est laborieux, c'est lourd, je me forcerai quand même jusqu'à la dernière page.
Je vérifie et je vois qu'il y a eu changement de traducteur.
Il faut croire que les économies frappent ce secteur aussi.
Résultat, je les lirai toujours mais en poche.

Je viens de commencer Donna Leon, le dernier Brunetti.
Je les lis pour Venise, pour les odeurs, les marchés et le fatalisme du commissaire Brunetti.
Là aussi il y a changement de traducteur.
Alors que d'habitude le commissaire est lent, qu'il lit et relit les classiques romains car c'est sa marque de fabrique, là, il est presque guilleret.
Ça choque tout autant.

Messieurs les éditeurs, à force de faire des économies sur tout, vous allez perdre vos lecteurs.

traduction, Venise, Londres, traduction

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