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11/11/2014

Traduction, trahison ?

Je lis de moins en moins de romans policiers.
Je ne sais pas pourquoi, enfin si.
Je n'aime pas le policier nordique et je ne trouve plus que ça.

Je continue néanmoins à lire les traductions des polars d'Elizabeth George.
J'y retrouve les mêmes héros, j'ai l'impression de lire une saga depuis plusieurs années.
Le vicomte Lynley se remet doucement de la mort de sa femme, le lieutenant Barbara Havers ne donne toujours pas dans l'élégance.

J'ouvre le dernier avec un plaisir anticipé et... Je déchante rapidement !
C'est laborieux, c'est lourd, je me forcerai quand même jusqu'à la dernière page.
Je vérifie et je vois qu'il y a eu changement de traducteur.
Il faut croire que les économies frappent ce secteur aussi.
Résultat, je les lirai toujours mais en poche.

Je viens de commencer Donna Leon, le dernier Brunetti.
Je les lis pour Venise, pour les odeurs, les marchés et le fatalisme du commissaire Brunetti.
Là aussi il y a changement de traducteur.
Alors que d'habitude le commissaire est lent, qu'il lit et relit les classiques romains car c'est sa marque de fabrique, là, il est presque guilleret.
Ça choque tout autant.

Messieurs les éditeurs, à force de faire des économies sur tout, vous allez perdre vos lecteurs.

traduction, Venise, Londres, traduction

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