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21/10/2014

Chez le médecin, bas ou haut Marais ?

Je ne sais pas si le coin du Marais de mon généraliste est le "haut Marais" ou le "bas Marais", ça présente peu d'importance sauf pour les agences immobilières qui sont nombreuses dans le coin.

J'ai lu dans la vitrine d'une agence immobilière "le Haut Malesherbes".
En fait, il s'agit des boulevards des Maréchaux mais avouez que "Haut Malesherbes", ça donne tout suite un genre moins mauvais que les Maréchaux qui sont plus connus pour leur faune interlope que pour leur tranquillité.

Mais revenons à mon médecin.
J'avais beau tousser, moucher, personne ne s'écartait de moi.
Sont bêtes les gens ! C'est pas parce que je suis blanche que je ne peux pas revenir d'Afrique et ramener Ebola.

Le médecin a ouvert sa porte pour faire entrer un patient, le Goût m'a dit "tu as vu sa cravate ?"
J'ai répondu, "tu as vu sa chemise ?"
J'ai eu l'impression que sa femme était en vacances et qu'il avait attrapé le premier truc qui lui tombait sous la main.
En plus les manches étaient trop longues et pas repassées, bon, il aura pas le prix du médecin le plus élégant...
 

Je suis entrée dans son cabinet.
Il a écouté longuement mes poumons.
Presque à regret, il a dit "ça ne siffle pas, c'est un petit virus..."
Encore un truc que j'ai du mal à comprendre, on a toujours un petit virus, même avec 39°.
Un gros virus ça fait quand même plus sérieux !
Il a prescrit des antibiotiques que je ne dois prendre que si "je siffle des bronches".

Pour l'instant, je me nourris de soupe, je ne suis pas guérie...

20/10/2014

Ca vous gratouille ou ça vous chatouille ?

Ça a commencé comme un rhume.
Hier soir j'avais 39°C.
Le Goût m'a collée toute la nuit, il trouve ça bien, lui...
Je vais quand même aller chez le médecin aujourd'hui.
J'ai perdu ma voix.
Je n'ai plus de voix du tout.
Le Goût trouve ça bien aussi mais ça va pas être pratique pour expliquer au médecin.

Mais là, il va comprendre tout de suite. Il n'aura pas besoin d'explications.
C'est pas une note passionnante mais c'est tout ce que je trouve à vous dire.
Je suis malaaaadeeee...

 

 

 

19/10/2014

Le dernier Döner et autres plaisirs minuscules.

 

doner,lecture,éclair de gourmandise

Tout a une fin.
Nous savions dès hier en faisant la queue pour acheter notre döner que c'était le dernier de l'année.

S'installer tranquillement au square des Batignolles qui sent déjà le döner avant d'avoir déballé le nôtre.
Le manger en faisant trois petites taches sur ma chemise blanche.
C'est encore un petit bonheur à ranger.

Un Elisabeth Von Arnim à lire.
Il fut publié sous le nom de Comtesse Russell, le nom de son deuxième mari.
Mari pas plus agréable que le premier.

Il me suffit de dire "Comtesse Russell" pour me retrouver à Londres dans un square, et revivre cet instant très anglais.
Oui, vous êtes à l'intérieur et vous ne pouvez plus sortir, le "Russell square" est devenu entretemps privé et a été fermé après notre arrivée sans qu'on s'en soit aperçu...

Aujourd'hui, je ne vais pas profiter du soleil, je vais geindre.
Oui, j'ai mal à la gorge et lorsque je tousse j'ai l'intérieur qui se déchire.
Je n'ai même pas de sirop au thym.
Je suis devenue pire que Le Goût...

18/10/2014

Ca m'agace.

Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément...

Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Les mots sont devenus une bouillie délayée.
Plus il y en a, meilleur c'est.
Même Télérama s'y colle.

J'ai eu droit à la "grande battle de la danse", la danse est devenue une bataille...
"Y a qu'à regarder les faucons", cité par Télérama, spectacle à Provins.
Et les vrais ? Hmmm ? Les vrais ?

Mab, je t'informe que tu n'habites plus la campagne mais "tu vis dans les territoires de la ruralité", ça s'appelle parler pour ne rien dire.

Nous ne sommes plus pauvres, nous sommes "en situation de grande précarité", en gros, il faut aller aux restos du cœur pour obtenir un paquet de nouilles.

Le Goût n'est plus bancal, il est "en situation de handicap moteur". Ça va l'aider à créer du lien...

Aujourd'hui, on ne meurt plus, "on disparaît".
Ne restent que les frais d'obsèques.

17/10/2014

Scandalisée !

 

merveille_automnale.JPG

Je suis Grecque, Portugaise, Espagnole, je suis Européenne et je me sens solidaire de ceux qui sont rejetés  et qui finissent par quitter leur pays.

Les Français sont plutôt casaniers, ils sont attachés à leur région et pourtant, ils n'hésitent plus à s'exiler.
Non pas parce que l'herbe est plus verte ailleurs.
Non, juste parce qu'ailleurs, les patrons leur donnent un travail et un salaire que les patrons français ne leur donnent pas.

Nos brillants énarques parlent de relancer la croissance.
Ils permettant les fermetures d'usines pour faire fabriquer ailleurs des produits que nous ne pouvons pas acheter.
On délocalise dans des pays même pas en voie de développement pour vendre à des chômeurs ici.

Je ne trouve pas normal que nos retraites baissent, je touche moins aujourd'hui que ce que je percevais il y a six ans.
Je me dis que lorsque mes charges deviendront trop lourdes, j'irai vivre dans un coin de France où les tentations n'existent pas.

Moduler les Allocations Familiales en fonction des revenus de la famille, même la droite n'avait pas osé.
C'est dévoyer une institution, l'argent des Allocations Familiales étaient une incitation à faire des citoyens français. Ce n'était pas une aide sociale.

Quand ceux qui ne manquent de rien auront fini de tout démanteler, on fera comme les Américains, des loteries pour soigner notre cancer...