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30/11/2014

Clopin-clopant...

Il est dit qu'il est bon pour sa santé de marcher alors je marche.
Je vais au Monoprix à pied et j'en reviens presque courbée, comme une centenaire qui aurait ramassé du petit bois toute sa vie.

En plus de mes petites misères aux pieds, j'ai de l'arthrose, signe de jeunesse, et mal au dos, alors je trottine derrière le Goût.
Le Goût est "l'Homme qui part en morceaux du côté droit" mais qui n'a mal nulle part.

C'est d'ailleurs étrange, j'ai aussi mal mais je ne râle pas lorsque je traîne dans Paris.

Demain, j'irai à Paris et, quand nous rentrerons chez nous, je me plaindrai à la descende de la passerelle.

C'est passionnant, non ?

C'est dimanche, je n'ai rien d'autre en magasin...

dos, pieds, marche

 

29/11/2014

Je ne sais pas pourquoi.

 

bons sentiments,bonté ?,mièvrerie

En ce moment, je ne lis que des âneries, le dernier en date, je balance, c'est le Goût qui l'a acheté, dégouline de bons sentiments.

C'est l'histoire d'une caissière de supermarché, une jeune femme qui a un petit garçon de trois ans et d'un homme d'une cinquantaine d'années qui vient de se faire plaquer par sa femme qu'il n'aimait pas. Il la prend sous son aile, lui propose des vacances en Bretagne avec son petit.
J'ai oublié de vous dire que son fils médecin est là aussi, il "prend du recul", sa femme à lui a mis fin à ses jours.

Vous avez vu comme ça déteint la niaiserie ?
J'écris comme dans un roman sentimental.

Bon, je n'ai pas fini de lire ce chef-d'œuvre de la littérature contemporaine mais je sais que tout finira bien.
Bon je ne sais pas encore si elle vivra avec le père ou le fils où si un troisième larron va faire son entrée.

C'est beau comme du Barbara Cartland.

28/11/2014

Hier je suis allée au Marché Saint Pierre.

Hier, c’était mieux que mercredi.
On n’a pas vu de banquière.
On avait rendez-vous avec une blogueuse qu’on aime du côté du Marché Saint Pierre.
Elle était à l’heure, elle.

Pas comme nous. Pour une fois c’était la faute du Goût, il a voulu terminer un mail.
Je n’aime pas ce coin de Paris, il y a trop de monde, trop de bruit, c’est un coin à touristes et à spectacles bas de gamme. Il y a encore les rabatteurs devant les boîtes comme dans les années soixante.
Nous avons bu un café et on est allé au Marché Saint Pierre chercher le bout de tissu pour faire la nappe.
J’ai choisi un tissu « pour Noël », avec des rennes dessus.

Lakevio a acheté du tissu pour coudre je ne sais quoi et on est parti se balader.

sacré_coeur.JPG



Je n’aime pas le quartier mais le Goût nous a entraînées dans des rues plus calmes du côté du Sacré-Cœur, on est ensuite parti à la recherche d’un autre café. J’insiste, dans ce coin, même les cafés ne me plaisent pas. Alors il nous a emmenées de l’autre côté du boulevard, vers son lycée.
C’est vrai, qu'il y a des rues frontières.
D'un côté du boulevard, on dirait le quartier d'enfance du Goût.
L’autre côté est bien.
On est allé dans un café très sympa, pas bruyant, calme, propre.
Il connaît bien son coin...

27/11/2014

Ne me dites pas...

 

banquière,bhv,boulangerie

Ne me dites pas que chez vous, tout n'est que luxe, calme et volupté !
Chez moi, on se dispute.
C'est souvent le bazar et je n'ai même plus l'excuse de la bestiole de luxe qui s'étale sur les coussins.

La banque, c'était la banque.
La nouvelle banquière est sympa, prête à nous vendre un truc dont on n'a pas besoin et pas les moyens d'acheter.

Donc, en sortant, nous sommes allés voir le "BHV Marais".
Ils ont presque réussi à rendre ce magasin impersonnel.
Ils ont chassé les anciens.
Il faut de la jeunesse, mal payée et silencieuse.

Nous n'avons même pas bu de café.
J'ai regardé les jouets.
J'ai visualisé la chambre de Merveille alors je n'ai rien acheté.
J'ai regardé les jouets de bébé, j'ai visualisé le parc de la petite alors j'ai pensé qu'il était urgent d'attendre.

Aujourd'hui, je vais me promener du côté du Marché Saint Pierre, l'Homme, oui, c'est lui qui coud, a un projet de nappe de Noël.
A défaut de tissu, on refera le monde avec une blogueuse qu'on aime.
Ce sera bien aussi...

26/11/2014

La banquière…

 

Merveille, Ours très ours, banque

Aujourd’hui on va à la banque.
J’espère que ça sera plus drôle qu’hier.

Parce qu’hier, on est allé chez le dentiste puis en sortant, on est allé chercher Merveille à l’école.
Elle était mal virée, grognon. Le Goût lui avait acheté son quatre heures mais ça ne l’a pas rendue plus avenante.

Arrivés chez l’Ours, ça ne s’est pas arrangé. Tout le monde était mal brêlé.
L’Ours pestait, Manou râlait et même Petite Sœur en voulait au monde entier.
L’Ours a pesté après son père, qui l’a envoyé paître.
Je me suis disputée avec l’Ours pour des riens.
Merveille a chougné et est partie dans sa chambre avec son papy.
Petite Sœur l’a battue au passage alors j’ai disputé Petite Sœur.

Quand le Goût est sorti de la chambre de Merveille, il a pris son blouson et a arrêté ma dispute avec l’Ours en m’entraînant au Monop’.
Sur le chemin, j’ai eu vent de quelques secrets.
On dirait que Merveille a une vie sentimentale agitée et la gère avec habileté…