18/10/2014
Ca m'agace.
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément...
Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Les mots sont devenus une bouillie délayée.
Plus il y en a, meilleur c'est.
Même Télérama s'y colle.
J'ai eu droit à la "grande battle de la danse", la danse est devenue une bataille...
"Y a qu'à regarder les faucons", cité par Télérama, spectacle à Provins.
Et les vrais ? Hmmm ? Les vrais ?
Mab, je t'informe que tu n'habites plus la campagne mais "tu vis dans les territoires de la ruralité", ça s'appelle parler pour ne rien dire.
Nous ne sommes plus pauvres, nous sommes "en situation de grande précarité", en gros, il faut aller aux restos du cœur pour obtenir un paquet de nouilles.
Le Goût n'est plus bancal, il est "en situation de handicap moteur". Ça va l'aider à créer du lien...
Aujourd'hui, on ne meurt plus, "on disparaît".
Ne restent que les frais d'obsèques.
09:42 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : charabia, précieuses ridicules, langagec