18/10/2014
Ca m'agace.
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément...
Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Les mots sont devenus une bouillie délayée.
Plus il y en a, meilleur c'est.
Même Télérama s'y colle.
J'ai eu droit à la "grande battle de la danse", la danse est devenue une bataille...
"Y a qu'à regarder les faucons", cité par Télérama, spectacle à Provins.
Et les vrais ? Hmmm ? Les vrais ?
Mab, je t'informe que tu n'habites plus la campagne mais "tu vis dans les territoires de la ruralité", ça s'appelle parler pour ne rien dire.
Nous ne sommes plus pauvres, nous sommes "en situation de grande précarité", en gros, il faut aller aux restos du cœur pour obtenir un paquet de nouilles.
Le Goût n'est plus bancal, il est "en situation de handicap moteur". Ça va l'aider à créer du lien...
Aujourd'hui, on ne meurt plus, "on disparaît".
Ne restent que les frais d'obsèques.
09:42 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : charabia, précieuses ridicules, langagec
Commentaires
Ne plus dire "pauvres" mais "en situation précaire" ....c'est bien çà ?
Écrit par : Boutoucoat | 18/10/2014
Des frais d'obsèques, pourquoi faire ? quand on est mort on ne voit ni la jolie boîte capitonnée ni le beau marbre froid.... brrr mais je suis macabre ce matin.... non non, le soleil brille sur ce bel automne ;) Bises et belle journée !
Écrit par : Praline | 18/10/2014
J'aime beaucoup ton humour tu le fais rire.
Écrit par : Ckan | 18/10/2014
euphémismes et hyperboles, tout est bon pour ne plus appeler un chat, un chat
Écrit par : maevina | 18/10/2014
Ah ! Ton humour me fait rire.
Écrit par : Ckan | 18/10/2014
De toutes façons, les mots ne remplissent pas les ventre et de moins en moins l'esprit !
Écrit par : lakevio | 18/10/2014
Tu es agacée par tout ces mots qui ne sont que du vent moi ça m'énerve et je ne dirai pas grave mais énormément!
Écrit par : mab | 18/10/2014
Bla bla bla! ce verbiage employé par les instances médiatiques ou sociales masque la réalité
Écrit par : Marie-Madeleine | 18/10/2014
Oui, c'est certain, et cette course à l'euphémisme et à la périphrase ne date pas d'aujourd'hui : "protubérance sylvestre" a-t-on entendu il y a 20 ans pour dire "forêt" dans la francophonie.
Écrit par : Cicciotella | 18/10/2014
pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ........ pour dire les choses c'est pareil! C'est du 'importe quoi !
Écrit par : emiliacelina | 18/10/2014
Tu me ferais rire si ce n'était pas si triste au fond (:-(
Écrit par : pennylane22 | 19/10/2014
Tu dois être comblée : Emmanuel Macron a dit "les pauvres". Voilà qui dit clairement les choses. Et quand on voit la volée de bois vert qu'il a reçue, on se dit que, finalement, la course à l'amphigouri et à l'euphémisme se justifie.
Écrit par : Cicciotella | 20/10/2014
hé oui c'est ça la nouvelle génération de journaliste de gauche...ils n'ont rien d'autre à faire que se masturber les neurones, le peu qu'ils ont....en tout cas moi je parle toujours comme d'hab!
Écrit par : Joëlle | 20/10/2014
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