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15/09/2014

Hier, c'était brocante dans notre coin.

Déjà on a eu du mal à sortir de l'immeuble.
Un petit couple de jolis garçons, avec un chien grand comme un mouchoir de poche, Auguste, c'est le nom du chien, tenait boutique devant notre porte.

Nous avons retrouvé les enfants, Merveille courant de l'un à l'autre, récoltant à chaque fois, un ours à un euro pour sa collection, une maison de poupée supplémentaire.

Ca fera un an que nous n'avons pas déménagé.
Juste le temps de nous apercevoir que dans cette enclave protégée, nous n'étions plus anonymes.
Nous avons papoté avec une ancienne institutrice de Merveille. Elle a abandonné son métier. Nous acheté des bricoles à notre voisine, celle qui a une si jolie maison.

Petite sœur souriante dans sa poussette a fait mentir sa réputation.
Elle n'a pas pleuré chaque fois qu'une tête connue de ses parents lui faisait des risettes.

Nous sommes remontés à la maison avec les filles et Manou.
J'ai donné son goûter à la petite. Elle gigote et "patoune" comme un chat.
J'ai eu besoin de l'aide du Goût pour éviter que le vermisseau se retrouve à terre.

J'ai aussi commis l'erreur d'appeler Petite Sœur par le surnom de Merveille.
Merveille est venue me faire la leçon, ce surnom lui appartient.
J'ai battu ma coulpe.
Ce fut vraiment une belle journée...vide grenier, voisins, Merveille, petite soeur

14/09/2014

Hier, nous avons souhaité l'anniversaire de l'Ours

Hier, nous avons fêté l'anniversaire de l'Ours, il prend de l'âge mais il ne vieillit pas...

 

C'était une soirée très réussie que le Goût a bien arrosée, il est revenu un peu, beaucoup gai.
Même les voitures n'ont pas voulu l'écraser...
 

Merveille lui a raconté que si son grand-père chéri était aussi le grand-père de Petite Sœur, elle était bien trop petite pour en profiter pleinement et qu'il restait donc son grand-père rien qu'à elle. 

Aujourd'hui, il y a une brocante dans ma rue.
Je vais peut-être me débarrasser de ma lampe.
Anniversaire, Ours, Merveille

13/09/2014

La lampe de Chine.

 

lampe_noiche.JPG

 

Au début de l’été, j’ai fait une affaire. Le Goût et moi étions allés faire une brocante et j’avais trouvé une lampe de porcelaine. J’avais dépensé deux euros pour cette lampe. J’avais demandé au Goût « elle est vieille ? » mais vous le connaissez, il a dit « bof, deux ans, mais c’est de la vraie porcelaine chinoise, tu peux y aller, elle vient vraiment de Chine… »
Cette lampe a été tout de suite rangée au fond d’un placard en attendant le jour où elle aurait un abat-jour et une ampoule.
Hier, en sortant avec ma baguette, j’ai vu des abat-jours dans la vitrine du marchand de shtuyot en face de la boulangerie.
Nous somme entrés, j’ai choisi un abat-jour rouge, le Goût a acheté une ampoule, les seules qu’on trouve, basse consommation.
Je lui ai fait démonter sa lampe de chevet, mettre l’abat-jour rouge dessus, mettre l’abat-jour de parchemin sur ma lampe chinoise.
Il a tout fait bien. Le résultat était plutôt kitsch. Non seulement sa lampe de chevet ne ressemblait plus à rien mais ma lampe de la brocante était laide comme une chenille. En plus l’ampoule donnait un éclairage genre salle de chirurgie.
Alors ce matin, j’ai demandé au Goût de tout remettre comme avant.
C’est bien mieux…

12/09/2014

Les nouveaux rythmes scolaires.

 

merveille_écolière.JPG

Je me demande si les technocrates qui pondent les changements de rythmes scolaires ont des enfants, sont des parents et ne perdent pas de vue que dans l'ensemble les gens "normaux" ne vivent pas comme eux.

Jusqu'à présent, j'étais une grand mère heureuse, je suis toujours une grand mère heureuse mais il me manque d'aller chercher Merveille à l'école, de dîner avec elle et de la voir raconter des secrets à son grand-père.

Il me manque nos promenades, même passer un morceau d'après-midi à côté de chez nous au parc.
Nous n'allons pas tous les mercredis à Paris et nous ne l'avons pas toutes les semaines.
Comme toutes les petites filles, Merveille a des occupations sérieuses...

Pour l'instant, Merveille va à l'école tous les jours, sauf le week-end.
Les horaires sont les mêmes qu'avant. Avec "l'amélioration" des rythmes scolaires elle a seulement gagné le droit d'aller à l'école plus longtemps et de se lever tôt tous les matins.
Les activités promises ne sont évidemment pas au rendez vous, la faute au manque de crédit et de personnel.

Donc, chaque vendredi après-midi, son école est en grève et je ne peux pas la prendre car Merveille ne veut pas dormir à la maison. Le samedi, elle veut voir sa maman et c'est normal.

Les premiers punis dans cette histoire mal préparée, avec un changement de gouvernement juste avant la rentrée, ce sont les enfants.

On nous prépare des futurs "Sans dents"...

11/09/2014

11 septembre 2001.

Le 11 septembre 2011, j'étais chez moi à Tel Aviv.
La clim à fond, j'attendais que le soleil se couche pour sortir faire mes courses.

Le téléphone a sonné, le Goût a dit : "Mets la télévision, il se passe quelque chose de terrible".

Et j'ai vu ! Les Twin Towers qui s'effondraient lentement.
J'ai zappé, chaînes israéliennes, russes, françaises.
Toutes montraient les tours qui tombaient doucement.
Je crois que tout le monde se souvient de ce jour là...

Nous devions, le Goût et moi, partir pour huit jours à Paris le lendemain.
Nos bagages étaient prêts, nous allions  les faire enregistrer pour partir tranquillement le lendemain matin.

Lorsque nous avons donné nos bagages au pre-checking, on ne nous a pas laissé beaucoup d'illusions.
Peu de chance de prendre un avion le 12 septembre 2001...

Le lendemain, nous n'avions pas reçu d'appel nous indiquant que notre vol était supprimé.
Nous sommes partis à Ben Gourion. Le climat était étrangement calme. Des écrans où défilaient des "Cancelled".
Nous étions décidés à repartir et nous avons vu que le vol Tel-Aviv Paris était "On time".

Nous avons bu un café, pris notre temps, toujours persuadés malgré tout que nous ne partirions pas.
A peine assis dans l'avion, il a décollé. Pour une fois, c'était calme, pas de foule gênant le passage, des passagers calmes. Sur un vol Tel Aviv-Paris, ça n'existe pas, du moins c'est très rare.

L'arrivée à Paris a été impressionnante.
Quand nous sommes sortis de l'avion, nous sommes passés devant une haie de  gendarmes, l'arme au point,  nos passeports ont été examinés à la loupe.

En fait, notre avion était le seul à atterrir, nous devions cette chance à la présence d'Elie Barnavi, l'Ambassadeur d'Israël en France.
Nous avions été seuls dans le ciel ce jour là...