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29/06/2019

Canicule, épisode 2.

Depuis qu'il fait chaud, on a pris l'habitude de descendre le matin à la fraîche.
Habitude bousculée hier.
Nous avions choisi la fin d'après-midi pour aller faire du ravitaillement pour ne pas avoir à descendre aujourd'hui.

Bien nous en a pris !
Ce matin, pas un souffle d'air !
Pas le moindre courant d'air et l'appartement perd petit à petit de sa fraîcheur.
Il fait déjà 24°C ce matin dans l'entrée.

Les cactus se portent bien.
Et dire qu'à Tel-Aviv, je les faisais mourir à force d'arrosage...

J'ai un peu l'impression de vivre là bas en ce moment.
La mer en moins et le silence en plus.
Paris a un air de 15 Août et même les touristes cuisent dans leurs chambres.
J'avoue en ressentir une certaine satisfaction car j'ai parfois l'impression que ma ville n'appartient plus à ses habitants.

Hier, j'ai demandé au Goût de me faire du "chou-fleur rôti aux épices".
Il me l'a fait et c'est délicieux.
N'ayant pas l'habitude de photographier nos plats, la photo vient du Net.
Et le sien était bien plus beau que celui de la photo...
Sinon rien.
L'Ours téléphone pour vérifier notre vivacité d'esprit.
Les filles barbotent dans leur piscine installée dans le jardin.

On vit au ralenti.

Chaleur, chaleur, chaleur

26/06/2019

Canicule

merveille,louvre,chaleur,week-end

Le week-end a été vraiment très chargé.
Tornade était là.
Merveille et sa classe donnaient un spectacle au Louvre.
Drôle, le spectacle, critique astucieuse de l'archéologie.
Ces petits de classe de sixième ont fait preuve de beaucoup d'imagination.

Merveille a également eu les félicitations pour son travail de toute l'année, alors nous sommes tous sur un petit nuage.
Pourvu que ça dure...

On a découvert, par hasard, un nouveau "Breizh Café" rue des Batignolles.
Si ce n'est pas la preuve que ce coin devient un coin où il faut mieux se promener que vivre...

Après ça, lundi matin on était sur les rotules.
La
canicule n'arrangeait rien et ce n'est qu'un début.
Alors on vit dans le noir, le ventilateur ventilant jour et nuit.
On ne sort que le matin tôt.
Enfin presque tôt, vous me connaissez.

Pour l'instant notre appartement reste relativement frais.
Rien que ça, c'est bien...

24/06/2019

Les mots pour le dire...

lakevio.jpg

La toile du jour et les dix mots choisis à introduire dans votre histoire :
cheval
cinglant
stigmate
outrage
porcelet
caravane
pouf
parfum
digérer
limitrophe


Jamais plus je ne remonterai à cheval !
C'est haut un cheval, ça bouge même lorsqu'on ne lui demande rien !

En plus, je me trouvais ridicule avec ma bombe, ma cravache et mes bottes !
Je n'aime pas le parfum du crottin de cheval !
Je ne suis pas près de digérer
le cadeau d'anniversaire de Charles...

Assise sur un pouf, rêvassant au cadeau idéal qu'évidemment je n'ai pas reçu, je ne me voyais quand même pas dans une caravane, attendant le bivouac et la cuisson du porcelet, regardant les étoiles avec un Charles ému et troublé par mon ton cinglant.

Je garderai longtemps les stigmates de cet anniversaire raté.
Épouser un homme qui ne connaît pas vos goûts, c'est comme déménager dans une  banlieue limitrophe quand on est parisienne.

20/06/2019

Finalement, je me moque des sous-marins.

merveille,p'tite soeur,la vie

Si on prend le risque d'écrire sur le net, on prend le risque d'être reconnu et finalement, je m'en fiche.

J'aimerais que, si elles en ont envie, mes petites filles puissent un jour lire ce blog.
J'aimerais que Merveille se rappelle qu'elle nous a joué son spectacle de théâtre et que nous étions fiers d'elle.
J'aimerais que sa petite sœur se rappelle qu'elle était très souvent sur nos genoux pour nous faire des câlins.
Bon elle se serait enfuie si nous lui avions proposé de l'emmener avec nous...

J'aimerais que l'Ours puisse lire que j'ai attendu un coup de téléphone avec impatience ce jour là.
J'aimerais que le jour de la guérison de JJF arrive enfin.

Toutes ces petites choses, sans importance pour les autres, mais qui font que ma vie est parfois si douce, et à d'autres moments si stressante.
Finalement, ce blog, c'est un tiroir à souvenirs.
Je n'ai presque plus de photos.
J'ai des moments de vie.
C'est important aussi, non ?

18/06/2019

Le Marais.

J'ai vécu quinze ans dans le Marais.
L'Ours y est né.
Nous en sommes partis quand il avait quinze ans.

Je n'ai jamais aimé ce quartier.
Il n'y pas assez d'arbres, le square du Temple est trop petit qui bien sûr s'est refait une beauté depuis.
Je conduisais l'Ours au jardin du Luxembourg.
Plus tard j'ai fait la même chose avec ses filles...

A l'époque, il n'existait pas de "Haut Marais" ni de "Bas Marais".
C'était seulement "le quartier du Marais".
Les noms des quartiers leur étaient donnés par l'administration ou les siècles, pas par les agents immobiliers.
C'était un quartier de grossistes où on parlait yiddish et les appartements sentaient l'essence, enfin, lorsque j'ai vécu rue du Temple.

La rue Rambuteau était une rue commerçante, le boulanger, le charcutier, le boucher étaient des artisans, pas des artistes.
On vivait une époque où les gens se parlaient encore.
Ils n'avaient ni smartphone ni trottinette, et pourtant je ne suis pas centenaire.

Quand j'étais enceinte de l'Ours, dès le mois de juillet on a commencé à me demander "c'est pour quand ?" lorsque je passais dans la rue.
Une fois je suis tombée sur le dos. J'étais comme une tortue !
Je ne pouvais pas me relever mais beaucoup des grossistes du coin sont venus m'aider.

On peut dire que le coin a changé...

J'y retourne sans déplaisir mais je n'ai toujours pas envie de revivre dans ce coin là.
De toute façon, il est devenu et je ne sais pour quelle raison, un quartier de frime et de prix élevés.

Marais, rue du Temple, rue Rambuteau