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31/05/2016

Chantons sous la pluie

Si je vous dis qu'il pleut, ce n'est pas un scoop.

Il pleut depuis dimanche après midi.
Les enfants sont partis sous la pluie.
Je me suis levée, il pleuvait encore.
Je me suis couchée avec le bruit doux de la pluie.

Ce matin, il pleut toujours.
Le chauffage a été rallumé, le linge n'a pas séché.

Pas de promenade dans Paris, pas de magasin en centre ville.
Bon, heureusement qu'il reste du couscous.

Alors, je lis un polar israélien, une écriture lente, j'ai dépassé le tiers du livre, on ne sait toujours pas si le gamin a fugué ou pire.
C'est ce qui me plait, cet éloge de la lenteur.
Lenteur qui tient surtout à la langue.
Chaque fois que je lis un roman traduit de l'hébreu, je retrouve cette lenteur.

Le Goût a mal au dos.
Il se tient comme une femme enceinte et se déplace à petits pas.
Cette lenteur me poursuit...

C'est bien parfois de donner sur un jardin.
Nous avons 
la sensation de vivre hors du monde.

Chantons sous la pluie.jpg

30/05/2016

J'aurais jamais dû.

tableau,jeu,lakevio,inspiration ?


A vingt ans, on est bête, après aussi mais pas de la même façon.

A vingt ans je n'étais pas comme les autres filles.
J'étais plutôt solitaire.
Les soirées ce n'était pas pour moi, les heures passées avec les amis dans un café non plus.

J'avais eu un flirt sans importance avec un homme plus vieux que moi.
J'ai appris un jour qu'il était marié.
Je dois avouer que je n'ai rien ressenti.

Un jour, nous nous sommes retrouvés dans la rue, un petit café, une évocation de nos souvenirs et hop, j'étais amoureuse.

A vingt ans, on est bête.
Je l'ai cru.
Evidemment, il allait quitter sa femme, il m'aimait follement.
D'ailleurs, il vivait avec sa femme comme un frère.
Le discours habituel...

Au début, j'ai eu droit à toute son attention, des fleurs, des cadeaux, des escapades au bord de la mer.

Le temps passant, les attentions se sont faites plus rares, plus d'escapades.
Il disait que sa femme se doutait de quelque chose.
Quelle importance puisqu'il allait la quitter pour moi ?

On est bête à vingt ans mais on manque de patience.
Ce jour là devant le miroir, j'ai compris, je n'ai pas regagné la chambre.
Je n'étais pas faite pour "Back street"...

26/05/2016

En bref.

J'ai effectivement un abcès à la gencive.
Le dentiste qui ne fait rien est donc dans les choux.
Ne me reste qu'à trouver celui qui refera le travail mal fait de l'ancien.

Et puis on a enfin des nouvelles !
Notre appartement et quelques autres vont subir une "expertise judiciaire" !
C'est dire l'état de cet immeuble...
Il faut bien avouer que ceux qui mettent de l'argent dans la "pierre papier" le font pour gagner de l'argent, pas pour en perdre.

JJF a moins mal mais peut à peine marcher.

Si je devais choisir un mot pour notre époque, je crois que le premier qui me viendrait à l'esprit serait "Incompétence".

Une dernière petite chose, arrêtez de dire qu'on vous prend en otage dès qu'un courageux fait grève.
"Otage", ça me sort pas les yeux !
On est en train de revenir au 19ème siècle sans que personne ne moufte !
On a un toit, de la nourriture et juste moins de trains et d'essence.
On n'est pas encore des réfugiés !

24/05/2016

On a rallumé le chauffage

Ce matin je me suis réveillée trop tôt.
Allez
savoir pourquoi...
J'ai vainement essayé de lire au lit puis je me suis levée.

J'ai constaté qu'il ne faisait pas chaud à l'intérieur.
Que le linge mettait une mauvaise volonté évidente à sécher.
Et que le jour où j'ai décidé de dire à mon dentiste qu'il ne me convenait plus, j'ai un abcès à la gencive.

Y a des jours comme ça...

Donc, je vais retourner chez ce dentiste que même l'Ours a décidé de quitter, pour me voir proposer RIEN !

Après, je testerai celui qui est juste en face de chez moi, on ne sait jamais.

Dimanche, il a plu toute la journée.
Hier, nous avons profité d'une accalmie pour faire un mini-ravitaillement.

Aujourd'hui il fait gris.
Une seule bonne nouvelle, c'est bientôt l'été.
Donc les jours vont bientôt raccourcir...
J'aime quand les jours raccourcissent.

Pluie, joli mois de mai.

23/05/2016

Sur le pont.

Ils sont beaux.
Ils sont jeunes.
Je les regarde.
Je les envie un peu.
Juste un petit peu...

Je n'ose m'approcher, je ne veux pas être démasquée.
Je veux juste les écouter.

- Je vais bientôt partir à Paris, je ne pourrais pas revenir avant plusieurs mois.
- Que vais devenir sans toi ? Je suis prête à m'enfuir pour ne pas être séparée de toi.
- Tu me dis ça mais tu ne veux pas me donner la preuve d'amour que je te demande !
- J'ai peur de devenir une fille perdue ! Je n'aurais plus qu'à me jeter du haut du pont !
- Mais tu veux partir avec moi à Paris...
- A Paris, personne ne me connaît, c'est une grande ville, et tu m'épouseras comme tu l'as promis.
- Il faut que je travaille, que je devienne un grand journaliste, je ne peux pas m'encombrer d'une famille, donne moi cette preuve d'amour.

Ils m'ont vue, ils me regardent, je m'éloigne.
J'espère que la petite demoiselle si mignonne aura un peu de jugeote et ne deviendra pas une fille mère.

Histoire librement inspirée des "Veillées des chaumières" de mon arrière grand'mère sauf qu'on n'échangeait même pas un baiser.

Lakevio, peinture, jeu