Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

02/12/2019

Le cerf-volant...

promenade dans les prés.jpg

En regardant cette toile d’Harold Harvey je m’interroge.
À quoi peuvent bien penser ces trois enfants ?
J’ai bien une idée, mais vous ?
Je vous dirai lundi ce qu’ils ont d’après moi à l’esprit…

Je l'ai regardée cette toile.
Je l'ai regardée et j'ai d'abord pensé à une histoire "façon Comtesse de Ségur".


Madeleine et ses deux cousins qui jouent.
Madeleine qui ne veut pas prêter son cerf volant.
Les deux garçons vont faire fondre la tête de la poupée au soleil.
Et c'est parti !
Les deux garçons seront fouettés et tout finira par une prière...

Pfff... Que c'est lénifiant comme histoire.
Édifiant comme il se doit.

Puis, j'ai pensé à "Sa majesté des mouches".
Ça finit mal cette histoire.
Tous ces enfants livrés à eux-mêmes qui, après un drame, finissent par recréer l'autorité. 
Et quelle autorité !

Que choisir ?

Rien de particulier, se laisser porter par ce tableau.
Trois enfants.
Une petite fille qui ne veut pas lâcher son cerf volant.
Deux garçons qui mijotent de le lui arracher.
C'est bucolique mais dans un instant, tout va basculer.

Le garçon va se lever, attraper l'objet convoité, se mettre à courir, son ami va le suivre, la petite fille déséquilibrée va dévaler la pente et se blesser au genou.

A la vue du sang, les garçons vont accourir, supplier la petite fille de se taire, lui faire un bandage sommaire et ils vont jouer tous les trois.

La toile redevient charmante.
On est passé à côté du pire.
Elle aurait pu se tuer en tombant mal sur une pierre.

16/09/2019

Enfin...

devoir de lakevio du gout No8.jpg

Enfin, il en aura fallu des déjeuners, des compromissions, des embrassades, des compliments qui donnent la nausée, des rencontres avec des hommes politiques qui donnent envie de déchirer sa carte d'électeur.
Mais bon, la fin justifie les moyens !

Je ne crois à rien de tout ça.
Je crois à-la-ré-u-ssi-te !
Je la vois déjà ma flotte de camions.
Je les vois déjà, mes ouvriers qui me saluent servilement.
Et pour cause... Je serai bientôt le seul employeur de la région.

À moi, les suppliques du Maire et du Préfet, les salaires bas, les heures supplémentaires gratuites !
À moi, les éleveurs qui vont faire la queue pour que j'achète leurs peaux !
À moi les tanneurs qui vont polluer les rivières, et empuantir une région..

Et tout ça pour vendre des sacs à "la ménagère de moins de cinquante ans" qui se rêvera bourgeoise le temps de l'achat, devant une vendeuse soumise mais qui n'en pense pas moins...

A moi, les bénéfices engrangés grâce aux touristes qui passent trois jours à Paris pour acheter des sacs qui sont parfois fabriqués chez eux.

Oui... La tannerie c'est pour le "Made in France"...
Ailleurs, c'est pour le profit.

 

01/07/2019

Risibles amours.

lakevio.jpg

Vous commencerez impérativement votre texte par la phrase suivante : "Ainsi, après bien des années, je me retrouvais chez moi." Propos tenu par Milan K., qui plaisante.

Vous terminerez par la phrase suivante : "La vie, voyez-vous, ce n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit." Ainsi philosophe la bonne Rosalie, personnage de Guy de M., quand il raconte Une Vie.

Entre les deux, casez ce que vous voulez !

Ainsi, après bien des années, je me retrouvais chez moi.
C'était juste une énorme plaisanterie...
Je connaissais le succès.
Le samedi après Apostrophes, les libraires mettaient mes livres en pile, ils partaient comme des petits pains.
J'assurais la trésorerie du samedi de ces dames, les hommes étaient moins nombreux dans cette profession.

Je retournais chez moi pour raison familiale car ma femme se languissait de notre pays.
Je crois que comme tous les déracinés, elle le rêvait plus beau qu'il n'était.

D'ailleurs, aujourd'hui je vis toujours en France, mystérieux et vieux, mais vivant.

La vie, voyez-vous, ce n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit.

 

24/06/2019

Les mots pour le dire...

lakevio.jpg

La toile du jour et les dix mots choisis à introduire dans votre histoire :
cheval
cinglant
stigmate
outrage
porcelet
caravane
pouf
parfum
digérer
limitrophe


Jamais plus je ne remonterai à cheval !
C'est haut un cheval, ça bouge même lorsqu'on ne lui demande rien !

En plus, je me trouvais ridicule avec ma bombe, ma cravache et mes bottes !
Je n'aime pas le parfum du crottin de cheval !
Je ne suis pas près de digérer
le cadeau d'anniversaire de Charles...

Assise sur un pouf, rêvassant au cadeau idéal qu'évidemment je n'ai pas reçu, je ne me voyais quand même pas dans une caravane, attendant le bivouac et la cuisson du porcelet, regardant les étoiles avec un Charles ému et troublé par mon ton cinglant.

Je garderai longtemps les stigmates de cet anniversaire raté.
Épouser un homme qui ne connaît pas vos goûts, c'est comme déménager dans une  banlieue limitrophe quand on est parisienne.

03/06/2019

Romance...

lakevio.jpg

Frais ombrages, amers ou doux secrets

On se découvre, on se frôle,

les baisers se donnent ou se volent.

En route pour l'été

Ou pour l'éternité...

A vous de composer.

PS : Phrase à inclure dans votre récit : 

"Une absence totale d'humour rend la vie impossible."  

Encore une candidate au mariage...
J'ai même reçu l'autorisation des parents de me promener avec l'oiselle sans chaperon.
Je m'ennuie.
Elle est sotte et, comme dit mon ami, elle est la preuve qu'une absence totale d'humour rend la vie impossible.

Aujourd'hui c'est Odile, que je vais faire pleurer en la rendant à ses parents dans huit jours.
Marguerite ou Violette, seront les prochaines.
Je sais que j'irai me promener dans les sous-bois avec elles, caressant ma moustache.
Je n'aime pas la peau des femmes, elle est trop lisse, trop douce.
Je n'ose m'avouer que je ne veux pas me marier même avec une femme qui accepterait mon peu d'attirance pour son sexe.

J'ai rendez vous avec Pierre, lui aussi doit se marier, lui non plus n'aime pas les femmes.
Il les trouve toutes sottes.

Nous avons décidé de partir pour Tanger.
Nous y retrouverons des hommes comme nous, le soleil, la lumière et le regard indifférent des autres.