05/06/2021
Que sont devenues les fleurs.
Depuis plus d'un an, "grâce" aux confinements successifs, je m'achetais de vraies fleurs.
J'achetais des fleurs qui n'ont pas pris l'avion.
J'achetais des fleurs qui perdent leurs pétales.
Je n'achetais plus de fleurs qui finissent par "se suicider" à cause des conservateurs.
Malheureusement, la semaine dernière j'ai acheté des pivoines au prix de l'or.
Les Hollandais avec leur crise économique de 1637 et leurs tulipes faisaient petits joueurs.
Oui ! Mes pivoines se sont suicidées !
Cette semaine, j'ai acheté des freesia qui viennent de Hollande.
C'est la fleuriste qui me l'a dit...
Mon bouquet va donc "se suicider", se décomposer.
La fin du confinement va signer l'arrêt de mes achats.
Pour le reste, l'épidémie, je sens qu'octobre va être chaud,
Sinon ?
Eh bien j'ai reçu mon deuxième vaccin lundi.
Je risque donc d'attraper la 5G à défaut du Covid-19.
Comme prévu, j'ai bien senti mon bras pendant deux, trois jours et un peu de fatigue.
Le Goût démonte son PC, c'est lui qui a les photos, vous aurez donc mon bouquet un peu plus tard...
09:44 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : fleurs, pandémie, déconfinement
28/05/2020
Un jour sans doute.
Un jour on sera vraiment "déconfiné".
Ce serait bien qu'on passe par cette case avant de connaître un nouvel épisode épidémique de ce virus.
Il a quand même offert deux mois de tranquillité à la planète...
Hier, nous étions dans le III ème arrondissement.
Le Goût tousse toujours et il en a assez de se faire regarder de travers par ses concitoyens.
Il cumule sinusite et allergie.
Lui qui n'était allergique à rien sauf la discipline militaire, est allergique aux pollens.
Ce serait dû au remplacement par de nouvelles essences des anciennes, tuées par la pollution.
Ça a quand même un coté pratique : Ça libère des places autour de nous dans le bus car on s'éloigne rapidement de nous.
Le square du Temple est fermé.
Il a bien profité, il est superbe, les arbres n'ont jamais été si beaux, la pelouse n'existe plus, c'est un pré de hautes herbes !
Les portes sont toujours fermées.
Les magasins ont commencé à ouvrir.
On a procédé à quelques petites emplettes.
Enfin, de quoi nous mettre sur la paille...
Jugez en, quatre petits concombres, une livre de pommes de terre et une demi-livre de fraises.
Ça a rappelé au Goût le prix des cerises au mois de janvier à Notre-Dame quand j'attendais l'Ours...
Avec la chaleur, le masque est de plus en plus inconfortable.
Il nous a manqué quelque chose : Nous installer en terrasse, à l'ombre et regarder passer les gens.
Le Goût regarderait les filles, les jeunes.
Je regarderais de préférence les originaux, qui ne manquent pas, et ce serait bien.
C'est bien joli de nous octroyer cent kilomètres mais si à l'arrivée, on ne trouve ni restaurant, ni café autant rester chez soi.
Le café est bon et le quartier calme...
10:07 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : paris, cafés, déconfinement, rêverie
25/05/2020
Parole, parole.
40ème devoir de Lakevio du Goût
Mais que diable peut-il lui raconter ?
Où veut-il en venir.
Qu’attend-elle ?
Que pense-t-elle de sa ballade ?
À l’instant je n’en sais rien.
Grâce à vous j’espère en savoir plus lundi.
Dire que sa première sortie après le "déconfinement" est liée au travail !
Des licenciements sont en vue...
Bien qu'elle soit encore malade, bien qu'elle ait encore la respiration difficile elle doit écouter religieusement cet acheteur potentiel.
Évidemment, le "client est roi" même s'il n'est que potentiel.
Donc, pas de masque, pas de "distanciation".
La mode est au dessus de ces contingences, n'est-ce pas ?
Elle pense que dans une petite heure elle pourra rejoindre sa petite famille.
Avec la petite dernière qui a maigri au point d'avoir les genoux plus gros que les cuisses.
Elle pense aussi à son mari qui use et abuse de "Ventoline".
Elle pense à sa "presqu'ado" qui traduit son angoisse par des maux de ventre.
La nouvelle collection ? Elle s'en fiche !
Pour autant il n'est pas question de perdre un travail bien payé.
Alors elle regarde son interlocuteur.
Ce n'est pas un homme, c'est juste un marché qui s'ouvre à nouveau...
Marché fait de femmes qui veulent plaire après le confinement, de tissus à trouver, de cuirs fins et colorés à découvrir.
L'Italie ouvre à nouveau ses frontières, elle va devoir y aller...
Elle est si fatiguée, si douloureuse encore.
Elle a entendu tant d'idioties sur ce virus inconnu.
Que c'était "une petite grippe"
Alors que depuis près de deux mois, elle tousse jour et nuit.
Même s'il y a des moments où ils se pensent enfin guéris.
Elle n'a pas cru au "monde nouveau", elle a raison.
L'ancien est de retour avec ses embouteillages, sa course à la rentabilité, les imbéciles sans masque et le mot vacances sur toutes les lèvres.
D'ailleurs, son interlocuteur lui parle des vacances qu'elle ne devra pas prendre.
Le "télétravail", ce sont bien des petites vacances, non ?
Elle n'est pas loin de croire que l'Homme est une espèce nuisible...
09:51 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : jeu lakevio-le goût, déconfinement, virus
06/05/2020
"couch potatoes"
J'ai essayé de comprendre le déconfinement version "rouge".
Oui, Paris est dans le rouge et nous vivons à Paris...
Alors ?
Eh bien, tout reste pareil...
Les parcs restent fermés,
Les cafés et les restaurants restent clos.
On a la possibilité de faire cent kilomètres dans le rouge ou dans le vert pour trouver d'autres cafés fermés.
Mais on n'a plus besoin d'attestation !
Nous avons toujours profité de notre droit de sortir une heure et nous avons souvent choisi de grimper vers la Butte pour éviter de devenir "gras comme des loches".
Mais alors que j'ai toujours été contre les commandes en ligne, j'ai commencé à me faire livrer repas chinois, parfum, livres.
C'est simple, trop simple.
On n'a même plus besoin d'ouvrir la porte.
Le livreur met le colis dans l'ascenseur et on récupère l'objet de nos désirs.
Il suffirait de peu de chose pour basculer du côté de Botero que j'aime énormément mais je pense à mon arthrose.
Notre libération partielle ne nous permettra pas de voir les enfants.
Ils sont toujours malades, fatigués.
D'ailleurs, nous avons tous intérêt à être sages car nous pourrions être reconfinés très vite...
09:45 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : déconfinement, livraisons