28/05/2020
Un jour sans doute.
Un jour on sera vraiment "déconfiné".
Ce serait bien qu'on passe par cette case avant de connaître un nouvel épisode épidémique de ce virus.
Il a quand même offert deux mois de tranquillité à la planète...
Hier, nous étions dans le III ème arrondissement.
Le Goût tousse toujours et il en a assez de se faire regarder de travers par ses concitoyens.
Il cumule sinusite et allergie.
Lui qui n'était allergique à rien sauf la discipline militaire, est allergique aux pollens.
Ce serait dû au remplacement par de nouvelles essences des anciennes, tuées par la pollution.
Ça a quand même un coté pratique : Ça libère des places autour de nous dans le bus car on s'éloigne rapidement de nous.
Le square du Temple est fermé.
Il a bien profité, il est superbe, les arbres n'ont jamais été si beaux, la pelouse n'existe plus, c'est un pré de hautes herbes !
Les portes sont toujours fermées.
Les magasins ont commencé à ouvrir.
On a procédé à quelques petites emplettes.
Enfin, de quoi nous mettre sur la paille...
Jugez en, quatre petits concombres, une livre de pommes de terre et une demi-livre de fraises.
Ça a rappelé au Goût le prix des cerises au mois de janvier à Notre-Dame quand j'attendais l'Ours...
Avec la chaleur, le masque est de plus en plus inconfortable.
Il nous a manqué quelque chose : Nous installer en terrasse, à l'ombre et regarder passer les gens.
Le Goût regarderait les filles, les jeunes.
Je regarderais de préférence les originaux, qui ne manquent pas, et ce serait bien.
C'est bien joli de nous octroyer cent kilomètres mais si à l'arrivée, on ne trouve ni restaurant, ni café autant rester chez soi.
Le café est bon et le quartier calme...
10:07 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : paris, cafés, déconfinement, rêverie