26/04/2007
En passant
Hier après midi, il faisait très chaud, je suis allée dans le Marais, en passant devant le Cloitre des Billettes, ses voutes fraiches m'ont attirée, je suis entrée, mais il faisait aussi chaud que dehors.
Une surprise agréable m'attendait, une petite exposition, la mère Lilita Postaza et son fils Paulis Postazs, je suis tombée sous le charme.
Et vous ?
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25/04/2007
Fourbue
Aidé Madame de toute la journée, déménageurs au bord de la crise de nerf stop. Elle veut faire tenir la totalité de son ancien appartement, beaucoup plus grand avec terrasse, dans 60 m2 parisien stop Appartement plein, cave saturée stop.
C'est pas tout ça stop Je dois m'occuper du mien d'appartement. Stop
Le 20ème arrondissement était déja un arrondissement agité stop Ne méritait pas ça...
09:54 | Lien permanent | Commentaires (21)
23/04/2007
L'important, c'est la Merveille
Hier, nous sommes allés voter dans notre petit rue, ça montait, ça descendait, ça faisait la queue. Même dans l'isoloir, j'ai encore hésité, pas vraiment motivée, une seule envie, pas de Le Pen au deuxième tour, là c'est une réussite, et un score minable pour le nain énervé, ça c'est raté.
Direction le Café Jules, face à la Mairie du 17ème arrondissement, je n'avais jamais vu une affluence pareille dans ce quartier depuis longtemps, nous étions en terrasse, la Merveille dormait les pieds nus, elle était en robe, faut croire que les passants qui passent ne regardent pas vraiment les jolies robes des petites filles sans cheveux, l'Ours a entendu plusieurs : "Oh le joli petit garçon".
J'ai poussé le landeau de la Merveille, l'Ours, toujours vivant pourtant, a trouvé que je faisais courir des risques à sa fille, a repris la direction des opérations et nous sommes allés chez eux.
Le grand père heureux a donné le biberon, l'Ours a cherché sur le net des indications, les sites étaient saturés.
Lorsque nous avons allumé la télévision, la tête de Sarkozy a rempli l'écran. Merde ai-je pensé, j'espère que le premier Président de la Merveille ne va pas être ce petit énervé qui veut passer la banlieue au Karcher.
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22/04/2007
Paris ma bonne ville
Je crois être une parisienne, une vraie, j'aime, j'aimais, j'aimerai ma ville mais j'ai envie de respirer, de dormir le WE et les autres jours.
Dès qu'il fait beau et comme il fait beau très souvent, si ça continue comme ça, je vais avoir l'impression de vivre à Tel Aviv, sans la climatisation et sans la mer et avec plus de bruit.
Le Moyen Orient est vivant, très vivant mais comme c'est un pays jeune avec beaucoup d'enfants, lorsque vous habitez en plein centre ville, à même pas 10 minutes de la mer, dans une rue qui donne sur Bograshov, vous dormez et vos voisins aussi.
Cette nuit, les parisiens sont revenus de vacances, les enfants retournent à l'école demain, les joyeux drilles sont allés z'arsouiller à la Flèche d'Or, ils ont remonté la rue en criant, ils ont descendu la rue en chantant, ils se sont pris de bec, la nuit fut rude !
Et ce matin, alors que mes fenêtres donnent sur une impasse, elle donne sur le mur des Fédérés, deux petits jardins sont ouverts au public, les électeurs s'engouffrent en voiture pour aller voter dans l'école primaire de ma rue. Je me pose une question, pour être inscrit sur les listes électorales, faut habiter le quartier ? Ils savent pas les électeurs que la voiture ne doit pas s'engager dans ce cul de sac.
Certains jours, je fais des rêves de campagne, je me vois même comme Diogène vivant loin du monde dans mon tonneau !!!
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20/04/2007
Un soupçon de nostalgie
Je viens de lire la note de Bérangère, j'aurais voulu l'écrire, elle a capturé l'âme du Moyen Orient, enfin l'âme de ce petit pays (grand comme la Bretagne) si particulier.
J'ai vécu quatre ans à Tel Aviv, Bérangère habite Jérusalem depuis 7 mois, nous ne partageons pas la même experience, Tel Aviv, c'est la plage, les fêtes, un petit mariage là bas, c'est deux cents personnes !.
Lorsque vous prenez l'avion pour Tel Aviv et que votre voisin est victime d'un malaise, c'est le seul vol où vous verrez la moitié de l'avion se lever pour secourir le malheureux, l'autre moitié prend des notes au cas où, ce sont des avocats.
Ce pays, c'est la jeunesse et la beauté des petits soldats, c'est votre vendeur de journaux qui part brusquement en vacances, en laissant les journaux s'empiler devant sa porte close, et personne ne se sert, c'est l'épicier du coin qui essaie toujours de vous voler sur le prix de vos bonbons, alors qu'il les achète pour vous, c'est votre voisine qui vient vous apporter de la nourriture à ne savoir que faire et qui vous engueule parce qu'elle est passée devant chez vous et que vous n'étiez pas là.
C'est la queue au Super-Coop, une vielle femme vous demande de passer, elle vous montre ses maigres achats, vous la laissez passer et c'est là que le chariot immense se dévoile à vous, c'est deux vieux, dans le même supermarché qui se crachent au visage pour une olive et que la sécurité doit séparer.
C'est le bus qui s'arrête brutalement, le silence qui s'installe, les démineurs qui arrivent, le petit robot qui fait exploser une valise, un pot de cornichons et quelquefois une vraie bombe, et la vie reprend.
C'est un pays qui engueule son premier Ministre, qui peut le voir, le toucher, qui sait où sa femme achète ses chemises, c'est un pays où le voisin sait que vous allez partir à Paris et vous demande de lui ramener du saucisson et du fromage.
C'est un pays qui énerve, qui fascine, c'est un pays qu'on ne peut oublier.
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