02/04/2007
Rembrandt et d'autres petites choses
la fille de militaire est repartie à Londres, Milky a refait surface, j'ai fait un énorme calin à sa bestiole pendant que j'attendais sa livraison chez elle, sans même un ordinateur allumé !
Je suis allée admirer quelques Rembrandt au MAHJ, exposition toujours documentée, l'arrivée des juifs "marranes" dans la ville, les convertis de force par Isabelle la Catholique ne pratiquaient plus le Judaïsme, c'est d'ailleurs pour ça que l'on trouve des portraits de juifs dans l'oeuvre de Rembrandt (il habitait le quartier juif de la ville).
J'ai comme à mon habitude eu envie de voler une Ketouba (certificat de mariage) superbe, j'ai eu brusquement besoin d'une superbe broderie d'or et d'argent appartenant MenassebBen Israël.
J'ai commencé à regarder, en repassant nappes et housses de couettes, la saison 2 de Desperate Housewives, pour l'instant, je n'accroche pas vraiment. Des noirs, avec un lourd secret, sont venus ajouter du piment ? aux aventures de nos femmes désespérées, le pharmacien de Bree tue avec célérité, rien de bien nouveau.
La merveille aura un mois demain à 12 04. Si je vous dis qu'elle est de plus en plus belle, vous allez dire que j'exagère.
Je n'ai même pas eu le temps d'écrire, de m'amuser à faire des carrés de toutes les couleurs, c'est fou comme le temps passe vite lorsque le soleil pointe son nez.
19:52 | Lien permanent | Commentaires (19)
31/03/2007
La perfide Albion
Hier soir, en sortant d'un délicieux restaurant "Le Café noir", endroit qui sert des Cosmopolitan, la boisson préférée de Carrie dans Sex and the City, avant même que notre Anglaise d'occasion ne me demande de regarder la scène où Rabbi Jacob arrive Rue des Rosiers, ma tornade bretonne était déja sur mon blog. Cherchant désespérement des notes concernant la terrible Madame de., je crois qu'elle ne la connaît pas, Madame de n'est compatible avec aucune des mes amies.
Ce long préambule pour vous dire que mon blog est le secret le moins bien gardé du monde, le Bibelot le lit (enfin, lorsqu'il a le temps), l'Ours le lit (et fait des commentaires, lorsqu'il a le temps) j'espère toujours que Madame de. ne le lit pas mais je suis fichue maintenant.
Ma tornade anglaise a trouvé le chemin, même les amis de ses amis vont le lire.
Je pratiquais déja avec légéreté la censure, je faisais passer délicatement des messages personnels à l'attention de l'Homme, j'ai maintenant l'impression que je vais écrire pour la communauté française londonnienne, et c'est une lourde tâche.
Plus question de révéler que le petit Nicolas pique des idées à Le Pen, plus question de dire que Ségolène n'est pas vraiment socialiste, pas question non plus de révèler que l'homme qui murmurait à l'oreille des Français élève des chevaux arabes.
Je me demande avec inquiétude, que vais-je raconter sur cet espace de "liberté"...
15:50 | Lien permanent | Commentaires (18)
29/03/2007
Je sèche mais j'ai des excuses
Je n'ai pas le temps, pas le temps d'écrire, pas beaucoup le temps de vous lire.
Je préfère donner le biberon à la Merveille, qui a déjà presque un mois, je préfère regarder l'homme qui contemple sa petite fille, il est si fier de cette petite fille qui prend toute la place.
Je préfère regarder l'Ours et Jolie Jeune Femme qui ont pris très vite leurs marques, on dirait qu'ils ont toujours été parents, ils n'ont pas peur de la manipuler, ils n'ont pas peur de vivre leur vie, la musique est présente, les chats passent, ils sont heureux, les grands mères sont gâteuses, la vie est là.
Je préfère passer embrasser la Merveille, trouver avec la mère de JJF que nos enfants ont réussi la plus belle petite fille du monde.
Je l'écris, je pourrais le chanter mais je chante comme le barde d'Astérix, être grand'mère, c'est la plus belle chose qui puisse arriver pour chasser les mois difficiles et donner de l'espoir.
Alors, je délaisse le net, je profite de ces instants trop courts.
Je vais profiter de mon amie, qui arrive de Londres tout à l'heure, demain après midi, l'homme sera là, il oubliera pour un long WE ce travail qui l'ennuie.
Je suis comme Lulu, vous me manquez, mais le temps passe trop vite.
10:50 | Lien permanent | Commentaires (29)
27/03/2007
Déprime printanière ?
Cette nuit encore, je n'ai pas réussi à m'endormir, j'ai entendu chaque passant passer , celui qui trainait sa valise sur les paves, celui qui téléphonait, ceux qui avaient l'accent "zarma", je les ai tous entendu, une ville ça bruisse la nuit.
Je me suis tournée, retournée, j'ai tapoté mes oreillers, je me suis rassurée en constatant que Balagan était là, au milieu, elle nous sépare et se colle à l'un ou l'autre.
J'ai joué avec les idées noires, j'ai eu mal aux dents, à la tête, au genou.
J'ai joué avec l'idée de me relever, de rallumer le PC et démolir des balles, un jeu idiot, pour me redonner l'envie de dormir.
C'est difficile une ville la nuit lorsque le sommeil se fait la malle et que les livres qu'on écrit dans le noir finissent toujours mal...Cette nuit, j'étais hyponcondriaque, angoissée..cette nuit, j'avais peur.
09:50 | Lien permanent | Commentaires (33)
26/03/2007
Dans le désordre
Samedi, je suis partie au Musée d'Orsay, sous la pluie, faisant la queue derrière les touristes russes, je voulais voir l'Origine du Monde et l'Ours de Pompon.
Comme d'habitude, j'ai eu envie de voler quelques bricoles, deux ou trois danseuses de Degas, un Bonnard, pas de Seurat, quoique j'aurais pu le vendre..
Sous la pluie battante, j'ai traversé la Seine pour aller me réconforter à l'Hôtel du Louvre, les divans sont hideux mais profonds comme des tombeaux.
Dimanche, j'ai récupéré Madame de et ses plantes ! Interdiction de les arroser, je tue les plantes a petit feu, je n'avais rien compris, elle déménage, enfin elle le dit et bientôt elle sera ma voisine.
La merveille va bien, son père moins, malgré les médicaments, il frôle les 39° mais sa migraine s'est envolée.
J'ai regardé le "Marie Antoinette" de Sofia Coppola, bof, bof, bof. On voit que cette jeune personne adore la mode, les images sont superbes, les robes merveilleuses (je sais c'est pas l'époque), il faut plus d'une heure avant que ce pauvre Louis XVI honore sa femme, elle accorde ses faveurs au beau Fersen, elle ne nous fait grace d'aucun lieu commun : "S'ils ont faim, qu'ils mangent de la brioche", ses dettes de jeu, sa frivolité.
L'homme est parti travailler, je sais qu'il a besoin de lait mais je n'ai pas trouvé de post it.
09:55 | Lien permanent | Commentaires (16)