25/05/2008
Faites des mères
Aujourd'hui, c'est la fête des mères, en fait c'est notre fête tous les jours. Le jour de la naissance de notre enfant, on ne réalise pas, pleurs, rires et peur.
Le temps passe, l'enfant quitte le nid familial, il vit sa vie, il fait un enfant et on croit qu'on va pouvoir dire ouf !
Ce n'est pas vrai, vous les jeunes parents ne vous faites aucune illusion, on naît mère à vie, on nait mère jusqu'à notre mort et surtout on apprend à se taire !
On se souvient de notre attitude avec nos mères, de nos mensonges, elles ne sont pas dupes mais on essaie pour les rassurer, pour les empêcher de stresser.
Nous les mères, nous ne sommes jamais dupes, on vous aime et aimer c'est pas de la tarte !!!
11:27 | Lien permanent | Commentaires (22)
24/05/2008
quatre vingt dix neuf euros !!!
Hier après midi, le Bibelot est parti avec Milky et m'a laissée devant ma pile de linge et une liste de réassort.
L'homme arrive tôt, nous vivons dans un quartier "animé" qui souffre d'un manque de commerces de proximité sauf une très grande librairie, pour le reste, nous sommes cernés par les supermarchés, ils se ressemblent tous, pas assez de caissières, de moins en moins de produits sauf leurs produits
Nous faisons quelques courses, rien de bien extraordinaire, pas de produits d'entretien, pas de lessive, pas de dentifrice, de la nourriture pour Balagan, de la litière, des oeufs et quelques bricoles en attendant le marché de dimanche.
Passage en caisse 99€, je paie, je râle, j'ai brusquement envie de faire partie de "ce gouvernement d'ouverture", je suis "de gôche" mais comme la gauche va à la soupe, pourquoi pas moi... Je ne ferai plus la soupe, je ne ferai plus les courses et les autres paieront pour moi.
Les autres, enfin, vous, camarades blogueurs.
On nous dit "pas d'inflation", je dirai plutôt pas d'inflation des salaires, une absence de salaire pour certains même !
Bientôt pour se nourrir, il va falloir faire les poubelles...
09:50 | Lien permanent | Commentaires (14)
23/05/2008
Petits bonheurs
Hier c'était jeudi, et que fait heure-bleue le jeudi ? Elle garde la Merveille et nous allons au Square des Batignolles.
Karmara n'a pas fait son travail de surveillance mais les rescapés sont toujours là, ils ont grandi et le chat va faire ceinture !
La Merveille n'était pas en forme, elle regardait bien les mangeurs de sandwiches du coin de l'oeil mais le coeur n'y était pas, elle avait des petits boutons rouges dans le cou, quelques uns plus hardis avaient gagné le visage, la Merveille traînait son lapin ignoble dans les allées du Square.
A peine revenue chez elle, elle s'est endormie sans même déjeûner et l'Ours a appelé la Pédiatre.
La Merveille a la roséole, comme quoi les vaccins ne protègent pas de tout. Dans trois jours maximum, elle aura fait peau neuve, d'ailleurs à peine arrivée chez le médecin, elle jouait à cache-cache.
Son grand'père a dû lui pincer le nez pour qu'on lui examine la gorge, elle ne lui en a pas voulu, c'est manifeste, cette jeune personne a un faible pour son grand'père, celui qui oublie de recharger l'appareil photo, le traqueur de fautes d'orthographe.
Comme l'Ours est comme son père, je plains la Merveille lorsqu'elle va apprendre à écrire...
09:10 | Lien permanent | Commentaires (14)
21/05/2008
La vieille coquette
Cet immeuble, un peu décrépit, est l'ancien palace "Les Roches Noires". La mer ne fait pas de cadeau. Lorsque j'étais petite -y a longtemps- on trouvait effectivement des rochers et même des petites moules dessus mais le sable est plus vendeur, les rochers ont disparu depuis longtemps et les palaces ont fermé.
La station se vante d'avoir donné de l'inspiration à trois écrivains. Flaubert né à Rouen, il rencontra une femme à Trouville, elle lui inspira "l'Education sentimentale", ça lui permet d'avoir sa statue sur les quais.
Proust fréquenta surtout Cabourg, que je déteste mais ça n'engage que moi, séjourna aux Roches Noires et hop ! récupéré par la ville.
Mais l'écrivain de Trouville, c'est Marguerite Duras, qui avait acheté un appartement aux Roches Noires, elle buvait en regardant la mer pendant que son compagnon allait draguer les clones des petits marins de Genet.
L'important n'est pas ces gloires fanées, l'important est que la Merveille est malade, hier matin, au réveil, elle avait 39°, les changements de temps ont eu raison de sa vitalité, la Merveille dort et ronchonne.
J'attends le coup de fil de l'Ours pour savoir comment elle accepte les gouttes qu'on doit lui mettre dans le nez trois fois par jour..
09:05 | Lien permanent | Commentaires (15)
20/05/2008
Je suis une station balnéaire
Je pourrais écrire comme mon Ours en CE2 : "Il a plu tous les jours sauf le dernier jour où il a fait beau !!!"
J'étais partie au bord de la mer, une station balnéaire qui pratique l'entente illicite sur les prix, c'est cher partout...
Une station balnéaire qui annexe trois écrivains connus, tous morts, ils ne peuvent donc pas protester, mais aucun n'est natif de l'endroit.
Je suis une station balnéaire qui pratique la faute d'orthographe énorme jusqu'en Mairie, je connais le Goût, il sera incapable de résister (il a photographié le document qui trône dans le hall de la Mairie).
Je suis une femme qui avait un penchant marqué pour la boisson, j'ai connu le succès sur le tard, chaque 5 Octobre une bande d'illuminés vient se geler les fesses sur la plage pour lui rendre hommage, j'espère qu'ils ont droit à un vin chaud mais connaissant le coin, je suis sûre qu'ils doivent payer pour "hommager".
Je suis une station balnéaire qui vivote comme une ville de banlieue, des agences immobilières (prix effrayant), des banques (taux effrayant) et même plus de garage.
Je suis...le premier où la première qui trouve a droit à ma considération.
09:13 | Lien permanent | Commentaires (22)